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  • Vœux 2018 : Voix de fin silence

    Cher·es membres et ami·es de la Communion Béthanie,

    Combien furent grande ma surprise et profonde mon émotion lorsque, il y a quelques jours, Jean-Michel m’a demandé de vous adresser quelques lignes à l’occasion de la Nouvelle Année.

    2018-01-01-Elie.jpgQue pourrais-je, donc, vous dire qui sortirait des traditionnels vœux que nous avons l’habitude de nous adresser mutuellement en cette période de fête ? Certes il est juste et bon de souhaiter le meilleur à tous ceux et à toutes celles qui nous sont cher·es ou que nous côtoyons et de prendre, pour nous-mêmes, quelques résolutions pour aborder au mieux l’avenir qui s’ouvre devant nous.

    Mais, aujourd’hui, j’aimerais, plutôt, nous inviter, tous et toutes, à la disponibilité et à l’écoute de cette « Voix de fin silence » qui vient frapper à la porte de nos cœurs en chacun des évènements, heureux ou malheureux, qui jalonnent notre vie, et de cette « Présence invisible » qui se reflète dans le visage de chaque personne, sympathique ou non, que nous rencontrons. En effet, si les évènements et les rencontres que nous pouvons faire semblent être, si souvent, nos maîtres, en cela que nous ne les choisissons pas toujours et qu’ils peuvent durablement influencer le cours de nos existences respectives, ils n’en sont pas moins autant de passages et de visitations du divin dans notre quotidien.

    Dès lors, comme nous y invite St Paul, apprenons à rendre grâce à Dieu en toute circonstance, et, comme le recommandait si justement Chiara Lubich, fondatrice du Mouvement des Focolari, dans l’une de ses méditations, à être en capacité de faire « qu’aucune de nos rencontres ne soit vaine ! »

    Bonne et Sainte Année 2018 !

    Bernard Geoffroy

     

  • Pause prière - pause regard du 28 décembre 2017

    La prière est une magnifique respiration…
    Celle d’un cœur qui aime.

    Le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous et nous avons vu sa gloire,
    cette gloire que, Fils unique plein de grâce et de vérité, il tient du Père.
    Jean 1, 14

    Les frères et sœurs de la Communion Béthanie
    _______________________________________

    2018-01-28-Noël.jpgDieu devient homme,
    le Puissant devient un enfant,
    un enfant de la terre humaine.
    Dieu fait cause commune
    avec les habitants de la terre :
    il est avec eux,
    il est comme eux,
    il reste avec eux.
    C'est NÖEL :
    le créateur s'unit à sa création !

    Dieu se lie solidement à l'humanité
    pour la vie, pour la mort.
    Indissolublement lié.
    A jamais une seule chair,
    un seul cœur avec nous
    et en nous pour toujours.
    C'est NÖEL :
    Dieu s'unit à l'humanité.

    À Bethléem, Dieu se lie à la terre des hommes,
    à l'espace
    où ils développent leurs guerres et leurs paix,
    leurs incertitudes et leurs rêves.
    Désormais Dieu est présent
    en tous les endroits,
    dans les étables,
    dans les caves et dans les trous de bombe,
    dans tous les lieux de bonheur et d'amour,
    dans tous les lieux d'habitation
    et dans tous les camps
    où les hommes tentent de vivre,
    de préserver leur liberté
    et de sauver les uns et les autres.
    c'est NÖEL :
    Dieu s'unit à la terre humaine !

    Charles Singer

    2017-00-09-Nous-prions.jpgSeigneur, nous te louons pour le sens de l'univers, le sens de l'histoire, le sens de nos histoires, le sens du temps chronos, le sens du temps kairos, le sens du temps aiôn, l'année 2017 qui s'achève, l'année 2018 qui débute, toi, l'alpha et l'oméga.

    Seigneur, devant toi : H., R. et sa santé, D. et P., J., C. et M., J.-C. sur son chemin d'éternité, L., C., M. et sa santé, F., A., B., G., frère Aloïs, nos frères de la communauté œcuménique de Taizé, la rencontre européenne de jeunes à Bâle, la paix, la réconciliation dans notre monde.



