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Fêtes et temps - Page 4

  • Quatrième dimanche de l’Avent 2017 et Noël

    Cette prière émane d'un jeune frère, membre de Devenir un en Christ, association amie qui souhaite s'unir dans la prière avec les frères et les sœurs de Communion Béthanie en ce temps de l’Avent.

    2017-12-24-méditation-Noël-2017.jpg

    « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière » (Is 9, 1).
    Nous errions dans l’ombre de la tristesse, de l’exil ou de la mort. Nous nous recroquevillons encore parfois comme une petite bête dans son étable obscure. Cette nuit, un visiteur survient. Au cœur de notre nuit, Dieu est là. N’attendons pas sa mort pour croire qu’il habite nos ténèbres ni sa résurrection pour croire qu’il les a vaincues. Aujourd’hui, notre Seigneur se présente à notre foi en nourrisson qui désarme les cœurs les plus durs.

    « Le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous. » (Jn 1, 14)
    Pour moi, où Jésus demeure-t-il ? Dieu intervient à plusieurs reprises dans le cours de l’Histoire pour nous faire découvrir (ou nous rappeler) son amour et sa fidélité. Toutefois, nous pouvons rendre ses promesses caduques en limitant l’action de sa Parole à notre seule réalité spirituelle. Cette nuit, ce matin, son incarnation matérielle nous rappelle que sa divinité embrasse notre corps en même temps que tout l’univers.

    « Tous les lointains de la terre ont vu le salut de notre Dieu. » (Is 52, 10)
    N’oublions pas ce petit Jésus, au creux de notre crèche. La nuit laisse place au grand jour et le sombre enclos s’ouvre aux nombreux visiteurs venus des quatre coins de la région et du monde. Non, le Bien-aimé ne m’a pas oublié. Il demeure en mon sein et grandit chaque jour. Mon cœur se dilate de joie et s’ouvre à l’univers entier.
    Puissions-nous dès maintenant ouvrir grand les portes de notre crèche inondée par la lumière du Dieu qui nous habite et « qu’il nous ouvre le bonheur sans fin » !

    Hugo


  • Troisième dimanche de l’Avent 2017

    Cette prière émane d'un jeune frère, membre de Devenir un en Christ, association amie qui souhaite s'unir dans la prière avec les frères et les sœurs de Communion Béthanie en ce temps de l’Avent.

    2017-12-17-qui-es-tu.jpg« Qui es-tu ?
    Il faut que nous donnions une réponse
    à ceux qui nous ont envoyés.
    Que dis-tu sur toi-même ? »

    « Qui es-tu ? ». La question est audacieuse, grande, vaste… et sa réponse lourde de conséquences pour Jean dans l’Évangile de ce 3ème dimanche de l’Avent. Elle l’est souvent pour chacun d’entre nous, dans nos joies et difficultés quotidiennes. Lourde de conséquences pour nos proches, pour ceux à qui nous nous révélons tels que nous sommes, mais aussi pour nous-mêmes.

    Je tressaille de joie dans le Seigneur (Première Lecture, Is 61)
    Mon âme exalte le Seigneur,
    exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! (Cantique, Luc 1)
    Soyez toujours dans la joie,
    priez sans relâche,
    rendez grâce en toute circonstance (Deuxième Lecture, 1 Th 5)

    Mais les lectures de ce jour peuvent nous éclairer, et participer à notre réponse (et quête de nous-mêmes). Elles nous invitent à « tressaillir », « exalter », « exulter ». Autant de verbes qui évoquent la joie, profonde et intérieure, celle qui vient des entrailles et ne peut se taire. La joie des enfants de Dieu, la joie d’être sauvé. Cette joie qui nous habite est source d’action de grâces envers Celui qui en est la source, Celui qui est notre paix : le Christ, Sauveur de l’humanité.
    En ce temps de l’Avent, le Christ vient demeurer en nous avant de venir, physiquement, parmi nous. Ce n’est pas seulement la mémoire d’un événement d’il y a 2000 ans, non, mais l’incarnation d’un mystère : Il fait de nous sa demeure ! Nous sommes son habitacle ! Et comment mieux exprimer notre gratitude envers Lui et notre joie d’être ses enfants sauvés qu’en laissant transparaître un peu de Lui dans nos paroles et nos gestes ? Laissons-le-nous inspirer. Laissons-le briller en nous !

