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COMMUNION BÉTHANIE - Page 81

  • Élection du pape François

    Une religieuse franciscaine, amie de notre Communion Béthanie, vient de m'écrire au soir de ce mercredi 13 mars :
    « Joie et action de grâces pour le pape François. Ce nom est une promesse. »

    francois-1er_4.jpgJe fais mienne cette parole.

    Je pense à l'instant à un passage du livre du frère Eloi Leclerc, La sagesse d'un pauvre, livre que je lis chaque année depuis mes 13 ans.

    « Nous devons être au milieu des hommes, des témoins pacifiés du Dieu vivant, des êtres sans convoitises et sans mépris, capables de devenir réellement leurs amis. C'est notre amitié qu'ils attendent, une amitié qui leur fasse sentir qu'ils sont aimés de Dieu et sauvés en Jésus-Christ.
    Le monde est en attente de l'homme fraternel... »

    Notre Communion Béthanie prie en Communion d'Église :
    Que Jésus, à la prière de saint François, donne à Son Église, la pauvreté !
    Elle rayonnera Sa Lumière, douce, humble.
    Sa parole sera cordiale.

    « Si vous restez pauvres, le Seigneur vous bénira », saint François à sainte Claire et aux premières clarisses.


    Votre frère, Jean-Michel+
    prieur de la Communion Béthanie



  • Pause méditation lundi 11 mars 2013

    Quelques paroles... comme un portail de clarté illuminant l'entrée dans la semaine et accompagnant nos pèlerinages intérieurs au lent rythme de la marche.

    Paroles de feu.

    Paroles qui nourrissent.

    Paroles qui saisissent et permettent de faire encore un pas vers la Source de toute Vie.

    Yallah !
    Belle route avec vos sœurs et frères de la Communion Béthanie+


    2013 : Audace et Confiance +

    mère geneviève.jpg

    « Il n'y a qu'une occupation qui peut toujours subsister sous toutes les autres : c'est le nez à nez avec Dieu, au fond de soi-même. »

    Mère Geneviève Gallois, Bénédictine artiste.

  • Pause prière - pause regard, jeudi 7 mars 2013

    La prière n’est pas autre chose qu’une rencontre avec le Christ. Nous nous y entretenons avec Lui comme avec un ami. Pour autant, ce tête-à-tête n’invite ni à l’isolement, ni à la négligence. Il refuse d’exclure autrui… Bien au contraire ! Le monde dans lequel nous vivons, les autres, sont présents dans ce dialogue qui se déroule dans l’intimité de notre prière, riche d’un élan fraternel et universel.

    En effet, notre premier service, en qualité de sœurs et frères de la Communion Béthanie, est la prière quotidienne. A cette occasion, nous Lui présentons notre peuple homosensible et transgenre, comme nous Lui recommandons tous nos frères et sœurs en humanité : leurs attentes, leur espérance ainsi que leurs souffrances. Certes, nous ne sommes pas des spécialistes, mais nous essayons de répondre à nos mesures à cette invitation : « Priez les uns pour les autres. » (Jc 5, 16).

    Ainsi la prière nous relie-t-elle les uns aux autres, de façon discrète mais fructueuse, ouverte à tous comme respectueuse de l’identité – ou du pudique anonymat – de chacun.

    Les sœurs et frères de la Communion Béthanie

    ______________________________________

     

    La terre d'argile,
    est employée pour tourner, pour façonner le vase,
    mais c'est de son vide que dépend son usage.

    Des murs élevés et cimentés, un toit,
    ont fait la maison, la chambre,
    mais c'est leur vide qui permet de les habiter.

    La fenêtre est forte et solide
    pour empêcher le froid d'entrer,
    mais c'est le vide du verre
    qui permet à la lumière d'éclairer.

    Des bois fins, secs et choisis
    ont participé à la construction du violon, du violoncelle,
    mais c'est leur vide qui permet à la musique
    de résonner, de s'envoler
    entre soupirs, pauses et silences.

    Cherche au fond de toi
    les espaces de vide,
    les espaces de silence,
    les espaces d'envie
    qui te permettront de remplir ta vie.

    Jean Humenry


    En ta tendresse infinie, Père, par Jésus le Christ, nous te prions pour P., sa santé, M. et vide.jpgleurs enfants, le père de D. sur son chemin d'éternité, O., B. et J.-D., F., P., L., V., M., les femmes du monde entier en cette journée mondiale des femmes, nos amies du Comité de la Jupe, notre amie F. en sa fête, C., sa famille, S., sa famille éprouvée par la maladie, père B., son ministère, que l'Esprit-Saint souffle sur l'Église en ces jours.



