Carême 2017, 5ème dimanche, 2 avril (dimanche, 02 avril 2017)
« Nous montons à Jérusalem »
Jésus monte vers « son Heure ».
L’heure de la puissance des ténèbres.
Mais aussi l’heure de l’universelle Rédemption par l’Amour…
Ténèbres et Lumière…
Quand je prie, j’aime allumer une bougie, surtout dans la nuit.
Sa petite flamme est fragile mais elle brille et éclaire.
Elle est le signe que l’amour, si pauvre soit-il, peut changer quelque chose dans ce monde…
Ami(e)s du Christ, soyons un peu ces lumières dans la nuit de sa Passion.
Nous accompagnons Jésus, le serviteur souffrant, l’Agneau de Dieu qui prend sur lui la malédiction du péché.
Nous le consolons par le don renouvelé de notre amitié, « comme un supplément d’amour » car « L’Amour n’est pas aimé »…
Comme Thérèse, avec elle, « Faisons de notre vie un sacrifice continuel, un martyre d’amour, pour consoler Jésus. Il ne veut qu’un regard, qu’un soupir, mais un regard et un soupir qui soient pour Lui seul ! »
Ténèbres et Lumière…
Thérèse "de l’Enfant-Jésus de la Sainte Face" aime contempler le visage douloureux de son époux. « Jésus brûle d’amour pour nous. Regarde sa Face adorable ! Regarde ces yeux éteints et baissés ! Regarde ces plaies ! Regarde Jésus dans sa Face… Là tu verras comme il nous aime ».
En retour, elle veut « toujours sourire » … « Jésus aime les cœurs joyeux, il aime une âme toujours souriante » …
Sourire avec les lèvres, avec le cœur, même dans la tristesse. « Je souris en versant des pleurs »…
Ténèbres et Lumière…
Ami(e)s du Christ, nous croyons que Jésus vit en toute personne, surtout si elle n’est pas aimée.
Il est toujours du côté des plus petits, frère de tous les exclus, de tous les humiliés, de toutes les victimes de la haine et de la méchanceté.
Par notre prière, par des petits "rien", par ce que nous pouvons oser et risquer parfois, soyons des lumières dans la nuit ! Soyons le Visage du Christ Consolateur !
« La miséricorde de Dieu n’est pas une idée abstraite, mais une réalité concrète à travers laquelle Il révèle son amour … Il est juste de parler d’un amour «viscéral». Il vient du cœur comme un sentiment profond, naturel, fait de tendresse et de compassion, d’indulgence et de pardon. (…) D’ailleurs, l’amour ne peut jamais être un mot abstrait. Par nature, il est vie concrète : intentions, attitudes, comportements qui se vérifient dans l’agir quotidien. (…) En bref, là où il y a des chrétiens, quiconque doit pouvoir trouver une oasis de miséricorde. » (pape François)
Sylvain, ami de la Communion Béthanie
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