  • Quatrième dimanche de l’Avent 2017 et Noël

    Cette prière émane d'un jeune frère, membre de Devenir un en Christ, association amie qui souhaite s'unir dans la prière avec les frères et les sœurs de Communion Béthanie en ce temps de l’Avent.

    2017-12-24-méditation-Noël-2017.jpg

    « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière » (Is 9, 1).
    Nous errions dans l’ombre de la tristesse, de l’exil ou de la mort. Nous nous recroquevillons encore parfois comme une petite bête dans son étable obscure. Cette nuit, un visiteur survient. Au cœur de notre nuit, Dieu est là. N’attendons pas sa mort pour croire qu’il habite nos ténèbres ni sa résurrection pour croire qu’il les a vaincues. Aujourd’hui, notre Seigneur se présente à notre foi en nourrisson qui désarme les cœurs les plus durs.

    « Le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous. » (Jn 1, 14)
    Pour moi, où Jésus demeure-t-il ? Dieu intervient à plusieurs reprises dans le cours de l’Histoire pour nous faire découvrir (ou nous rappeler) son amour et sa fidélité. Toutefois, nous pouvons rendre ses promesses caduques en limitant l’action de sa Parole à notre seule réalité spirituelle. Cette nuit, ce matin, son incarnation matérielle nous rappelle que sa divinité embrasse notre corps en même temps que tout l’univers.

    « Tous les lointains de la terre ont vu le salut de notre Dieu. » (Is 52, 10)
    N’oublions pas ce petit Jésus, au creux de notre crèche. La nuit laisse place au grand jour et le sombre enclos s’ouvre aux nombreux visiteurs venus des quatre coins de la région et du monde. Non, le Bien-aimé ne m’a pas oublié. Il demeure en mon sein et grandit chaque jour. Mon cœur se dilate de joie et s’ouvre à l’univers entier.
    Puissions-nous dès maintenant ouvrir grand les portes de notre crèche inondée par la lumière du Dieu qui nous habite et « qu’il nous ouvre le bonheur sans fin » !

    Hugo


  • Pause prière - pause regard du 21 décembre 2017

    ​La prière est une magnifique respiration…
    Celle d’un cœur qui aime.

    Or, en ce temps-là, parut un décret de César Auguste pour faire recenser le monde entier. Ce premier recensement eut lieu à l’époque où Quirinius était gouverneur de Syrie. Tous allaient se faire recenser, chacun dans sa propre ville ; Joseph aussi monta de la ville de Nazareth en Galilée à la ville de David qui s’appelle Bethléem en Judée, parce qu’il était de la famille et de la descendance de David, pour se faire recenser avec Marie son épouse, qui était enceinte.
    Luc 2, 1-5

    Les frères et sœurs de la Communion Béthanie
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    2017-12-23-Joie.jpgSois béni Seigneur, pour la joie que tu me donnes, la joie au-dessus de toutes les joies,
    la joie du salut que tu as apporté,
    la joie de la résurrection, qui est gage de vie,
    la joie de la Bonne nouvelle, qui est message de vie,
    la joie de ta Parole, Seigneur, plus riche que toutes les richesses, plus éclatante que tous les honneurs.
    Grande est mon allégresse, Seigneur, parce que tu m’aimes ! Enracine en moi, Seigneur,
    la joie de donner et la joie de pardonner, la joie de servir et la joie de partager,
    la joie de croire et la joie d’espérer.
    Grande est mon allégresse, Seigneur, parce que tu m’aimes !
    Que ton soleil entre dans ma maison et que ta joie illumine mon visage…
    Pardonne-moi d’oublier l’immense allégresse de vivre… Donne-moi Seigneur, un cœur ensoleillé.
    Donne-moi de savoir offrir à toute heure un visage joyeux. Grande est mon allégresse, Seigneur, parce que tu m’aimes !

    Jean-Pierre Dubois-Dumée


    Seigneur, nous te louons pour
    ton visage qui resplendit sur les traits d'un enfant,
    ton visage si humble que seul un cœur d'enfant le reconnait,
    ton visage que nous cherchons dans les Écritures et dans le pain rompu,
    ton visage caché sur les visages des plus fragiles, des plus faibles,
    ton visage que nous attendons.
    Quand verrons-nous ton visage?

