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COMMUNION BÉTHANIE - Page 6

  • Carême 2019 – 2ème dimanche

    Nos sœurs religieuses, dominicaines de Béthanie, nous accompagneront cette année.
    Au fil des dimanches de ce temps, elles nous donneront d'entrer plus avant dans le charisme du bienheureux Père Lataste.
    Gratitude vers elles et action de grâce!

     

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    Méditation pour le 2ème dimanche de Carême : Luc 9, 28b – 36

    Avec Mère Henri Dominique, co-fondatrice avec le Père Lataste des Dominicaines de Béthanie, nous allons à la découverte de cet évangile de la Transfiguration.

    Au début nous lisons que Jésus prend avec lui Pierre, Jean et Jacques.
    Pierre : apôtre de la Foi - Jean : apôtre de la contemplation - Jacques : apôtre de l’action
    Pendant que Jésus prie, son visage change, ses vêtements deviennent blancs.
    Une première transfiguration se fait.
    Si une personne parle avec Dieu, est-ce que l’extérieur de cette personne ne va pas se transformer ?
    Moïse, le messager des volontés divines et Elie, l’homme des espérances célestes, parlent avec Jésus de son départ qui va se réaliser à Jérusalem.
    Est-ce que ces deux hommes n’ont pas quelque chose à nous dire ?
    Est-ce que nous ne pouvons pas trouver dans les 10 commandements des chemins de vie ?
    Et dans des textes de l’Eglise des espérances, fondées sur des Promesses sûres ?
    Puis une nuée les couvre tous de son ombre ; une voix se fait entendre : « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi, écoutez-le. »
    La personne de Jésus se fait jour au moment de la transfiguration.
    Est-ce que notre personnalité, notre être profond, ne veut pas venir à la lumière un jour ?
    Que Jésus nous prenne dans son école ; écoutons-le !

    Sr Cécile

  • Pause prière - pause regard du 14 mars 2019

    La prière est une magnifique respiration…
    Celle d’un cœur qui aime.

    Priez sans cesse.
    1 Thessaloniciens 5, 17

    Les frères et sœurs de la Communion Béthanie


    Prière

    2019-03-14-je-t-écris.jpgJe t'écris sur la margelle, loin du clair midi, l'eau du puits est noire.
    Je t'écris, bafouille, fuite des algues dans l'écrin du désert, les mots perdus de mes amis, et des inconnus qui passent par ici.
    Cri.
    Et l'impuissance, la terrible impuissance.
    As-tu parfois, Toi, eu besoin qu'on aie besoin de toi ?

    Je t'écris, et mon cœur bat des absences.
    Je suis l'intercession de l'enfant sauvage.
    Je t'apporte des visages. Ils sont brouillés comme l'onde, frappés de cailloux, je t'apporte le sillage des larmes.
    D'aujourd'hui. De naguère. Lasse.
    Je t'apporte ce que je ne porte pas, et mes mains vides, et l'oubli des gestes.
    Une carte creuse.
    Des prénoms.
    Des histoires.
    Des vies et la poussière de l'amour.
    La peur, la souffrance, la maladie, la mort.
    Je t'apporte le fini, le fragile, le blessé, et l'écorchure toute petite, fine et nue, qui n'ose pas se croire assez.

    Je t'apporte celle qui a perdu l'homme qui l'a fait souffrir longtemps, et le remord étrange.
    Je t'apporte les amis d'un défunt, et leurs hoquets d'incompréhensions et de regrets.
    Je t'apporte la vie d'un homme, avec ses contradictions, ses ombres, ses lumières, et le brutal adieu.
    Je t'apporte la tendresse des survivantes.
    Je t'apporte celles-là, ceux-là, qu'aujourd'hui n'épargne pas la vive morsure de la mort, de la perte, du deuil.

    Puis je t'apporte les autres. Les vivants qui ont mal.
    Celui que l'alcool déchire, et la lutte incessante.
    Jusque à quand, la souffrance, jusque à quand?
    Celle que le cancer dévore, et que la chimio épuise. Et son absurde et indécent supplice.
    Jusque à quand, la souffrance, jusque à quand?
    Ceux que la dépression exténue, et la tentation de tomber.
    Jusque à quand, la souffrance, jusque à quand?

    Et je t'apporte aussi, confusément, les petites inquiétudes quotidiennes.
    La peur peut-être que ce qui nous a fait trembler jadis, revienne frapper.
    Est-ce que ça ne revient pas toujours un peu?
    La peur.
    Et c'est si peu, au regard des drames qui effondrent les autres.
    Mais la peur.
    La sourde crainte.
    Jusque à quand, la souffrance, jusque à quand?