    L’esprit du Seigneur Dieu est sur moi
    parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction.
    Il m’a envoyé annoncer la bonne nouvelle (Première Lecture, Is 61)
    Cet homme n’était pas la Lumière,
    mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière
    (Évangile du Jour, Jn 1)

    Soyons lumière en nos vies quotidiennes et en ce monde. Rendons témoignage. Ne nous taisons pas. Éclairons les cœurs, cherchons la Vérité et propageons l’Espérance. Soyons ses témoins… et tel le feu qui réchauffe les corps et les cœurs. Soyons vivants et lumineux !!

    Laissons-le habiter en nous. Laissons-le faire de nous Sa lumière. Il nous envoie !!

    « Qui es-tu ? ». Je suis la lumière de Celui qui est lumière de nos vies ! Il me comble de joie !

    Marie

  • Deuxième dimanche de l’Avent 2017

    Cette prière émane d'un jeune frère, membre de Devenir un en Christ, association amie qui souhaite s'unir dans la prière avec les frères et les sœurs de Communion Béthanie en ce temps de l’Avent.

    Commencement de l’Évangile de Jésus Christ Fils de Dieu : Ainsi qu’il est écrit dans le livre du prophète Esaïe,
    Voici, j’envoie mon messager en avant de toi,
    pour préparer ton chemin.
    Une voix crie dans le désert :
    Préparez le chemin du Seigneur,
    rendez droits ses sentiers.
    Jean le Baptiste parut dans le désert, proclamant un baptême de conversion en vue du pardon des péchés. Tout le pays de Judée et tous les habitants de Jérusalem se rendaient auprès de lui ; ils se faisaient baptiser par lui dans le Jourdain en confessant leurs péchés. Jean était vêtu de poil de chameau avec une ceinture de cuir autour des reins ; il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage. Il proclamait : « Celui qui est plus fort que moi vient après moi, et je ne suis pas digne, en me courbant, de délier la lanière de ses sandales. Moi, je vous ai baptisés d’eau, mais lui vous baptisera d’Esprit Saint. »
    Marc 1, 1-8

    Méditation sur l’Évangile du 2ème dimanche de l’avent année B

    Dieu d’amour, j’ai l’ardent désir de préparer mon cœur à t’accueillir au plus profond de mon être. Que mon âme se pare de toutes les bontés que tu m’offres au quotidien afin que je puisse te réserver la meilleure place quand tu viendras frapper à ma porte, toi, le Sauveur de ce monde en souffrance. Je dépose devant toi les fardeaux de ma vie, mes errances du quotidien, tout ce qui me détourne de ton visage attentif bienveillant. Tu connais mes faiblesses alors que parfois, je me voile la face sans vouloir les accepter. Mais j’ai foi en Toi, le Dieu qui pardonne, le Dieu qui m’aime et qui me relève. Accepte mon désir de conversion, que je puisse ainsi marcher à ta suite sur un chemin d’espérance et de paix. Que ton Esprit fasse rejaillir en moi la source de vie qui guide mes pas de baptisé dans le Christ. Qu’il me donne l’espoir d’un jour nouveau, un jour dont la lumière éblouissante viendra éclairer la moindre petite obscurité enfouie dans mon cœur. Cette même lumière qui, en passant à travers ce vitrail de Jean Bazaine, laisse transparaître le dynamisme et de la force dont tu nous fais grâce par le baptême. Que cette force qui m’habite ouvre mon cœur à ta parole et à ton amour afin qu’à mon tour je puisse témoigner de ta miséricorde et de ta bonté auprès de mes frères et sœurs dans le Christ.

    Cyril de DUEC

    2017-12-10-Vitrail-de-Jean-Bazaine-.jpgVitrail de Jean Bazaine (1904-2001) évoquant le baptême – église St Séverin - Paris

  • Premier dimanche de l’Avent 2017

    Cette prière émane d'un jeune frère, membre de Devenir un en Christ, association amie qui souhaite s'unir dans la prière avec les frères et les sœurs de Communion Béthanie en ce temps de l’Avent.