    2017-00-09-Nous-prions.jpgSeigneur, devant toi : M. et sa santé, F., M., nos frères E., M. et S., nos ami(es) Noël, E., M., J. en son anniversaire, C. et sa santé, M., K., A., A.-L., la communauté des moniales et des moines de Bethléem, les enfants, les jeunes engagés au service des autres, les personnes seules en ces fêtes de fin d'année, le désir de paix partout dans notre monde, les chemins de réconciliation.

     

  • Troisième dimanche de l’Avent 2017

    Cette prière émane d'un jeune frère, membre de Devenir un en Christ, association amie qui souhaite s'unir dans la prière avec les frères et les sœurs de Communion Béthanie en ce temps de l’Avent.

    2017-12-17-qui-es-tu.jpg« Qui es-tu ?
    Il faut que nous donnions une réponse
    à ceux qui nous ont envoyés.
    Que dis-tu sur toi-même ? »

    « Qui es-tu ? ». La question est audacieuse, grande, vaste… et sa réponse lourde de conséquences pour Jean dans l’Évangile de ce 3ème dimanche de l’Avent. Elle l’est souvent pour chacun d’entre nous, dans nos joies et difficultés quotidiennes. Lourde de conséquences pour nos proches, pour ceux à qui nous nous révélons tels que nous sommes, mais aussi pour nous-mêmes.

    Je tressaille de joie dans le Seigneur (Première Lecture, Is 61)
    Mon âme exalte le Seigneur,
    exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! (Cantique, Luc 1)
    Soyez toujours dans la joie,
    priez sans relâche,
    rendez grâce en toute circonstance (Deuxième Lecture, 1 Th 5)

    Mais les lectures de ce jour peuvent nous éclairer, et participer à notre réponse (et quête de nous-mêmes). Elles nous invitent à « tressaillir », « exalter », « exulter ». Autant de verbes qui évoquent la joie, profonde et intérieure, celle qui vient des entrailles et ne peut se taire. La joie des enfants de Dieu, la joie d’être sauvé. Cette joie qui nous habite est source d’action de grâces envers Celui qui en est la source, Celui qui est notre paix : le Christ, Sauveur de l’humanité.
    En ce temps de l’Avent, le Christ vient demeurer en nous avant de venir, physiquement, parmi nous. Ce n’est pas seulement la mémoire d’un événement d’il y a 2000 ans, non, mais l’incarnation d’un mystère : Il fait de nous sa demeure ! Nous sommes son habitacle ! Et comment mieux exprimer notre gratitude envers Lui et notre joie d’être ses enfants sauvés qu’en laissant transparaître un peu de Lui dans nos paroles et nos gestes ? Laissons-le-nous inspirer. Laissons-le briller en nous !

    L’esprit du Seigneur Dieu est sur moi
    parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction.
    Il m’a envoyé annoncer la bonne nouvelle (Première Lecture, Is 61)
    Cet homme n’était pas la Lumière,
    mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière
    (Évangile du Jour, Jn 1)

    Soyons lumière en nos vies quotidiennes et en ce monde. Rendons témoignage. Ne nous taisons pas. Éclairons les cœurs, cherchons la Vérité et propageons l’Espérance. Soyons ses témoins… et tel le feu qui réchauffe les corps et les cœurs. Soyons vivants et lumineux !!

    Laissons-le habiter en nous. Laissons-le faire de nous Sa lumière. Il nous envoie !!

    « Qui es-tu ? ». Je suis la lumière de Celui qui est lumière de nos vies ! Il me comble de joie !

    Marie

  • Retraite d’Avent de la Communion Béthanie du vendredi 1er au dimanche 3 décembre 2017

    2017-12-01-couvent-de-la-Clarté-Dieu.jpgNotre Communion Béthanie s’est retrouvée chez les frères franciscains de la Clarté-Dieu à Orsay pour sa traditionnelle retraite d’entrée en Avent. 43 frères, sœurs et ami(e)s ont participé à ce temps de retrouvailles et d’amitié fraternelle.