  • Pause méditation lundi 4 mars 2013

    Quelques paroles... comme un portail de clarté illuminant l'entrée dans la semaine et accompagnant nos pèlerinages intérieurs au lent rythme de la marche.

    Paroles de feu.

    Paroles qui nourrissent.

    Paroles qui saisissent et permettent de faire encore un pas vers la Source de toute Vie.

    Yallah !
    Belle route avec vos sœurs et frères de la Communion Béthanie+


    2013 : Audace et Confiance +

    fleur_desert.jpg

    « L'Église de demain devra peut-être se faire véritablement désert. Une Église où tous les jugements de la terre seraient comme balayés par le grand vent des sables et de la miséricorde. »

    Sœur Evangéline, ancienne prieure des diaconesses de Reuilly.

  • Pause prière - pause regard, jeudi 28 février 2013

    La prière n’est pas autre chose qu’une rencontre avec le Christ. Nous nous y entretenons avec Lui comme avec un ami. Pour autant, ce tête-à-tête n’invite ni à l’isolement, ni à la négligence. Il refuse d’exclure autrui… Bien au contraire ! Le monde dans lequel nous vivons, les autres, sont présents dans ce dialogue qui se déroule dans l’intimité de notre prière, riche d’un élan fraternel et universel.

    En effet, notre premier service, en qualité de sœurs et frères de la Communion Béthanie, est la prière quotidienne. A cette occasion, nous Lui présentons notre peuple homosensible et transgenre, comme nous Lui recommandons tous nos frères et sœurs en humanité : leurs attentes, leur espérance ainsi que leurs souffrances. Certes, nous ne sommes pas des spécialistes, mais nous essayons de répondre à nos mesures à cette invitation : « Priez les uns pour les autres. » (Jc 5, 16).

    Ainsi la prière nous relie-t-elle les uns aux autres, de façon discrète mais fructueuse, ouverte à tous comme respectueuse de l’identité – ou du pudique anonymat – de chacun.

    Les sœurs et frères de la Communion Béthanie

    ______________________________________

     

    40 JOURS

    pour regarder les autres,
    pour regarder Dieu,
    pour écouter la Parole du Christ
    et la laisser faire
    son oeuvre de redressement
    au secret de nos désirs,

    40 jours pour être transfiguré,
    40 jours pour grandir avec l'Evangile,
    40 jours pour apprendre à vivre !


    desert 00jpg.jpgEn ta tendresse infinie, Père, par Jésus le Christ, nous te prions pour R., P., sa santé, sa famille, nos ami(e)s de la Conférence catholique des baptisés de France, nos sœurs du Carmel de la Paix, sœur M., nos sœurs du Cénacle, le conseil de notre Communion Béthanie ce 2 mars à Lyon, notre ami R., D., B., C., M., leur santé, J., P., G., la préparation spirituelle du Carrefour des chrétiens inclusifs (CCI) et du week-end de Pentecôte, les membres de la Jeunesse ouvrière chrétienne, M., sœur A., les clarisses de Montbrison, les personnes qui s'engagent, Benoît XVI au terme de son ministère d'évêque de Rome, que l'Eglise écoute l'Esprit-Saint en ce Carême 2013.



  • Pause méditation lundi 25 février 2013

    Quelques paroles... comme un portail de clarté illuminant l'entrée dans la semaine et accompagnant nos pèlerinages intérieurs au lent rythme de la marche.

    Paroles de feu.

    Paroles qui nourrissent.

    Paroles qui saisissent et permettent de faire encore un pas vers la Source de toute Vie.

    Yallah !
    Belle route avec vos sœurs et frères de la Communion Béthanie+


    2013 : Audace et Confiance +

    vaguescoeur.jpg

    « Redescendons de la montagne, pour, comme Jésus, faire "resplendir la vie". Vivons selon ce qu'il nous demande, consentons à notre existence, touchons à ce qui est au plus près de notre originalité et de notre liberté. »

    Fr François-Xavier Ledoux.

  • Pause prière - pause regard, jeudi 21 février 2013

    La prière n’est pas autre chose qu’une rencontre avec le Christ. Nous nous y entretenons avec Lui comme avec un ami. Pour autant, ce tête-à-tête n’invite ni à l’isolement, ni à la négligence. Il refuse d’exclure autrui… Bien au contraire ! Le monde dans lequel nous vivons, les autres, sont présents dans ce dialogue qui se déroule dans l’intimité de notre prière, riche d’un élan fraternel et universel.

