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Pause prière - pause regard - Page 24

  • Pause prière - pause regard du 26 mars 2015

    La prière n’est pas autre chose qu’une rencontre avec le Christ. Nous nous y entretenons avec Lui comme avec un ami. Pour autant, ce tête-à-tête n’invite ni à l’isolement, ni à la négligence. Il refuse d’exclure autrui… Bien au contraire ! Le monde dans lequel nous vivons, les autres, sont présents dans ce dialogue qui se déroule dans l’intimité de notre prière, riche d’un élan fraternel et universel. 


    En effet, notre premier service, en qualité de sœurs et frères de la Communion Béthanie, est la prière quotidienne. À cette occasion, nous Lui présentons notre peuple homosensible et transgenre, comme nous Lui recommandons tous nos frères et sœurs en humanité : leurs attentes, leur espérance ainsi que leurs souffrances. Certes, nous ne sommes pas des spécialistes, mais nous essayons de répondre à nos mesures à cette invitation : « Priez les uns pour les autres » (Jc 5, 16). 

    Ainsi la prière nous relie-t-elle les uns aux autres, de façon discrète mais fructueuse, ouverte à tous comme respectueuse de l’identité – ou du pudique anonymat – de chacun.

    Les sœurs et frères de la Communion Béthanie
    _______________________________________

    2015-03-26-flamme-vacillante.jpgQuand le Christ te rencontre,
    Tu ne t’y attends pas.
    Tu rêves, tu vis, tu cours,
    Sans savoir où parfois.
    Et puis un jour tu sens que le Christ est là.

    Il est sûrement venu quand tu ne l’attendais pas
    Il t’a peut-être fait signe et tu ne le voyais pas.
    Son souffle imprévisible est descendu sur toi
    Et dépose en ton cœur cette brise qui fait revivre.

    Mais si le Christ arrive, qu’il sent que tu es là
    Pour accueillir de lui le brasier de la foi,
    Il allume une flamme et ne l’éteindra pas. 
    Précieuse, tellement fragile,
    Peut-être qu’elle vacillera, mais chaque jour
    Dans ta vie, patiemment tu pourras la nourrir
    D’huile de paix, de pardon et de joie
    En pressant tendrement les fruits du Christ amour.

    Écoute sa parole et elle t’éclairera, fais confiance
    Laisse germer les graines qu’elles plantent en toi.

    La récolte sera riche, car oui tu répondras
    Et le Christ Vivant viendra porter sa croix
    Comme toi tu as porté celle de l’attente,
    De la peur, que ta vie ne sache plus prendre un sens.

    Mais le Christ nous dit «Cherchez et vous trouverez »

    Florence Melon, France

    0000-Prière.jpgEn ta tendresse infinie, Père, par Jésus le Christ, nous te prions pour nos sœurs carmélites de Mazille, en action de grâce pour la nouvelle sœur prieure du Carmel de la paix, B., père P., le diocèse de Savoie en cette fête de saint Amédée, la préparation spirituelle du week-end avec nos ami(es) transgenres à saint Hugues de Biviers, les catéchumènes, les communautés chrétiennes en ces fêtes pascales, nos sœurs et frères chrétiens en Orient, frère E., les artisans du dialogue interreligieux.




  • Pause prière - pause regard du 19 mars 2015

    La prière n’est pas autre chose qu’une rencontre avec le Christ. Nous nous y entretenons avec Lui comme avec un ami. Pour autant, ce tête-à-tête n’invite ni à l’isolement, ni à la négligence. Il refuse d’exclure autrui… Bien au contraire ! Le monde dans lequel nous vivons, les autres, sont présents dans ce dialogue qui se déroule dans l’intimité de notre prière, riche d’un élan fraternel et universel. 


    En effet, notre premier service, en qualité de sœurs et frères de la Communion Béthanie, est la prière quotidienne. À cette occasion, nous Lui présentons notre peuple homosensible et transgenre, comme nous Lui recommandons tous nos frères et sœurs en humanité : leurs attentes, leur espérance ainsi que leurs souffrances. Certes, nous ne sommes pas des spécialistes, mais nous essayons de répondre à nos mesures à cette invitation : « Priez les uns pour les autres » (Jc 5, 16). 