    Je t'apporte celles et ceux que je ne connais pas, et que tu connais.
    Toi, tu les as déjà dans ta main, mais qu'est-ce que ça peut faire, je te les apporte, je t'écris sur la margelle, je te les apporte.
    Tu sais de quoi je parle, et de quoi je ne parle pas, toi dont la tendre main caresse l'humanité.
    Nul n'est loin de ton aile déployée.

    Et la folle espérance, en nous, je te l'apporte aussi, comme ce qui te revient le mieux.

    Parfois, je voudrais un miracle.
    Souvent, je voudrais un miracle.
    Et pouvoir faire le bonheur de quelqu'un, comme on fait une tasse de thé, le soir,
    ou comme on puise un verre d'eau.

    Je t'écris sur la margelle, loin du clair midi, la lune se reflète dans l'eau noire du puits.
    Ah, que je voudrais dire
    La lumière
    à mes amis.
    Ce bruissement obstiné de la lumière.
    Que nous ne sommes jamais abandonnés.

    Celles et ceux que je t'apporte, garde-les au plus doux de tes ailes.
    S'il te plait.

    Le Moineau Des Mots

     

     

    2019-01-01-Prière.jpgPère, nous te louons pour :
    Jésus, doux,
    Jésus, humble,
    Jésus, pauvre,
    Jésus, artisan de paix,
    Jésus, affamé de justice,
    Jésus, pur de cœur,
    Jésus, don sans retour,
    Jésus, ton Fils, notre frère et ami.

    Père, devant toi : notre frère Patrick en sa fête, B., F., G., C., A., J., J., P., P., Y., N. et sa famille, J., E., Y., V., D., P., R., la paix sociale en Algérie, l'Eglise appelée à renaître, notre chemin de Carême, notre conversion à l'évangile de ton Fils.

  • Carême 2019 - 1er dimanche

    Nos sœurs religieuses, dominicaines de Béthanie, nous accompagneront cette année.
    Au fil des dimanches de ce temps, elles nous donneront d'entrer plus avant dans le charisme du bienheureux Père Lataste.
    Gratitude vers elles et action de grâce!

     

    2019-03-10-Carême.jpg


    Jésus entre en carême, et nous voilà embarqués avec lui dans la traversée du désert. Avec lui, rien à craindre.
    Vraiment ? N’a-t-il pas été aux prises avec Satan le Diviseur ? Il est fort, Satan, prêt à diviser le Fils contre le Père, Dieu contre Lui-même ! Qui dit mieux ? Ne sait-il pas que les pires tentations, la faim, la toute-puissance, le culte du moi, ne peuvent être mis en balance avec l’incendie d’amour qui consume Jésus ? L’Esprit qui a conduit Jésus dans le désert ne l’a pas abandonné au mauvais esprit. Nous aussi, l’Esprit de Dieu, l’Esprit Saint ne nous abandonne jamais quand vient la tentation quelle qu’elle soit.

    Une femme oublie-t-elle l’enfant qu’elle allaite, N’a-t-elle pas compassion du fils qui est sorti de son ventre ? Même si elle l’oubliait, moi je ne t’oublierai pas. Isaïe 49, 15

    Jésus a été fort contre le Diviseur, car Satan ne peut pas éteindre l’amour. Quand tu n’as plus d’énergie pour te battre, le bienheureux père Lataste te murmure : « Le prix de la course n’est pas pour celui qui n’est jamais tombé mais pour celui qui a couru le plus loin. » Et encore : « La palme dans le ciel ne sera pas à l’âme la plus humble, ni la plus mortifiée, mais à celle qui aura le plus aimé. »

    Sr Agnès

  • Pause prière - pause regard du 7 mars 2019

    La prière est une magnifique respiration…
    Celle d’un cœur qui aime.

    « Je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres. Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres. A ceci, tous vous reconnaîtront pour mes disciples : à l’amour que vous aurez les uns pour les autres. »
    Jean 13, 34-35

    Les frères et sœurs de la Communion Béthanie

    2019-03-07-horticulteur.jpgLe christianisme ne nous demande pas de quitter la terre pour regarder un ciel imaginaire, mais de devenir nous-même ce Ciel, de transfigurer notre vie en laissant TRANSPARAÎTRE en nous toute la lumière et toute la joie de Dieu. Il ne s'agit pas de nous détourner de la vie, mais d'y entrer, car c'est avant la mort que nous risquons d'être mort si nous refusons de faire de notre vie une création continuelle de grâce et de beauté.