    Ça y est, l'hiver est là.
    2017-12-03-Hiver.jpgLe temps est gris, les arbres se sont séparés de leurs brunes parures, et ce froid humide nous prend aux poumons quand nous quittons nos foyers, tôt le matin, pour aller travailler ou étudier.

    Nous marchons sur ses feuilles mortes qui se disséminent sur les trottoirs, les chemins de nos forêts.
    Nous nous couvrons de lourds manteaux et nous nous camouflons derrière nos écharpes, protégeant nos visages du froid.
    Tout semble s'être éteint autour de nous.

    C'est l'hiver de notre foi.

    Et pourtant.
    Au fond de nous, nous sentons frémir cette délicate sensation que quelque chose de nouveau arrive, quelque chose qui vient à notre secours.
    Quelque chose que nous espérons continuellement.

    Les arbres ne sont pas morts, ils se sont défaits de ce qu'il leur était inutile pour traverser cette épreuve. Ils ont rassemblé toute leur sève au cœur d'eux-mêmes.
    Ils sont revenus à l'essentiel.

    Derrière cette grisaille hivernale se trouve un feu, un brasier d'espérance. Il est en train de franchir toutes les barrières pour nous trouver.
    Mais serons-nous là quand il arrivera ?

    À l'image des baliveaux qui nous entourent, préparons-nous à traverser cette morte-saison, dépouillons-nous de ce qui nous est inutile, revenons au cœur de nos existences.
    Préparons l'arrivée de Celui qui veut nous offrir notre belle place dans ce monde, celle dont nous espérons y trouver la joie, la paix.

    Le plus beau dans tout ça, c'est qu'elle existe. Et Il est notre meilleur guide pour la trouver.
    Ce temps n'a pas vocation à durer, mais à nous faire endurer, pour trouver.

    Chers frères et sœurs, bon temps de l'Avent. Puissions-nous chacun venir à la rencontre de cet ami qui nous veut tant.

    Gauthier

     

  • Avent dans la Ville 2017, la retraite en ligne des Dominicains

    La Communion Béthanie vous recommande Avent dans la ville 2017, à partir de ce samedi 2 décembre.

    Comment vivre de vrais préparatifs à la fête de Noël ?
    Avent dans la Ville est une invitation à prendre du temps pour méditer, prier, partager et s’ouvrir à la nouveauté.

    C'est aussi est une proposition pour nous aider à préparer Noël, fête de l’Incarnation, la venue de Dieu parmi les hommes avec comme thème 2017 : Jésus, Lumière des nations.

    avent retraite.jpgLe prophète Isaïe avait annoncé une lumière pour tous les cœurs et pour tous les peuples. Et enfin Jésus est là, maintenant, au seuil de ces trois semaines qui précèdent Noël. Jésus vient nous apporter la lumière quand nous sommes dans la grisaille, il nous apporte la douce joie quand nous sommes dans la tristesse, il est le messager de paix quand nous sommes tourmentés.
    Et cette année, il ne vient pas seul, chez nous, dans la crèche de notre cœur. Il vient nous rendre visite avec ses amis du monde entier.

    Pour vous inscrire et partager l'office et la méditation quotidienne, pendant 23 jours, vous pouvez vous rendre sur le site Avent dans la Ville. L'office et la méditation quotidienne sont aussi accessibles par podcast.

    Chaque dimanche de l'Avent, des sœurs et frères de Devenir Un En Christ, association amie de la Communion Béthanie, vous proposeront un texte de méditation jusqu'à jour de Noël.

     

     

  • Message du frère prieur pour le début de l’été

    Chers sœurs, frères et ami(es) de notre Communion Béthanie,

    2017-06-31-Le-vent-souffle-où-il-veut.jpg« Le vent souffle où il veut, et tu entends sa voix ; mais tu ne sais ni d'où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l'Esprit. » Jean 3, 8

    Dans quelques jours, notre famille vivra sa retraite d'été, à la Communauté de La Roche d'Or, sur le thème : « Les surprises de l'Esprit-Saint ! »

    Un des trois fondateurs de cette communauté, le père Florin Callerand disait : « Dieu n'a pas d'habitude ! Il bouge tout le temps, et nous devons toujours être en avance sur notre propre devenir »

    Ensemble, nous désirons accueillir les surprises, les inattendus de l'Esprit-Saint.
    La première surprise ce sont, me semble-t-il, nos sœurs, nos frères, nos ami(es).
    En Communion Béthanie, nous ne nous choisissons pas.
    Il n'est pas toujours facile de reconnaître l'Esprit à l'œuvre dans l'autre.
    Il n'est pas toujours facile de se réjouir des dons de l'autre.
    Finalement, il est si difficile d'aimer l'autre, tout simplement parce qu'il est autre...!!