    En effet, notre premier service, en qualité de sœurs et frères de la Communion Béthanie, est la prière quotidienne. A cette occasion, nous Lui présentons notre peuple homosensible et transgenre, comme nous Lui recommandons tous nos frères et sœurs en humanité : leurs attentes, leur espérance ainsi que leurs souffrances. Certes, nous ne sommes pas des spécialistes, mais nous essayons de répondre à nos mesures à cette invitation : « Priez les uns pour les autres. » (Jc 5, 16).

    Ainsi la prière nous relie-t-elle les uns aux autres, de façon discrète mais fructueuse, ouverte à tous comme respectueuse de l’identité – ou du pudique anonymat – de chacun.

    Les sœurs et frères de la Communion Béthanie

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    Pour un temps je me tairai,
    du silence, je ferai mon pain
    et de la solitude mon vêtement.

    Ce sera comme en plein désert.

    Sur la route je partirai,
    tes paroles, je les emporterai :
    elles guideront mes pas.

    Ce sera comme le bâton dans la main du voyageur.

    Au pied d'un arbre je m'assoirai,
    sous ton ombre, je choisirai de répondre à ton appel :
    ce sera comme une naissance.

    Dans la nuit, je veillerai,
    devant le feu, je me réchaufferai :
    ce qui t'a mis en colère je le brûlerai.

    Ce sera comme un engagement.

    Au matin je me lèverai,
    apaisé par le souffle de ta parole, j'écouterai.

    Arnaud Favard

    careme3.jpg

    En ta tendresse infinie, Père, par Jésus le Christ, nous te prions pour P., sa santé, sa famille, H., sa recherche d'emploi, les jeunes rejetés par leurs parents parce qu'ils sont homosexuels, leur famille, l'association L. R., les personnes écoutantes, C., sa santé, notre ami W., R. en son anniversaire, sa famille, C., notre amie M., F., L., L., un ami en deuil, R., les personnes en grande solitude, pour que nos actions soient désintéressées, les communautés amies en retraite spirituelle cette semaine, J., C., leur famille, le renouveau de notre Église en ce Carême 2013.


  • Pause méditation lundi 18 février 2013

    Quelques paroles... comme un portail de clarté illuminant l'entrée dans la semaine et accompagnant nos pèlerinages intérieurs au lent rythme de la marche.

    Paroles de feu.

    Paroles qui nourrissent.

    Paroles qui saisissent et permettent de faire encore un pas vers la Source de toute Vie.

    Yallah !
    Belle route avec vos sœurs et frères de la Communion Béthanie+


    2013 : Audace et Confiance +

    marienoel02.jpg

    « Le Christ seul peut entrer "lorsque les portes sont fermées",
    sans effraction, sans ravage.
    »

    Marie-Noël, poète dans Notes intimes.


  • 1er dimanche de Carême : J'aime l’Église

    J'aime l’Église. l’Église qui vit l’Évangile à la manière de Marie de Nazareth !
     
    J'aime l’Église qui suit Marie dans la montagne et part avec elle à la rencontre de la vie.
    Elle rend visite aux femmes et aux hommes de ce temps et, au-delà des stérilités apparentes, elle est à l'affût de ce qui naît, de ce qui est possible, de la vie qui palpite en eux.
     
    J'aime l’Église qui se réjouit et chante.
    Au lieu de se lamenter sur son sort et sur les malheurs de notre monde, elle s'émerveille de ce qui est beau sur la terre et dans le cœ ur de l'humanité. Et elle y voit l’œuvre de notre Dieu.

    careme 2.jpg

    J'aime l’Église qui se sait l'objet d'un amour gratuit.
    J'aime l’Église qui contemple notre Dieu aux entrailles de mère.
    Elle l'a vu, Dieu, sur le pas de la porte, guetter l'improbable retour du fils; elle l'a vu se jeter à son cou, passer à son doigt l'anneau de fête et organiser lui-même la fête des retrouvailles...
    Quand elle feuillette l'album de famille, elle voit Zachée sur son sycomore, Matthieu et les publicains, une femme adultère, une Samaritaine, des étrangers, des lépreux, des mendiants, un prisonnier de droit commun, sur son poteau d'exécution.
    Alors, vous comprenez l’Église que j'aime, ne désespère de personne. Elle « n'éteint pas la mèche qui fume encore ».
    Quand elle trouve quelqu'un sur le bord de la route, blessé par la vie, elle est saisie de compassion. Et avec une infinie délicatesse, une infinie douceur, elle soigne ses plaies. Elle est le port assuré et toujours ouvert.
     
    J'aime l’Église qui ne connaît pas les réponses avant que les questions ne soient posées.
    Son chemin n'est pas tracé d'avance. Elle connaît les doutes et les inquiétudes, la nuit, la solitude. C'est le prix de la confiance.
    Elle participe à la conversation (l’Église de la conversation, cf. Pape Paul VI) et ne prétend pas tout savoir. Elle accepte de chercher.
     