    Jean-Michel notre Prieur - évoquant aussi les frères, sœurs et ami(e)s absent(e)s de corps mais présent(e)s d’esprit et de cœur - nous invitait en cette fête liturgique du Bienheureux Charles de Foucauld à entrer dans l’enfouissement de l’Avent et à « voir Dieu en tout être humain ».

    Entrer dans le regard de Dieu et de son Christ, voilà bien ce que cette retraite nous a permis de (re)faire. Cette année, sœur Anne Lécu, dominicaine de la Présentation, qui exerce la médecine en prison, est venue nous dérouler un long fil qui traverse la Bible, de la Genèse à l’Apocalypse.

    2017-12-01-Anne,-JM-et-Manu.jpgL’Évangile de Jean (19, 23-24) nous rapporte que Jésus, en quittant les siens, leur a laissé sa tunique. Et le texte précise un détail inattendu et apparemment anodin : ce vêtement est tissé « d’une seule pièce, à partir du haut »… En tirant sur ce fil, nous voici entraînés à la recherche d’un secret : « À l’heure de sa mort, le Christ laisse à ceux qui sont là une tunique. Sa tunique. …Il nous la laisse. Elle est pour nous. Pour chacun. Car ce qu’il veut, c’est que nous soyons revêtus de sa vie, recouverts, abrités par lui » (Tu as couvert ma honte, Ed. du Cerf).

    La joie
    Dès les premiers versets de la Genèse, Dieu voit que « tout est très bon ». La Bible commence avec la Joie ! La Sagesse - le Verbe - s’écrie au commencement : « Avant les siècles, le Seigneur m’a faite pour lui, depuis toujours. Je faisais ses délices jour après jour, jouant devant lui à tout moment, jouant dans l’univers, sur sa terre, et trouvant mes délices avec les fils des hommes » (Proverbes 8). Dieu éternellement jeune ne se lasse pas de sa création : il joue, il danse ! Et chacun de nous est son délice, sa joie !

    Nous sommes créés à la ressemblance de notre Dieu, nous sommes le cadeau que le Père fait au Fils (Jean 10, 29). Voilà le lieu de notre innocence foncière que rien ne peut atteindre. Voilà notre vocation : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ ! Il nous a bénis… Il nous a choisis, dans le Christ, avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints, immaculés devant lui, dans l’amour » (Eph 1).

    Voilà la bénédiction première, source du salut et cause de notre joie ! « Je mets devant toi la vie ou la mort, la bénédiction ou la malédiction. Choisis donc la vie » (Dt 30, 19)

    La honte
    Le récit de la Genèse nous montre Adam et Eve après la faute, dénudés et honteux. Emberlificotés dans les faussetés d’un dialogue mensonger avec le serpent, ils s’entraccusent et se cachent. Dieu vient à leur recherche et finit par les recouvrir d’une tunique de peau.

    Il y en aura des tuniques dans la Bible : en peau (celle d’Adam, celle qui recouvre la Tente dans le désert, celle d’Elie ou de Jean-Baptiste), précieuses (celle de Joseph, du grand prêtre, de Tamar, du fils prodigue, de Jésus). Il y a là un symbole de la Miséricorde qui - tels les fils de Noé - refuse de « voir la nudité » de l’être humain, ne juge pas et la recouvre.

    Dieu ne veut pas que nous sombrions dans la honte qui nous empêche de vivre. Il a bien fallu qu’un animal meure pour qu’Adam et Eve soient recouverts d’une tunique… Le Christ, l’Agneau de Dieu, est venu pour nous revêtir de Lui-même et vivre ! Pour rejoindre l’être humain honteux, le Christ est descendu plus bas que lui : il s’est tenu du côté des coupables… Et avant de mourir, il a voulu se mettre à genoux devant les siens pour leur laver les pieds - mystère cher à notre Communion Béthanie ! Il rend alors grâces à son Père pour le don qu’Il lui a fait de ses amis et il veut leur rendre leur dignité, leur innocence.