    Ainsi la prière nous relie-t-elle les uns aux autres, de façon discrète mais fructueuse, ouverte à tous comme respectueuse de l’identité – ou du pudique anonymat – de chacun.

    Les sœurs et frères de la Communion Béthanie
    _______________________________________

    2015-03-19-plongeur.jpgChaque être porte en lui-même une part de résurrection.
    Chaque être peut nous enrichir,
    À condition de plonger en lui
    Dans ce qu’il y a de beau, de meilleur,
    De lumineux, de divin.
    Malheureusement, nous épluchons
    D’abord les ténèbres de l’autre.
    Et nous en restons là.

    Le Christ est là, dans chaque être,
    Enfoui, prêt à se faire reconnaître,
    Et nous passons sans le voir.
    Nous manquons la rencontre souvent,
    Pris par notre égoïsme, nos refus,
    Nos barrières, nos intolérances, nos rejets.

    Nous avons besoin de demander
    Dans notre prière le regard du Christ.
    Il plongeait dans les êtres avec une telle intensité,
    Que personne n’oubliait jamais plus ce regard.
    Et en vivait.

    Le Christ ressuscité a besoin de notre regard
    De tendresse et de miséricorde
    Pour aborder chaque être.

    Plonger dans ce que chaque personne a de meilleur,
    C’est recevoir une parcelle de la lumière du Ressuscité.

    Guy Gilbert



    0000-Prière.jpgEn ta tendresse infinie, Père, par Jésus le Christ, nous te prions pour M. et son cousin très gravement blessé ainsi que leur famille, les communautés, les personnes qui vivent dans le rayonnement de saint Joseph, A. en sa fête, nos sœurs franciscaines en Afrique, sœur A.-M. et sa communauté de religieuses clarisses, M.-H., M. et sa mission pastorale, sœur M., nos sœurs du Cénacle, en action de grâce pour l'annonce de l'année jubilaire de la Miséricorde, François notre pape, les artisans de paix, en notre monde, en nos Églises.

  • Pause prière - pause regard du 12 mars 2015

    La prière n’est pas autre chose qu’une rencontre avec le Christ. Nous nous y entretenons avec Lui comme avec un ami. Pour autant, ce tête-à-tête n’invite ni à l’isolement, ni à la négligence. Il refuse d’exclure autrui… Bien au contraire ! Le monde dans lequel nous vivons, les autres, sont présents dans ce dialogue qui se déroule dans l’intimité de notre prière, riche d’un élan fraternel et universel. 


    En effet, notre premier service, en qualité de sœurs et frères de la Communion Béthanie, est la prière quotidienne. À cette occasion, nous Lui présentons notre peuple homosensible et transgenre, comme nous Lui recommandons tous nos frères et sœurs en humanité : leurs attentes, leur espérance ainsi que leurs souffrances. Certes, nous ne sommes pas des spécialistes, mais nous essayons de répondre à nos mesures à cette invitation : « Priez les uns pour les autres » (Jc 5, 16). 

    Ainsi la prière nous relie-t-elle les uns aux autres, de façon discrète mais fructueuse, ouverte à tous comme respectueuse de l’identité – ou du pudique anonymat – de chacun.

    Les sœurs et frères de la Communion Béthanie
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    2015-03-12-Visages.jpgSache enfin que chaque visage est un miracle. Il est unique.
    Tu ne rencontreras jamais deux visages absolument identiques.
    Qu'importe la beauté ou la laideur. 
    Ce sont des choses relatives.
    Chaque visage est le symbole de la vie. 
    Toute vie mérite le respect.
    Personne n'a le droit d'humilier une autre personne.
    Chacun a droit à sa dignité. 
    En respectant un être,
    on rend hommage, à travers lui,
    à la vie dans tout ce qu'elle a de beau,
    de merveilleux, de différent, d'inattendu. 
    On témoigne du respect pour soi-même
    en traitant les autres dignement.