    2017-07-05-Communauté-de-La-Roche-d'Or.jpgNous allons prier ensemble pour sortir de nos habitudes, pour offrir un espace à ce Dieu qui bouge tout le temps.
    Nous allons écouter ensemble pour relancer notre course, pour être toujours en avance sur notre propre devenir.

    J'inscris notre fraternité dans cet élan que je résumais en quelques mots pour la fête de nos dix ans, il y a deux ans :

    - Intériorité, « monachisme intériorisé » : tel que je suis et non pas tel que je rêve d'être, tout mon être-cœur, corps, âme, esprit-donné à Jésus le Christ. « Consentir à toujours commencer. Traduire en patience le désir du Royaume... Savoir que toute chose est en Dieu précieuse et pure » Hymne pour la fête de saint Benoît.

    - Personnes transgenres : se laisser surprendre et déplacer intérieurement par l'inédit de ces personnes avec qui, Dieu nous donne de vivre, de partager le pain et la coupe...
    Une de nos sœurs m'offrait ces derniers jours cette perle de Sylvie Germain : « Moi je regarde le monde à cœur nu, je vois en grand la détresse des gens minuscules et infime la splendeur des puissants. Rien ne me normalisera la vue »

    - Œcuménisme : l'après-midi de sa mort, le 16 août 2005, Frère Roger de Taizé appela un frère et lui dit : "Note bien ces mots !" Un long silence puis il commença : "Dans la mesure où notre communauté crée dans la famille humaine des possibilités pour élargir..." Il s'arrêta là, la fatigue l'empêchant de terminer sa phrase.
    « Élargis l'espace de ta tente » Isaïe 54
    Là est notre appel, là est notre souhait.
    Élargir vers toutes et vers tous, élargir vers les personnes jeunes qui, je le souhaite, mettront la pagaille chez nous ! (cf. le pape François s'adressant aux jeunes: « Mettez la pagaille... »)

    « L'avenir s'ouvre beau...
    Continuez, continuez, tout est en avant »
    père Florin Callerand 1917-1998

    Avec vous, Jean-Michel+, votre frère prieur de la Communion Béthanie

     

  • Message de Pentecôte 2017

    « Une Église condamnée à renaître »

    2017-06-03-Pentecôte.jpgC'était le titre, un brin provocateur, d'un livre-entretien du frère André Gouzes avec Philippe Baud, en 2001.
    Je lui préfère l'intitulé : « Une Église appelée à renaître »
    C'était déjà vrai en 2001, c'est un appel pressant en 2017.

    Mon propos, ici, n'est pas d'énumérer les divers lieux où l'Église est à bout de souffle.
    Ce n'est pas non plus le moment d'analyser les profondes fractures qui paralysent l'Église.

    Avec vous, je voudrais pendant quelques instants regarder la beauté de l'Église.
    Beauté qui n'appartient pas à l'Église catholique, pas plus qu’à l'Église orthodoxe, ni aux Églises issues de la Réforme...
    Beauté souvent cachée qui est le fruit du Vent : il souffle où il veut, tu entends sa voix mais tu ne sais ni d'où il vient, ni où il va (Jean 3, 7-15)

    Beauté qui tient en quelques mots essentiels : amour, joie, paix, patience, bonté, bénignité, fidélité, douceur, tempérance (Galates 5, 22)
    Dans le cœur d'une multitude de personnes, au sein de très nombreuses petites communautés de base, ces mots prennent chair et donc visages.