    2017-12-01-avec-la-bougie-de-l'Avent-dans-l'oratoire-où-nous-avons-eu-tous-nos-temps-de-prière.jpgLe jugement
    « Qui regarde vers Lui resplendira, sans ombre ni trouble au visage » (Ps33, 6).
    Nous nous jugeons nous-mêmes. Nous sommes enclins à juger les autres. Dieu, lui, ne juge personne. Un jour, Jésus s’est abaissé vers la femme adultère et lui a apporté le salut, la vie : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va et ne pèche plus »… Les accusateurs de cette pauvre femme, en partant l’un après l’autre, se sont accusés en eux-mêmes et se sont privés d’entendre la parole qui sauve : « Moi non plus, je ne te condamne pas »…

    Le salut
    Et si le salut, c’était simplement de regarder vers Jésus en lui abandonnant notre pauvre vie, nos pauvres œuvres dont Lui seul sait ce qu’elles valent ? En nous reconnaissant vraiment pauvres et en essayant de vivre en conséquence ? En ne jugeant pas « la nudité » de nos frères et sœurs en humanité mais en cherchant à la recouvrir comme le fait le Sauveur ?...

    Voilà le fil de cette retraite. C’est « un peu » du secret de la Révélation, du secret de Dieu… Voilà ce qui a animé nos temps de prière personnelle et en commun. Voilà ce qui a suscité des questions, des partages de vie, évoquant des expériences parfois bien douloureuses… Voilà ce qui a entraîné la danse du Magnificat lors la belle prière de conclusion !

    Le dimanche de l’Avent, dans l’après-midi, il fallait se quitter pour aller en avant ! Vers la confiance audacieuse à laquelle Noël nous appelle ! Merci à Sœur Anne ! Merci à Jean-Michel ! Merci à tou(te)s !

    2017-12-01-couverture-du-livre-d'Anne-Lécu.jpg« Le secret de Dieu, c’est sa Miséricorde… L’urgence du moment, si nous confessons le Christ, c’est de proclamer sa Miséricorde. Devant Lui, nous sommes innocents » (Tu as couvert ma honte, Ed. du Cerf, conclusion).


    Sylvain, ami de la Communion Béthanie

     

  • Pause prière - pause regard du 14 décembre 2017

    La prière est une magnifique respiration…
    Celle d’un cœur qui aime.

    Une voix proclame :
    « Dans le désert dégagez un chemin pour le SEIGNEUR,
    nivelez dans la steppe une chaussée pour notre Dieu.
    Que tout vallon soit relevé,
    que toute montagne et toute colline soient rabaissées,
    que l’éperon devienne une plaine et les mamelons, une trouée !
    Alors la gloire du SEIGNEUR sera dévoilée et
    tous les êtres de chair ensemble verront que la bouche du SEIGNEUR a parlé. ».
    Esaïe 40, 3-5

    Les frères et sœurs de la Communion Béthanie
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    2ème semaine de l'Avent: Préparer

    2017-12-13Jean-Baptiste.jpgPréparer son cœur pour que le Christ y fasse davantage sa demeure.
    Il est venu un jour du temps pour que chacun puisse l’accueillir au plus profond de sa vie et la transforme.
    Préparer c’est offrir toute faiblesse, toute lâcheté, toute souffrance, toute nuit et demander à Jésus de faire sa demeure en elles.
    Préparer, c’est ouvrir ma porte pour que Dieu y vienne.
    Préparer, c’est attendre de lui seul, la justification de ma vie.
    « Préparer les chemins du Seigneur » clame le prophète Isaïe.
    Ouvrir des chemins en son cœur
    Préparer, ce n’est pas s’agiter, c’est plutôt, s’arrêter, se reposer, offrir un espace à Dieu, ouvrir un espace pour entendre la bonne nouvelle qu’il brûle de partager avec moi.
    Oui, préparer son cœur, c’est consentir à sa présence, la désirer.
    Désirer sa présence, désirer son salut.
    Notre monde et nos propres vies ont tant besoin d’être sauvé !
    Alors, Jésus se sentira invité, attendu et n’aura pas crainte de nous déranger !

    Michèle Jeunet Rc

     .