    Il ne s'agit donc pas d'apprendre à mourir, mais d'apprendre à vaincre la mort et de devenir une source jaillissante de vie éternelle au cœur de chacune de nos journées.


    Être chrétien, c'est faire fleurir toutes les fleurs dans la certitude que L'AMOUR aura le dernier mot !

    C'est par là que nous affirmerons le règne de la grâce en étant gracieux nous-même, en essayant d'écouter les autres autant qu'ils ont besoin de l'être pour qu'ils se sentent aimés et découvrent le prix de la vie, le trésor caché au fond de leur cœur qui est le Dieu vivant.

    Dieu, s'il est vraiment la Vie de notre vie, il faut que ÇA SE VOIE, que nous soyons pour tous l'accueil d'une amitié sans frontières. Alors, on porte Dieu et on communique sa joie en chantant puisque, comme le dit saint Augustin : «Celui qui aime chante ».

    Maurice Zundel

    2019-01-01-Prière.jpgSeigneur, nous te louons pour ce temps de Carême 2019 :
    quarante jours pour affiner notre écoute intérieure,
    quarante jours pour quitter la prison de nos égoïsmes,
    quarante jours pour accueillir les bienfaits du jeûne libérateur,
    quarante jours pour désirer ardemment vivre ton mystère pascal.

    Seigneur, devant toi : les communautés chrétiennes qui entrent en Carême, notre soif d'écouter ta Parole toujours nouvelle, notre désir de vivre moins autocentrés, nos efforts de partage, de jeûne en actes et en authenticité, J. sur son chemin d'éternité, la famille spirituelle du bienheureux père Lataste, nos sœurs dominicaines de Béthanie, le pèlerinage à Cadillac des 9 et 10 mars prochains, N., nos bienfaitrices, nos bienfaiteurs, notre sœur, nos amies Françoise, en leur fête, V., T., P., V., D., D., le ministère de notre frère prieur dans le diocèse de Nanterre.

  • 5 mars 2019, début du Carême

    2019-03-05-Paysage-suisse.jpg

    Sœurs, frères, ami-es,

    Nous voici au seuil de ce Carême 2019.

    40 jours pour écouter notre intérieur...
    40 jours pour offrir une juste place à l'autre, l'autre qui me déplace toujours...
    40 jours pour redécouvrir l'émerveillement et l'étonnement devant la nature, du minuscule à l'infiniment grand...
    40 jours pour redécouvrir la joie libératrice de l'ascèse...

    Libre, je veux être libre pour goûter la liberté de Pâques!

    Nos sœurs religieuses, dominicaines de Béthanie, nous accompagneront cette année.
    Au fil des dimanches de ce temps, elles nous donneront d'entrer plus avant dans le charisme du bienheureux Père Lataste.
    Gratitude vers elles et action de grâce!

    Il y a quelques semaines, j'ai été touché par la violence multiforme :
    vol de mon portefeuille dans le métro à Paris, assassinat d’Alain, un de mes cousins, décès de Myriam, une ancienne élève, dans l'incendie criminel de la rue Erlangert (Paris 16ième).

    Alors que je partageais ce drame familial à mes proches, une amie de notre Communion Béthanie m'a écrit.
    Je me permets, avec son accord, de vous partager ces mots de Valérie.
    Je vous les offre pour la route de ce Carême 2019.
    Qu'ils vous portent comme ils me portent...!

    « La colère, laisse-là monter, laisse-là s'exprimer, ne la fait pas taire
    Hurle-là au ciel et le vent l'emportera.
    Hurle-là dans la forêt et les arbres l'emmèneront sous la terre.
    Écris-là sur des feuilles de papier et mets-y le feu ; les flammes la consumeront.
    Hurle-là sous la douche et l'eau t'en lavera.
    Alors, la place sera faite pour la compassion, pour le pardon.

    Si ces mots ne sont pas pour toi, peut-être sont-ils pour l'un de tes proches, durement touché par ce deuil.

    Devant la violence d'un tel geste, devant la violence de voir une vie ainsi arrachée sans qu'on puisse y mettre le moindre sens, comment ne pas perdre la boussole ?
    Tourbillon de violence
    Tourbillon de colère
    Tourbillon d'incompréhension.
    Puisse cette tempête te laisser désarmé, comme le doux agneau.
    Le cœur nu se laisse mieux caresser et réchauffer qu'un cœur sous armure et bouclier.