    Tahar Ben Jelloun


    0000-Prière.jpgEn ta tendresse infinie, Père, par Jésus le Christ, nous te prions pour notre frère P. en sa fête, nos amis Patrice et Joël, M.-T. sur son chemin d'éternité et sa famille, A., P., M., M. sur son chemin d'éternité, N., M., A., S., T., L., A., les personnes victimes de la violence en notre monde, la paix et la réconciliation.

  • Pause prière - pause regard du 26 février 2015

    La prière n’est pas autre chose qu’une rencontre avec le Christ. Nous nous y entretenons avec Lui comme avec un ami. Pour autant, ce tête-à-tête n’invite ni à l’isolement, ni à la négligence. Il refuse d’exclure autrui… Bien au contraire ! Le monde dans lequel nous vivons, les autres, sont présents dans ce dialogue qui se déroule dans l’intimité de notre prière, riche d’un élan fraternel et universel.


    En effet, notre premier service, en qualité de sœurs et frères de la Communion Béthanie, est la prière quotidienne. À cette occasion, nous Lui présentons notre peuple homosensible et transgenre, comme nous Lui recommandons tous nos frères et sœurs en humanité : leurs attentes, leur espérance ainsi que leurs souffrances. Certes, nous ne sommes pas des spécialistes, mais nous essayons de répondre à nos mesures à cette invitation : « Priez les uns pour les autres » (Jc 5, 16).

    Ainsi la prière nous relie-t-elle les uns aux autres, de façon discrète mais fructueuse, ouverte à tous comme respectueuse de l’identité – ou du pudique anonymat – de chacun.

    Les sœurs et frères de la Communion Béthanie
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    Seigneur, tu t'es retiré au désert
    pour discerner les chemins
    qui s'offraient à toi.
    Et tu as choisi de vivre non comme un dieu,
    débarrassé des fragilités humaines,
    mais comme un homme, au milieu des hommes.

    desert prière.jpgNous aussi, parfois,
    nous nous retrouvons au désert.
    Tout nous semble si dur, si aride :
    autour de nous, et en nous.
    Alors mes projets humains me semblent dérisoires
    et mes certitudes d'hier me filent entre les doigts
    comme du sable.

    Seigneur, quand tu es passé par le désert,
    tu y as tracé des chemins ô combien risqués.
    Ces chemins t'ont mené à la Croix
    mais ils nous ouvrent
    à l'Espérance, à la Liberté, à l'Amour.

    Au cœur de nos déserts,
    faits de nos fragilités et de nos doutes,
    tu nous invites, Seigneur,
    à cheminer et à lutter avec les autres hommes
    et à ouvrir des brèches
    sur cette Espérance que tu nous proposes.

    mains cb.jpgEn ta tendresse infinie, Père, par Jésus le Christ, nous te prions pour :
    F., sur son chemin d'éternité, B., son mari, J., S., C., F. et A., au jour de leur mariage, C., N., A., B., sur son chemin d'éternité, ses trois enfants, sa famille et ses ami.e.s, M. chez son fils, les enfants placés en souffrance, le père de J.-L., sur son chemin d'éternité, père H., son service à la basilique N.-D. des V., le week-end de prière au Carmel de Flavignerot, B., notre sœur, M., notre frère, frère M.-A.



  • Pause prière - pause regard du 19 février 2015

    La prière n’est pas autre chose qu’une rencontre avec le Christ. Nous nous y entretenons avec Lui comme avec un ami. Pour autant, ce tête-à-tête n’invite ni à l’isolement, ni à la négligence. Il refuse d’exclure autrui… Bien au contraire ! Le monde dans lequel nous vivons, les autres, sont présents dans ce dialogue qui se déroule dans l’intimité de notre prière, riche d’un élan fraternel et universel.