    2017-00-09-Nous-prions.jpgSeigneur, nous te louons pour le don de la vie contemplative dans notre monde, dans notre Église, le don de la vie monastique, le don de la vie érémitique, le don de tous les chercheurs de sens, de tous les chercheurs de Dieu, le don des artistes, des écrivains, des poètes, le don des femmes, des hommes de silence, de compassion, le don de la prière, simple et intense comme un soupir !

    Seigneur, devant toi : nos sœurs et frères du Carmel, en cette fête de saint Jean de la Croix, G. et son épouse M.-A., C., notre ami J. en cet anniversaire de son ordination, A., père J.-P., L., P., A., M., M., D., E., Jean d'Ormesson sur son chemin d'éternité, Johnny Hallyday, sur son chemin d'éternité.

  • Deuxième dimanche de l’Avent 2017

    Cette prière émane d'un jeune frère, membre de Devenir un en Christ, association amie qui souhaite s'unir dans la prière avec les frères et les sœurs de Communion Béthanie en ce temps de l’Avent.

    Commencement de l’Évangile de Jésus Christ Fils de Dieu : Ainsi qu’il est écrit dans le livre du prophète Esaïe,
    Voici, j’envoie mon messager en avant de toi,
    pour préparer ton chemin.
    Une voix crie dans le désert :
    Préparez le chemin du Seigneur,
    rendez droits ses sentiers.
    Jean le Baptiste parut dans le désert, proclamant un baptême de conversion en vue du pardon des péchés. Tout le pays de Judée et tous les habitants de Jérusalem se rendaient auprès de lui ; ils se faisaient baptiser par lui dans le Jourdain en confessant leurs péchés. Jean était vêtu de poil de chameau avec une ceinture de cuir autour des reins ; il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage. Il proclamait : « Celui qui est plus fort que moi vient après moi, et je ne suis pas digne, en me courbant, de délier la lanière de ses sandales. Moi, je vous ai baptisés d’eau, mais lui vous baptisera d’Esprit Saint. »
    Marc 1, 1-8

    Méditation sur l’Évangile du 2ème dimanche de l’avent année B

    Dieu d’amour, j’ai l’ardent désir de préparer mon cœur à t’accueillir au plus profond de mon être. Que mon âme se pare de toutes les bontés que tu m’offres au quotidien afin que je puisse te réserver la meilleure place quand tu viendras frapper à ma porte, toi, le Sauveur de ce monde en souffrance. Je dépose devant toi les fardeaux de ma vie, mes errances du quotidien, tout ce qui me détourne de ton visage attentif bienveillant. Tu connais mes faiblesses alors que parfois, je me voile la face sans vouloir les accepter. Mais j’ai foi en Toi, le Dieu qui pardonne, le Dieu qui m’aime et qui me relève. Accepte mon désir de conversion, que je puisse ainsi marcher à ta suite sur un chemin d’espérance et de paix. Que ton Esprit fasse rejaillir en moi la source de vie qui guide mes pas de baptisé dans le Christ. Qu’il me donne l’espoir d’un jour nouveau, un jour dont la lumière éblouissante viendra éclairer la moindre petite obscurité enfouie dans mon cœur. Cette même lumière qui, en passant à travers ce vitrail de Jean Bazaine, laisse transparaître le dynamisme et de la force dont tu nous fais grâce par le baptême. Que cette force qui m’habite ouvre mon cœur à ta parole et à ton amour afin qu’à mon tour je puisse témoigner de ta miséricorde et de ta bonté auprès de mes frères et sœurs dans le Christ.

    Cyril de DUEC

    2017-12-10-Vitrail-de-Jean-Bazaine-.jpgVitrail de Jean Bazaine (1904-2001) évoquant le baptême – église St Séverin - Paris

  • Pause prière - pause regard du 7 décembre 2017

    La prière est une magnifique respiration…
    Celle d’un cœur qui aime.