    Puisse la tendresse du Père vous prendre tous dans ses bras. »

    Avec Valérie, je nous souhaite un Carême fécond.
    Avec cet extrait d'une hymne de Didier Rimaud, je vous quitte sans vous quitter...!
    « ...ton printemps s'est réveillé dans mes sarments à bout de sève, pour que je sois cet étranger brûlant de Pâques. »

    Jean-Michel+, frère prieur de la Communion Béthanie

     

  • Pause méditation du 4 mars 2019

    Les premiers lundis du mois, nous entrerons dans la poésie de notre frère Philippe.
    Les autres lundis, nous continuerons sur le thème « Et le verbe se fait chair. »

     

    2019-01-01-Moutons-dans-la-prairie.jpg

    … et les simples comprennent…

    -6-
    Vie reçue, jamais acquise,
    toujours reprise puis redonnée ...

    Alors renonce à la peur et au découragement ...
    tu n’as pas à désespérer ...
    Pourquoi refuser d’être délivré,
    recréé par le Grand Vivant,
    puisque tu n’as rien à attendre de toi ?

    Et quand te voilà relancé,
    ne va pas t’imaginer
    que c’est une récompense bien méritée !

    Accueille avec gratitude
    cette joie de vivre et ce renouvellement,
    mais n’oublie pas :
    comme la manne dans le désert,
    impossible d’en faire provision !

    Garde donc tes mains ouvertes,
    ne t’arrête pas d’appeler à l’aide,
    pour continuer de recevoir
    le réconfort promis ...

    Tu ne sais pas encore
    à quel point tu es porté,
    nourri, protégé
    par Celui qui t’a créé ...

    La paix ne repart que pour revenir ...
    alors n’arrête pas de la chercher, d'aller à sa rencontre
    en lui ouvrant les bras ...


    Philippe.

  • Pause prière - pause regard du 28 février 2019

    La prière est une magnifique respiration…
    Celle d’un cœur qui aime.

    Mais je me suis tourné vers toutes les œuvres
    qu’avaient faites mes mains
    et vers le travail que j’avais eu tant de mal à faire.
    Eh bien ! tout cela est vanité et poursuite de vent,
    on n’en a aucun profit sous le soleil.

    Qohéleth ou l’Ecclésiaste 2, 11

    Les frères et sœurs de la Communion Béthanie

    2019-02-28-sable.jpgDégage-toi dans la mesure même où tu t’engages sans compter.
    Prends de la distance dans la mesure même où tu communies fraternellement à autrui.
    Le cœur humain, même le plus généreux, n’est pas inépuisable.
    Dieu seul est illimité.

    À exiger sans cesse le maximum de lui-même, l’être profond se dissocie et se perd.
    La parole alors devient vide et la prière inquiète.
    Pour retrouver un regard libre sur les événements,
    Il faut fuir et se tenir, tranquille et rassemblé, devant le Maître de tout.

    Pars donc vers la source cachée de toute chose. Quitte tout et tu trouveras tout.
    Prends le temps de vivre amicalement avec toi-même. Respire. Reprends haleine.
    Apprends dans le repos du corps et de l’esprit la calme lenteur de toute germination.
    Reçois la paix du Christ.

    Ne te hâte pas afin de mieux courir dans la voie des commandements. Le cœur au large.

    Sœur Myriam. La règle de Reuilly

    2019-01-01-Prière.jpgSeigneur, nous te louons pour le don de la foi, l'entrée dans l'espérance, la charité, en actes et en vérité, Toi, don sans retour, don inconditionnel.

    Seigneur, devant toi : R. et sa famille, Damien, en son anniversaire, S., notre frère S., M. sur son chemin de guérisons, B., H., notre frère A. et sa santé, B., C., M. sur son chemin d'éternité et M.-J. son épouse, N., C., F., Y., les jeunes en difficulté, la fécondité de notre Carême 2019, notre conversion à l'Évangile.

  • Pause méditation du 25 février 2019

    Et le verbe se fait chair.
    Comment cela s'incarne-t-il dans mon esprit, mon âme et mon corps ?
    Comment je laisse l'Esprit Saint habiter : la nature de mes pensées, la nature de mes sentiments et la nature de mes énergies dans mon corps ?

     

    2019-02-25-Silvacane.JPGAbbaye de Silvacane

     

     

     

     

    Mais par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi n'a pas été inutile ; au contraire, j'ai travaillé plus qu'eux tous [les autres apôtres] ; non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi.