    En effet, notre premier service, en qualité de sœurs et frères de la Communion Béthanie, est la prière quotidienne. À cette occasion, nous Lui présentons notre peuple homosensible et transgenre, comme nous Lui recommandons tous nos frères et sœurs en humanité : leurs attentes, leur espérance ainsi que leurs souffrances. Certes, nous ne sommes pas des spécialistes, mais nous essayons de répondre à nos mesures à cette invitation : « Priez les uns pour les autres » (Jc 5, 16).

    Ainsi la prière nous relie-t-elle les uns aux autres, de façon discrète mais fructueuse, ouverte à tous comme respectueuse de l’identité – ou du pudique anonymat – de chacun.

    Les sœurs et frères de la Communion Béthanie
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    Entrer en Carême, c'est ouvrir sa porte
    et réapprendre à bouger, à se déplacer, à vivre.
    C'est refuser de rester figé dans ses positions,
    ses dogmes ou ses certitudes absolues.

    Entrer en Carême, c'est aussi changer de cap.
    Mettre le cap sur Dieu en se laissant déranger
    par les coutumes des autres, leurs idées,
    leurs habitudes, leurs langues.
    Se laisser surprendre par la musique de l'autre,
    qui dit un autre rythme, un autre temps,
    une autre chanson.

    careme_desert.jpgEntrer en Carême, c'est aussi se mettre à l'écoute
    de la Parole, celle qui, au milieu des bavardages,
    nous touche au cœur et nous arrache
    non une larme, un billet de banque ou un chèque,
    mais un geste de pardon, d'amour ou de paix.

    Entrer en Carême, c'est se mettre à l'écoute
    de la réussite de Dieu, celle qui accepte la blessure,
    celle qui ne profite pas de l'échec du faible,
    celle qui n'exploite pas la naïveté
    ou la sueur du faible.

    Entrer en Carême, c'est se mettre à l'écoute
    de l'amour de Dieu.
    Pas un amour maquignon qui ne tient compte
    que du tour de taille, de la beauté des yeux
    ou du regard.
    Un amour qui vous apprend à lire autrement,
    à parler, à partager, à se rencontrer autrement.

    Robert Riber

     

    mains cb.jpgEn ta tendresse infinie, Père, par Jésus le Christ, nous te prions pour :
    I., J.-N., sur son chemin d'éternité, O. son compagnon, si durement éprouvé,
    F., sa santé, notre frère P., sa famille, T., C., D., A., L., S., la préparation spirituelle du prochain Carrefour des Chrétiens Inclusifs, en action de grâce pour notre nouvelle sœur en alliance, sœur Chantal, en action de grâce pour notre Conseil du week-end des 14 et 15 février, que notre Carême 2015 soit vraie conversion à l'Évangile.

     

     

  • Pause prière - pause regard du 12 février 2015

    La prière n’est pas autre chose qu’une rencontre avec le Christ. Nous nous y entretenons avec Lui comme avec un ami. Pour autant, ce tête-à-tête n’invite ni à l’isolement, ni à la négligence. Il refuse d’exclure autrui… Bien au contraire ! Le monde dans lequel nous vivons, les autres, sont présents dans ce dialogue qui se déroule dans l’intimité de notre prière, riche d’un élan fraternel et universel.


    En effet, notre premier service, en qualité de sœurs et frères de la Communion Béthanie, est la prière quotidienne. À cette occasion, nous Lui présentons notre peuple homosensible et transgenre, comme nous Lui recommandons tous nos frères et sœurs en humanité : leurs attentes, leur espérance ainsi que leurs souffrances. Certes, nous ne sommes pas des spécialistes, mais nous essayons de répondre à nos mesures à cette invitation : « Priez les uns pour les autres » (Jc 5, 16).

    Ainsi la prière nous relie-t-elle les uns aux autres, de façon discrète mais fructueuse, ouverte à tous comme respectueuse de l’identité – ou du pudique anonymat – de chacun.