    Car voici l’alliance par laquelle je m’allierai avec la maison d’Israël
    après ces jours-là, dit le Seigneur :
    en donnant mes lois,
    c’est dans leur pensée et dans leurs cœurs que je les inscrirai.
    Je deviendrai leur Dieu,
    ils deviendront mon peuple.
    Hébreux 8,10

    Les frères et sœurs de la Communion Béthanie
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    Excusez du peu

    2017-12-07-brume-et-soleil.jpgExcusez du peu, disent-ils.
    Excusez du peu, du petit, du pingre, de l’étroit, du trop juste,
    Excusez du compté, du recompté, du rationné, du ratatiné,
    Excusez de l’étriqué.
    Excusez du gris, excusez du beige, excusez du terne,
    Excusez du mou,
    Excusez des petites pluies chagrines,
    Excusez du brouillard, excusez de nos novembres en mai,
    Excusez de la platitude et de l’ennui.
    Excusez du peu, disent-il.
    Et Dieu, mon Dieu de feu, n’excuse pas.
    Il vient les secouer :
    Vous n’êtes pas le peuple du vide, de l’ennui, du banal, de l’amorti,
    Vous n’êtes pas le peuple du peu,
    Vous êtes mon peuple !
    Ne restez pas confits dans les faux conforts
    Et le trop vrai semblant,
    Sortez de la brume !
    Vous êtes mon peuple,
    Mon peuple que j’appelle pour la lumière du monde,
    Ne cachez pas vos vies sous le boisseau,
    Soyez grands, soyez désirants, soyez vivants,
    Soyez lumineux,
    Soyez, sans excuse aucune, le soleil !

    Le Moineau des mots

    2017-00-09-Nous-prions.jpgJésus exulta de joie sous l'action de l'Esprit-Saint et dit : « Père, Seigneur du Ciel et de la terre, je proclame ta louange ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l'as voulu ainsi dans ta bienveillance »

    Seigneur, devant toi : A., V., C. et sa famille, un prêtre décédé confié à notre prière, M., P., K., D., B., A. sur son chemin d'éternité et sa famille, L., frère B., frère H., S., K. et sa famille, E., G., les personnes en situation de grande précarité, l'association Jeunesse s'engage, les personnes engagées dans des associations caritatives.

  • Premier dimanche de l’Avent 2017

    Cette prière émane d'un jeune frère, membre de Devenir un en Christ, association amie qui souhaite s'unir dans la prière avec les frères et les sœurs de Communion Béthanie en ce temps de l’Avent.

    Ça y est, l'hiver est là.
    2017-12-03-Hiver.jpgLe temps est gris, les arbres se sont séparés de leurs brunes parures, et ce froid humide nous prend aux poumons quand nous quittons nos foyers, tôt le matin, pour aller travailler ou étudier.

    Nous marchons sur ses feuilles mortes qui se disséminent sur les trottoirs, les chemins de nos forêts.
    Nous nous couvrons de lourds manteaux et nous nous camouflons derrière nos écharpes, protégeant nos visages du froid.
    Tout semble s'être éteint autour de nous.

    C'est l'hiver de notre foi.

    Et pourtant.
    Au fond de nous, nous sentons frémir cette délicate sensation que quelque chose de nouveau arrive, quelque chose qui vient à notre secours.
    Quelque chose que nous espérons continuellement.

    Les arbres ne sont pas morts, ils se sont défaits de ce qu'il leur était inutile pour traverser cette épreuve. Ils ont rassemblé toute leur sève au cœur d'eux-mêmes.
    Ils sont revenus à l'essentiel.

    Derrière cette grisaille hivernale se trouve un feu, un brasier d'espérance. Il est en train de franchir toutes les barrières pour nous trouver.
    Mais serons-nous là quand il arrivera ?

    À l'image des baliveaux qui nous entourent, préparons-nous à traverser cette morte-saison, dépouillons-nous de ce qui nous est inutile, revenons au cœur de nos existences.
    Préparons l'arrivée de Celui qui veut nous offrir notre belle place dans ce monde, celle dont nous espérons y trouver la joie, la paix.

    Le plus beau dans tout ça, c'est qu'elle existe. Et Il est notre meilleur guide pour la trouver.
    Ce temps n'a pas vocation à durer, mais à nous faire endurer, pour trouver.

    Chers frères et sœurs, bon temps de l'Avent. Puissions-nous chacun venir à la rencontre de cet ami qui nous veut tant.

    Gauthier