    J'aime l’Église qui habite à Nazareth, dans le silence et la simplicité.
    J'aime l’Église qui n'habite pas dans un château. Sa maison ressemble à toutes les autres. Elle sort de chez elle pour parler avec les autres habitants du village. Elle pleure et se réjouit avec eux. Mais jamais elle ne leur fait la leçon. Elle écoute surtout. Elle fait son marché, elle va chercher l'eau au puits, elle est invitée quand il y a un mariage. C'est là qu'elle rencontre les gens, les petites gens !
    Beaucoup aiment s'asseoir un moment dans sa maison, on y respire une paix...
     
    J'aime l’Église qui se tient au pied de la Croix de Jésus le Christ. J'aime l’Église qui ne se réfugie  pas dans une forteresse, dans une chapelle ou dans un silence prudent quand des femmes, des hommes sont écrasés. Avec un humble courage, elle se tient aux côtés des plus petits, des plus fragiles.
     
    J'aime l’Église qui laisse entrer le Souffle de Pentecôte, le vent qui pousse dehors et qui délie les langues. Et sur la place elle prend la parole. Pas pour asséner une doctrine, pour grossir ses rangs. Elle dit que la promesse est tenue, que le combat est gagné.
    Voici le grand secret qu'elle ne peut que murmurer : l'Amour est plus fort que la mort.
     
    J'aime l’Église qui, tous les soirs, chante le Magnificat. Elle sait où sa joie demeure. Et voici :
    Notre Dieu n'a pas trouvé inhabitable notre monde; il n'a pas trouvé inhabitable les plaies, la méchanceté, la haine, la violence de notre monde.
    C'est là qu'il nous a rejoints. Et là, sur la Croix, nous avons vu la miséricorde, le cœur ouvert de notre Dieu.
     
    J'aime l’Église : entrailles frémissantes.
     
    Aujourd'hui, Jean-Michel, veux-tu être serviteur dans cette Église servante?
    Et toi...?
     


    Dimanche 17 février 2013, premier dimanche de Carême.
     
    Frère Jean-Michel+
    prieur de la Communion Béthanie


  • Pause prière - pause regard, jeudi 14 février 2013

    La prière n’est pas autre chose qu’une rencontre avec le Christ. Nous nous y entretenons avec Lui comme avec un ami. Pour autant, ce tête-à-tête n’invite ni à l’isolement, ni à la négligence. Il refuse d’exclure autrui… Bien au contraire ! Le monde dans lequel nous vivons, les autres, sont présents dans ce dialogue qui se déroule dans l’intimité de notre prière, riche d’un élan fraternel et universel.

    En effet, notre premier service, en qualité de sœurs et frères de la Communion Béthanie, est la prière quotidienne. A cette occasion, nous Lui présentons notre peuple homosensible et transgenre, comme nous Lui recommandons tous nos frères et sœurs en humanité : leurs attentes, leur espérance ainsi que leurs souffrances. Certes, nous ne sommes pas des spécialistes, mais nous essayons de répondre à nos mesures à cette invitation : « Priez les uns pour les autres. » (Jc 5, 16).

    Ainsi la prière nous relie-t-elle les uns aux autres, de façon discrète mais fructueuse, ouverte à tous comme respectueuse de l’identité – ou du pudique anonymat – de chacun.

    Les sœurs et frères de la Communion Béthanie

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    « Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière »,
    Gn 3, 19

    Les cendres rappellent la fragilité de ceux qui marchent.

    Elles disent la fatigue de la route et l'exigence de la traversée.

    Elles font mémoire des coups et des blessures.

    Elles racontent le rameau brûlé du péché.

    Recevoir les cendres, tendre la main, présenter son front,
    c'est dire je suis ouvert, je suis friable, je suis sale, je suis noir,
    je suis poussiéreux, je suis desséché, je trébuche,
    mais je marche.

    Gabriel Ringlet

     

    En ta tendresse infinie, Père, par Jésus le Christ, nous te prions pour M. sur son chemincendres.jpg d'éternité, sa famille, ses ami(e)s en deuil, C., une amie de notre frère M., C., C., M., leur santé, notre ami C. en sa fête, les membres de la Conférence catholique des baptisés de France, S., notre mère B. en sa fête, J., sa santé, O., B., B., L., A., F., B., C., son épouse, ses enfants E., C., notre amie F., son ministère auprès des jeunes, sœur B.-M., sa communauté trinitaire, nos frères dominicains au service du Carême dans la ville, la route de ce Carême 2013, qu'il soit un temps de joie sous Ton Regard, présent dans le secret.