    Les sœurs et frères de la Communion Béthanie
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    En lisant ce texte de la vocation d’Abraham, tu peux entendre le Seigneur t’appeler, aujourd’hui.

    Abraham.jpgComme à Abraham, il te demande de te mettre en route…
    pour aller où tu ne sais pas,
    pour te rendre où peut-être tu ne voudrais pas aller…

    Mais pas d’inquiétude !
    Car le Seigneur te donnera de répondre…
    Il t’accompagnera et ne te laissera jamais tomber !

    Le Seigneur t’appelle, aujourd’hui,

    pour que tu ailles plus loin dans ta relation avec lui,
    même si tu ne sais pas jusqu’où il te faudra aller...

    Alors bien sûr, pour aller plus loin,
    il te faudra quitter des habitudes, des préjugés, des manières de vivre…

    Mais tu ne dois pas t’arrêter au verbe « quitter »…, ni avoir peur…
    Car le Seigneur t’invite à venir plus près de lui…

    Il t’appelle pour que tu te laisses aimer par Lui.

    Et c’est lui, le Seigneur, qui fera en toi ce qui est nécessaire pour que tu puisses répondre à cet appel !
    Il se peut que tu doives quitter quelque chose,
    mais c’est toujours pour aller vers plus d’amour.

     

     

    mains cb.jpgEn ta tendresse infinie, Père, par Jésus le Christ, nous te prions pour :
    F., sa famille, F., sa santé, J.-L., sur son chemin d'éternité, notre frère P., sa famille, S., notre frère M., son travail d'infirmier, N., sur son chemin d'éternité, sa famille, notre mère B. d. J., en sa fête, sœur M.-C., D., Angelo, notre amie B., en sa fête, H., C., la paix, la réconciliation dans notre monde, que se lève des artisans de paix, des passerelles de réconciliation.

     

     

  • Pause prière - pause regard du 5 février 2015

    La prière n’est pas autre chose qu’une rencontre avec le Christ. Nous nous y entretenons avec Lui comme avec un ami. Pour autant, ce tête-à-tête n’invite ni à l’isolement, ni à la négligence. Il refuse d’exclure autrui… Bien au contraire ! Le monde dans lequel nous vivons, les autres, sont présents dans ce dialogue qui se déroule dans l’intimité de notre prière, riche d’un élan fraternel et universel. 


    En effet, notre premier service, en qualité de sœurs et frères de la Communion Béthanie, est la prière quotidienne. À cette occasion, nous Lui présentons notre peuple homosensible et transgenre, comme nous Lui recommandons tous nos frères et sœurs en humanité : leurs attentes, leur espérance ainsi que leurs souffrances. Certes, nous ne sommes pas des spécialistes, mais nous essayons de répondre à nos mesures à cette invitation : « Priez les uns pour les autres » (Jc 5, 16). 

    Ainsi la prière nous relie-t-elle les uns aux autres, de façon discrète mais fructueuse, ouverte à tous comme respectueuse de l’identité – ou du pudique anonymat – de chacun.

    Les sœurs et frères de la Communion Béthanie
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    2015-02-05-oui-non.jpgJe ne sais pas dire « non »… Je n’arrive pas à dire « non ».
    Que de fois avons-nous entendu ces expressions ou les avons-nous utilisées nous-mêmes ! Serait-ce que nous avons été éduqués à dire « oui » ? La tradition chrétienne, depuis les nombreux « oui » de la Bible, ceux de l’appel à la vocation prophétique comme le « oui » de Marie à l’annonciation nous façonne encore aujourd’hui.

    Pour autant, j’aime bien aussi la rencontre de Jésus avec cet homme invité à le suivre qui « s’en alla tout triste car il avait de grands biens ». À sa manière, il a su, il a pu dire « non ». Je vois là le signe de la liberté que suscite Jésus en chacun de ses interlocuteurs. Il n’est pas un gourou. Il ne force personne à le suivre. Face à son message, il laisse à chacun la possibilité de dire « oui » ou « non » !