    Pentecôte 2017, qui va se lever ?
    Qui veut participer à la renaissance de l'Église ?
    Qui veut rayonner la beauté de l'Évangile ?
    Pour cela, pas de grands discours, pas d'éclats de voix, pas de bannières, pas d'oripeaux...
    Écoute frère Roger de Taizé : « Vis le très peu de choses que tu as compris de l'Évangile »
    Prie avec lui : « Père, tu es celui qui, chaque matin, passes à mon doigt l'anneau du prodigue, l'anneau de fête »

    Dans le livre-entretien cité plus haut, le frère André Gouzes dit :
    " « Élargis l'espace de ta tente », dit le prophète Isaïe. Il faut savoir avec beaucoup de générosité et toujours plus de patience et d'humilité, élargir la tente de l'Église...
    Je crois en l'Esprit-Saint, qui est souffle d'innovation. Il peut susciter des femmes et des hommes d'invention qui, parce qu'ils seront au cœur même des choses, seront aussi des femmes et des hommes de grande tradition...
    J'espère une nouvelle génération de « fols en Christ », de ces prophètes et de ces saints capables de refonder chaque jour l'Église par le témoignage de leur foi et l'élan de leur jeunesse."

    Sœurs, frères, ami(es) de notre Communion Béthanie, je vous lance cet appel pressant :

    Voulez-vous, participer à la renaissance de l'Église ?
    Voulez-vous lui rendre sa beauté première, celle du matin de la Pentecôte ?
    Renoncez-vous aux vains bavardages, aux revendications stériles ?
    Renoncez-vous aux jugements rapides et sans nuances sur l'institution, sur la hiérarchie... ?

    Nous n'avons plus le temps...
    N'entendez-vous pas un bruit qui vient du ciel, comme un violent coup de vent ?
    Ne voyez-vous pas des langues de feu se poser sur chacun de vous ?
    Vous voici remplis de l'Esprit-Saint.
    Vous allez vous exprimer selon le don de l'Esprit...

    Je m'incline devant vous : vous êtes la beauté de l'Église, vous êtes un don de l'Esprit pour notre temps.

    Jean-Michel+, frère prieur de la Communion Béthanie.

    Dans cet Esprit, je vous offre, comme compagne de route, la nouvelle « prière officielle » de notre Communion :

     

    2017-Prière-CB-recto-400.jpgJésus le Christ,
    nous voici invités
    dans la maison de Béthanie.
    Tu es là, nous adorons ta présence.

    Voici Marthe, elle nous dit: « Le Maître est là, Il t'appelle ».
    Voici Marie, elle verse, en silence, sur tes pieds, une livre d'un parfum
    très pur et de très grande valeur. Avec ses cheveux elle essuie tes pieds
    et la maison est remplie par l'odeur du parfum.
    Voici Lazare. Sur lui, Tu cries d’une voix forte : « Lazare, viens dehors ! »
    À ses amis(es), Tu dis : « Déliez-le et laissez-le aller »
    Tu aimes Marthe, sa sœur Marie ainsi que Lazare.
    Dans cette famille, Tu nous accueilles comme tes ami(es).
    Ici Tu nous dis chaque jour : « Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. »
    Marie, ta mère, est-elle aussi invitée dans cette maison de Béthanie ?
    L'Évangile ne nous le dit pas. Nous ne savons pas.
    Discrète, partout, elle nous dit : « Tout ce qu'il vous dira, faites-le. »

    Que nous dis-Tu ?

    « Comme Je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres.
    Vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns les autres.
    Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est
    l’amour que vous aurez les uns pour les autres. »
    En Communion Béthanie, nous désirons demeurer en ton Amour,
    être humble signe de la communion que Tu vis avec ton Père,
    dans l’Unité de l’Esprit.
    En ta Maison des cieux, Tu nous prépares une Demeure éternelle.
    Vers elle, ensemble, nous marchons.

    Amen

    Prière de la Communion Béthanie
    2017 Prière CB.pdf
    2017-Prière-CB-recto.jpg
    2017-Prière-CB-verso.jpg

     

  • Pâques 2017, 16 avril

    « Jésus, j’ai confiance en Toi ! »

    2017-04-16-Croix.jpg« Après le sabbat, le premier jour de la semaine » …

    « Soyez sans crainte … La paix soit avec vous … Pourquoi êtes-vous bouleversés ?… Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! … Comme votre cœur est lent à croire … Ne fallait-il pas que le Christ souffrît tout cela pour entrer dans sa gloire ? » …

    C’est donc vrai ! … Il ne nous a pas trompés… Il savait ce qu’il faisait … Il nous l’avait dit …

    Pierre, qui connaît maintenant sa faiblesse, peut lui redire à tout jamais : « Tu sais bien que je t’aime ! » …
    Marie-Madeleine, l’amoureuse, peut murmurer : « Rabbouni » …
    Thomas, le sceptique, se mettra bientôt à genoux : « Mon Seigneur et mon Dieu » …
    Jean, le bien-aimé, le reconnaît : « C’est le Seigneur ! » …
    Marie, sa Mère, comme à Noël, « garde toutes ces choses en son cœur » …

    Sa tombe est un berceau !
    Le chemin de Croix devient chemin d’Emmaüs !
    Tout renaît dans le jardin de la nouvelle Genèse !