    1 Corinthiens 15, 10 (NBS)

    Ce verset est la devise de C+H (Chrétien-ne-s et Homosexuel-le-s) de Suisse.
    J’aime bien ce texte, il me rend libre.

    Paul affirme, dans ce texte, qu’il n’a pas à rougir de qui il est. Il ne se bloque pas dans défauts ni ne se gonfle d’orgueil. « Il est qui il est » et cela le pousse à vivre pleinement sa vie ainsi que son ministère.
    J’aime bien Paul, il me conforte dans « ce que je suis ».

    Sacha

  • Pause prière - pause regard du 21 février 2019

    La prière est une magnifique respiration…
    Celle d’un cœur qui aime.

    En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, d’avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l’avoir révélé aux tout-petits. »
    Matthieu 11, 25
    Les frères et sœurs de la Communion Béthanie

    2019-02-21-François .jpgDieu ne maintient pas la distance,
    mais il est proche et concret,
    il est au milieu de nous et prend soin de nous,
    sans décider à notre place
    et sans s’occuper de questions de pouvoir.

    Il aime à se faire contenir dans ce qui est petit,
    contrairement à l’homme, qui tend à vouloir posséder
    quelque chose de toujours plus grand.
    Être attiré par la puissance,
    par la grandeur et par la visibilité
    est tragiquement humain,
    et constitue une grande tentation
    qui cherche à s’introduire partout.

    Se donner aux autres, supprimer les distances,
    en demeurant dans la petitesse
    et en habitant concrètement le quotidien,
    est typiquement divin.
    Dieu nous sauve donc en se faisant petit, proche et concret.

    Avant tout, Dieu se fait petit.
    Il préfère les petits qui sont grands à ses yeux.
    Il a une prédilection pour eux,
    parce qu’ils s’opposent à l’« arrogance de la vie »,
    qui vient du monde.
    Les petits parlent la même langue que lui :
    l’amour humble qui rend libre.

    Pape François

     

    2019-01-01-Prière.jpgSeigneur, nous te louons pour :
    Notre frère le soleil qui nous donne le jour et par qui tu nous éclaires : il est beau et rayonnant.
    Notre sœur la lune et pour les étoiles, dans le ciel tu les as formées, claires, précieuses et belles.
    Pour notre frère le vent, pour l'air et les nuages, le ciel pur et tous les temps.
    d'après la prière de saint François d'Assise.

    Seigneur, devant toi : J. et sa santé, N., la famille spirituelle du bienheureux Père Lataste, notre frère A. et sa santé, A. sur son chemin d’éternité et sa famille, F., M., M., M., D., J., G., E., A., M., C., notre Conseil qui se vivra ces prochains jours ainsi que chacun de ses membres, que l’antisémitisme régresse, notre ardent désir d'être et de devenir des artisans de paix, les personnes âgées qui souffrent de la solitude, les personnes qui vivent un célibat non choisi.

  • Pause méditation du 18 février 2019

    Et le verbe se fait chair.
    Comment cela s'incarne t'il dans mon esprit, mon âme et mon corps ?
    Comment je laisse l'Esprit Saint habiter : la nature de mes pensées, la nature de mes sentiments et la nature de mes énergies dans mon corps ?

    « Tous ceux qui touchèrent la frange de son manteau étaient sauvés » Mc 6, 53-56

    2019-02-18-Cerf.jpgTu sors de la barque, Jésus, et tu marches...emplis de tant d’amour pour tout homme que ta présence s’impose.
    Qui es-tu, en ce corps que la frange seule de ton manteau parvient même à sauver ceux qui la touchent ? J’éprouve en moi la puissance de ton incarnation. Tout ton être est habité par une énergie, une force intérieure qui dépasse toute frontière.
    Libérée en ta Parole, parfaitement agissante lorsque Tu la prononces, elle ne se contient plus et irradie dans les fibres de ton manteau et se propage partout, jusqu’aux extrémités du fil. Elle vient se conjuguer, faire alliance avec le désir des hommes, des femmes qui aspirent au salut et qui ont foi en Toi.
    Ces petits, ces malades, ces assoiffés et affamés de Toi, qui aspirent à vivre pleinement, me montrent le chemin. Ils m’appellent à laisser passer en mon corps même, la force intérieure que je reçois de Toi. Oserai-je le croire ? Par mes mains, mon sourire, mon regard, habités par l’énergie de ta résurrection, se pourrait-il que je puisse soigner à mon tour ?

    Françoise.