    Peut-être avons-nous en tête que dire « oui » c’est plus facile, c’est moins risqué. Ça paraît plus gratifiant car on doit faire plaisir à l’autre. En réalité, n’est-ce pas la pente facile pour cultiver sa propre satisfaction et bichonner son « moi » ?

    Dire « oui » n’est-ce pas vouloir à tout prix, être aimé de tout le monde ? Pure illusion, très certainement. Être aimé de tous, c’est n’être aimé de personne, c’est perdre sa personnalité. Très certainement la peur de dire « non » vient de la peur de couper les relations. On veut tellement vivre la fusion que le « oui »  est plus rassurant ! Comme si on pouvait être en harmonie avec tout le monde.

    Au contraire, dire « non » c’est vouloir instaurer une relation dans un climat de vérité qui nous délivre des faux-semblants, des fausses relations qui ne résistent pas au temps. Dire « non » c’est, aussi, affirmer sa propre personnalité ; c’est être « auteur » de soi-même.

    C’est plutôt la peur de se confronter, de « se » dire en vérité qui conduit à la perte de la relation. L’échange et le débat font la richesse de la confrontation. Ils sont le lieu privilégié pour mesurer nos propres capacités, pour prendre actes de nos propres convictions comme pour apprivoiser nos faiblesses. De la confrontation naît une meilleure rencontre avec soi-même.

    N’est-ce pas un chemin exigeant : il prend en compte la différence ?
    N’est-il pas celui qui conduit à « faire la vérité » ?
    Sommes-nous prêts à entendre quelqu’un nous dire « non » ?
    Sommes-nous suffisamment en harmonie avec nous-mêmes pour dire « non » ?

     

    Texte trouvé dans une église


    0000-Prière.jpgEn ta tendresse infinie, Père, par Jésus le Christ, nous te prions pour notre ami R. et sa grand-mère G. et G. et  toute leur famille, D., le petit J. sur son chemin d'éternité, le rétablissement de son papa N. et leur famille, notre frère M.-J. en son anniversaire, nos sœurs moniales en cette fête de sainte Scolastique, G., P., notre sœur A.-M. qui nous accompagnera en ce Carême 2015 en action de grâce.

     

     

  • Pause prière - pause regard du 29 janvier 2015

    La prière n’est pas autre chose qu’une rencontre avec le Christ. Nous nous y entretenons avec Lui comme avec un ami. Pour autant, ce tête-à-tête n’invite ni à l’isolement, ni à la négligence. Il refuse d’exclure autrui… Bien au contraire ! Le monde dans lequel nous vivons, les autres, sont présents dans ce dialogue qui se déroule dans l’intimité de notre prière, riche d’un élan fraternel et universel. 


    En effet, notre premier service, en qualité de sœurs et frères de la Communion Béthanie, est la prière quotidienne. À cette occasion, nous Lui présentons notre peuple homosensible et transgenre, comme nous Lui recommandons tous nos frères et sœurs en humanité : leurs attentes, leur espérance ainsi que leurs souffrances. Certes, nous ne sommes pas des spécialistes, mais nous essayons de répondre à nos mesures à cette invitation : « Priez les uns pour les autres » (Jc 5, 16). 

    Ainsi la prière nous relie-t-elle les uns aux autres, de façon discrète mais fructueuse, ouverte à tous comme respectueuse de l’identité – ou du pudique anonymat – de chacun.

    Les sœurs et frères de la Communion Béthanie
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    2015-01-29-Mahatma-Gandhi.jpg
    Je ne suis pas un homme de lettres
    ou de science
    Je prétends humblement être
    Un homme de prière...
    C’est la prière qui a sauvé ma vie.
    Sans la prière, j’aurais depuis longtemps
    perdu la raison.
    Si je n’ai pas perdu la paix de l’âme,
    Malgré toutes les épreuves,
    C’est que cette paix vient de la prière.
    On peut vivre quelques jours
    sans manger, mais non sans prier.
    La prière est la clé du matin et le verrou du soir.
    La prière c’est cette alliance sacrée
    Entre Dieu et les hommes
    Pour obtenir d’être délivré
    Des griffes du prince des ténèbres.
    Nous devons choisir :
    Nous allier aux forces du mal
    Ou, au contraire, aux forces du bien !
    Voilà mon témoignage personnel :
    Que chacun tente l’expérience
    Et il trouvera que la prière quotidienne
    Ajoute quelque chose de neuf à sa vie,
    Quelque chose qui n’a d’équivalent
    Nulle part ailleurs...