    Jusqu’à la fin du monde, l’Évangile rayonne la force de la Résurrection. « Partout où Jésus passe, il guérit, relève, libère, redonne vie. Les sourds entendent, les muets parlent, les paralysés marchent, les morts ressuscitent. Des hommes et des femmes, abattus, désespérés, se lèvent sur son passage et retrouvent l’allégresse de la marche.

    2017-04-16-Lac-de-Galilée.jpgJésus n’a rien renié de son humanité. Il est toujours cet homme humble et proche que les disciples ont connu et suivi sur les routes... Il revient vers les siens avec la même simplicité et la même douceur. Et eux le retrouvent plus vivant et plus vrai que jamais dans leur cadre familier… Loin d’en faire un être distant et mythique, un être désincarné, sa Seigneurie, son exaltation auprès du Père le rendent encore plus proche de ses frères. Et les plaies qu’il porte aux mains, aux pieds et au côté, sont les marques de notre destin de faiblesse et de souffrance, d’humiliations et de mort. Ce destin, le Seigneur ressuscité ne l’a pas rejeté. Il l’a pris au cœur du sien pour le remplir de sa lumière ».
    Eloi Leclerc – Pâques en Galilée

    Avec Jésus et grâce à Lui, notre vie est belle ! Quoi qu’il en soit…

    « La mort et la vie s’affrontèrent en duel … Le Maître de la Vie mourut ; vivant, il règne ! »

    Parce qu’« Il sait tout, Il peut tout et Il nous aime » …
    Parce que « c’est la confiance, et rien que la confiance, qui doit nous conduire à l’Amour » …
    Parce que « Tout est grâce » …
    2017-04-16-Choisi-la-Vie.jpg« Choisis la vie ! » …

    « Jésus, j’ai confiance en Toi ! » Alléluia !

    Sylvain, ami de la Communion Béthanie

     

  • Carême 2017, 6ème dimanche, 9 avril

    « Je t’aime, Jésus » !

    La Semaine Sainte nous convie au silence intérieur de l’amour …

    « Au soir d’Amour », Le Christ est mort pour nous, pour nous tou(te)s.

    2017-04-09-mains.jpgEn février 1940, un prêtre accusé d’être homosexuel est envoyé au camp de Sachsenhausen. Un témoin raconte : « Le tourment qu’on lui infligea fut particulièrement douloureux … ruisselant de sang, le visage décomposé, il regardait au loin sans bien comprendre… Il murmura ces mots : "Et pourtant, l’homme est bon, c’est une créature de Dieu" … Il priait en silence, remuant simplement les lèvres … Les SS l’attachèrent à un banc et se mirent à le frapper … J’avais le sentiment d’assister à une version moderne de la Crucifixion. A la place des soldats romains, les brutes d’Hitler et un banc au lieu de la Croix. Le lendemain matin, au terrain de parade, nous devions porter le prêtre … Le SS se jeta sur lui avec furie s’apprêtant à le frapper de nouveau : "Sale porc, dis ce que tu es !" … Mais 2017-04-09-croix.jpgl’inimaginable se produisit subitement ... Du ciel assombri sortit un rayon de soleil qui vint soudain illuminer le visage tuméfié du prêtre. Il n’éclaira que lui au milieu des milliers de prisonniers assemblés ... Il régnait un silence impressionnant, et tous ceux qui étaient présents regardèrent fixement le ciel, stupéfaits de ce qui s’était passé. Le sergent lui-même interrogea quelques secondes les nuages, puis laissa retomber sa main levée et s’éloigna sans mot dire… Le prêtre baissa la tête et murmura d’une voix mourante : "Merci mon Dieu … je sais que mon heure est venue…" Le soir, à l’appel, nous le déposâmes au bout du rang avec les autres morts de la journée… »

    « Au soir d’Amour » !