    Mahatma Gandhi

    0000-Prière.jpgEn ta tendresse infinie, Père, par Jésus le Christ, nous te prions pour A., C., J.-L., toute la famille de notre frère P., frère J.-L., frère G., les personnes âgées en grande solitude, le service des petites sœurs des pauvres, notre frère P. et sa famille, N., F. et A. et la préparation spirituelle de leur mariage, nos prochaines rencontres au Carmel de Flavignerot, au Cénacle de Versailles, à saint Hugues de Biviers.

  • Pause prière - pause regard du 22 janvier 2015

    La prière n’est pas autre chose qu’une rencontre avec le Christ. Nous nous y entretenons avec Lui comme avec un ami. Pour autant, ce tête-à-tête n’invite ni à l’isolement, ni à la négligence. Il refuse d’exclure autrui… Bien au contraire ! Le monde dans lequel nous vivons, les autres, sont présents dans ce dialogue qui se déroule dans l’intimité de notre prière, riche d’un élan fraternel et universel. 


    En effet, notre premier service, en qualité de sœurs et frères de la Communion Béthanie, est la prière quotidienne. À cette occasion, nous Lui présentons notre peuple homosensible et transgenre, comme nous Lui recommandons tous nos frères et sœurs en humanité : leurs attentes, leur espérance ainsi que leurs souffrances. Certes, nous ne sommes pas des spécialistes, mais nous essayons de répondre à nos mesures à cette invitation : « Priez les uns pour les autres » (Jc 5, 16). 

    Ainsi la prière nous relie-t-elle les uns aux autres, de façon discrète mais fructueuse, ouverte à tous comme respectueuse de l’identité – ou du pudique anonymat – de chacun.

    Les sœurs et frères de la Communion Béthanie
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    Tu es loin

    2015-01-22-Enfant-prodigue.jpgSeigneur, comment te dire notre solitude ?
    Tu es loin, si loin.....
    Sans y prendre garde, petit à petit,
    nous nous sommes habitués à vivre entre nous.
    Où es-tu Seigneur ? Il fait froid, sans toi.

    Sur le tableau souvent noir de nos vies et de celles de nos frères,
    aucun éclat, aucune couleur ne luit.
    Tu es si loin.......
    Comment te dire notre quête de toi ?
    Nous n’attendons plus la présence et la lumière de ta parole.
    Où es-tu Seigneur ? Il fait froid, sans toi !

    Notre peau s'est épaissie, Seigneur :
    il fallait protéger nos blessures.
    Comment te dire nos cœurs glacés ?
    Nous ne savons plus rien de ton soleil de justice.
    Il fait froid sans toi.

    Fais-nous revenir, Seigneur, revenir à la vie,
    revenir à toi, aux autres,
    Aux chaudes couleurs de ta présence.
    Ô notre Père, fais-nous revenir !

    Lytta Basset


    0000-Prière.jpgEn ta tendresse infinie, Père, par Jésus le Christ, nous te prions pour Père P., Père Y., les diocèses de Savoie, en cette fête de saint François de Sales, C., H., l'unité de nos Églises, les artisans de réconciliation, Frère A. et nos frères de la communauté de Taizé, Sœur M. et nos sœurs diaconesses de Reuilly, A. et ses parents, notre ami T. en deuil, un prêtre, sur son chemin d'éternité, confié à notre prière.

     

     

  • Pause prière - pause regard du 15 janvier 2015

    La prière n’est pas autre chose qu’une rencontre avec le Christ. Nous nous y entretenons avec Lui comme avec un ami. Pour autant, ce tête-à-tête n’invite ni à l’isolement, ni à la négligence. Il refuse d’exclure autrui… Bien au contraire ! Le monde dans lequel nous vivons, les autres, sont présents dans ce dialogue qui se déroule dans l’intimité de notre prière, riche d’un élan fraternel et universel. 


    En effet, notre premier service, en qualité de sœurs et frères de la Communion Béthanie, est la prière quotidienne. À cette occasion, nous Lui présentons notre peuple homosensible et transgenre, comme nous Lui recommandons tous nos frères et sœurs en humanité : leurs attentes, leur espérance ainsi que leurs souffrances. Certes, nous ne sommes pas des spécialistes, mais nous essayons de répondre à nos mesures à cette invitation : « Priez les uns pour les autres » (Jc 5, 16). 

    Ainsi la prière nous relie-t-elle les uns aux autres, de façon discrète mais fructueuse, ouverte à tous comme respectueuse de l’identité – ou du pudique anonymat – de chacun.

    Les sœurs et frères de la Communion Béthanie
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    2015-01-15-Tu-ne-te-feras-pas-d’image-taillée….jpg« Tu ne te feras pas d’image taillée… »
    ni de Dieu, ni de quoi que ce soit.
    Tu ne figeras pas Dieu dans une image…
    Pourtant, chaque mot que nous prononçons sur lui
    et chaque nom que nous lui donnons : Éternel, Seigneur, Père…
    deviennent des images où nous limitons sa vie, sa gloire, son amour.

    « Tu ne te feras pas d’image taillée… »
    ni de Dieu, ni des autres.
    Pourtant, quelques mots suffisent pour dépeindre une personne,
    tailler une réputation, se forger une opinion, ciseler un portrait,
    couler l’autre… dans un moule.
    C’est facile, tellement facile de se tailler une image de l’autre,
    en se fiant aux apparences et aux bavardages,
    en restant aux premières impressions,
    en le figeant dans un épisode de sa vie ou dans l’échec d’une rencontre.

    « Tu ne te feras pas d’image taillée… »
    ni de Dieu, ni des autres, ni de toi-même.
    Car chacun forge sa propre image.
    Comment alors discerner le visage sous le masque,
    la fragilité sous l’assurance,
    la blessure sous la gouaille,
    la tendresse sous la froideur ?
    Il est difficile de casser les images que l’on s’est faites des autres,
    d’aller vers l’autre et de lui dire :
    « C’est toi que je veux rencontrer et connaître,
    et non l’image qu’on m’a donnée de toi,
    et non l’image que tu donnes de toi ».

    Il est difficile de briser l’image que les autres se font de nous,
    ou que nous avons voulu donner de nous-mêmes,
    d’aller vers l’autre et de lui dire :
    « Oublie les images que tu as de moi.
    Rencontrons-nous vraiment.
    Connais-moi tel que je suis ».

    Page Facebook de Nadine Heller, pasteure.

    0000-Prière.jpgEn ta tendresse infinie, Père, par Jésus le Christ, nous te prions pour P. et sa santé, S. et F. en leur fête, notre sœur M.-A. en sa fête, A., M.-A., N., S. sur son chemin d'éternité, P. sur son chemin d'éternité, T. et sa maman sur son chemin d’éternité, nos ami(es) juifs, nos ami(es) musulmans, les migrants et les réfugiés en cette journée mondiale du 18 janvier, l'unité des chrétiens,

    Jean Cabut, Georges Wolinski, Stéphane Charbonnier, Bernard Verlhac, Philippe Honoré, Bernard Maris, Elsa Cayat, Franck Brinsolaro, Ahmed Merabet, Frederic Boisseau, Michel Renaud, Mustapha Ourrad, Yohan Cohen, Yoav Hattab, Philippe Braham, François-Michel Saada, Clarissa, Jean-Philippe, les terroristes, tous sur leur chemin d'éternité.