    2017-04-09-paix.jpg« Jésus aussi a vécu en des temps de violence … Il a prêché inlassablement l’amour inconditionnel de Dieu qui accueille et pardonne, et il a enseigné à ses disciples à aimer ses ennemis … Jésus a tracé la voie de la non-violence, qu’il a parcourue jusqu’au bout, jusqu’à la croix, par laquelle il a réalisé la paix et détruit l’inimitié … C’est pourquoi, celui qui accueille la Bonne Nouvelle de Jésus sait reconnaître la violence qu’il porte en lui-même et se laisse guérir par la miséricorde de Dieu, en devenant ainsi à son tour, un instrument de réconciliation. Être aujourd’hui de vrais disciples de Jésus signifie adhérer également à sa proposition de non-violence. » Pape François.

    En silence, laissons descendre en nous cette parole adressée par Jésus à une amie : « Ce n’est ni le saint ni le pécheur que je préfère, c’est celui qui m’aime le plus »…


    « Je t’aime, Jésus » !

    Sylvain, ami de la Communion Béthanie

     

  • Carême 2017, 5ème dimanche, 2 avril

    « Nous montons à Jérusalem »
     
    Jésus monte vers « son Heure ».
    L’heure de la puissance des ténèbres.
    Mais aussi l’heure de l’universelle Rédemption par l’Amour…

    Ténèbres et Lumière…

    2017-04-02-Mains-et-bougie.jpgQuand je prie, j’aime allumer une bougie, surtout dans la nuit.
    Sa petite flamme est fragile mais elle brille et éclaire.
    Elle est le signe que l’amour, si pauvre soit-il, peut changer quelque chose dans ce monde…

    Ami(e)s du Christ, soyons un peu ces lumières dans la nuit de sa Passion.
    Nous accompagnons Jésus, le serviteur souffrant, l’Agneau de Dieu qui prend sur lui la malédiction du péché.
    Nous le consolons par le don renouvelé de notre amitié, « comme un supplément d’amour » car « L’Amour n’est pas aimé »…
    Comme Thérèse, avec elle, « Faisons de notre vie un sacrifice continuel, un martyre d’amour, pour consoler Jésus. Il ne veut qu’un regard, qu’un soupir, mais un regard et un soupir qui soient pour Lui seul ! »

    Ténèbres et Lumière…

    2017-04-02-Jésus-1.jpgThérèse "de l’Enfant-Jésus de la Sainte Face" aime contempler le visage douloureux de son époux. « Jésus brûle d’amour pour nous. Regarde sa Face adorable ! Regarde ces yeux éteints et baissés ! Regarde ces plaies ! Regarde Jésus dans sa Face… Là tu verras comme il nous aime ».
    En retour, elle veut « toujours sourire » … « Jésus aime les cœurs joyeux, il aime une âme toujours souriante » …
    Sourire avec les lèvres, avec le cœur, même dans la tristesse. « Je souris en versant des pleurs »…


     Ténèbres et Lumière…

    2017-04-02-Coeur-de-crayons.jpgAmi(e)s du Christ, nous croyons que Jésus vit en toute personne, surtout si elle n’est pas aimée.
    Il est toujours du côté des plus petits, frère de tous les exclus, de tous les humiliés, de toutes les victimes de la haine et de la méchanceté.
    Par notre prière, par des petits "rien", par ce que nous pouvons oser et risquer parfois, soyons des lumières dans la nuit ! Soyons le Visage du Christ Consolateur !

    « La miséricorde de Dieu n’est pas une idée abstraite, mais une réalité concrète à travers laquelle Il révèle son amour … Il est juste de parler d’un amour «viscéral». Il vient du cœur comme un sentiment profond, naturel, fait de tendresse et de compassion, d’indulgence et de pardon. (…) D’ailleurs, l’amour ne peut jamais être un mot abstrait. Par nature, il est vie concrète : intentions, attitudes, comportements qui se vérifient dans l’agir quotidien. (…) En bref, là où il y a des chrétiens, quiconque doit pouvoir trouver une oasis de miséricorde. » (pape François)

    Sylvain, ami de la Communion Béthanie