Pause prière - pause regard du 15 janvier 2015 (jeudi, 15 janvier 2015)
La prière n’est pas autre chose qu’une rencontre avec le Christ. Nous nous y entretenons avec Lui comme avec un ami. Pour autant, ce tête-à-tête n’invite ni à l’isolement, ni à la négligence. Il refuse d’exclure autrui… Bien au contraire ! Le monde dans lequel nous vivons, les autres, sont présents dans ce dialogue qui se déroule dans l’intimité de notre prière, riche d’un élan fraternel et universel.
En effet, notre premier service, en qualité de sœurs et frères de la Communion Béthanie, est la prière quotidienne. À cette occasion, nous Lui présentons notre peuple homosensible et transgenre, comme nous Lui recommandons tous nos frères et sœurs en humanité : leurs attentes, leur espérance ainsi que leurs souffrances. Certes, nous ne sommes pas des spécialistes, mais nous essayons de répondre à nos mesures à cette invitation : « Priez les uns pour les autres » (Jc 5, 16).
Ainsi la prière nous relie-t-elle les uns aux autres, de façon discrète mais fructueuse, ouverte à tous comme respectueuse de l’identité – ou du pudique anonymat – de chacun.
Les sœurs et frères de la Communion Béthanie
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« Tu ne te feras pas d’image taillée… »
ni de Dieu, ni de quoi que ce soit.
Tu ne figeras pas Dieu dans une image…
Pourtant, chaque mot que nous prononçons sur lui
et chaque nom que nous lui donnons : Éternel, Seigneur, Père…
deviennent des images où nous limitons sa vie, sa gloire, son amour.
« Tu ne te feras pas d’image taillée… »
ni de Dieu, ni des autres.
Pourtant, quelques mots suffisent pour dépeindre une personne,
tailler une réputation, se forger une opinion, ciseler un portrait,
couler l’autre… dans un moule.
C’est facile, tellement facile de se tailler une image de l’autre,
en se fiant aux apparences et aux bavardages,
en restant aux premières impressions,
en le figeant dans un épisode de sa vie ou dans l’échec d’une rencontre.
« Tu ne te feras pas d’image taillée… »
ni de Dieu, ni des autres, ni de toi-même.
Car chacun forge sa propre image.
Comment alors discerner le visage sous le masque,
la fragilité sous l’assurance,
la blessure sous la gouaille,
la tendresse sous la froideur ?
Il est difficile de casser les images que l’on s’est faites des autres,
d’aller vers l’autre et de lui dire :
« C’est toi que je veux rencontrer et connaître,
et non l’image qu’on m’a donnée de toi,
et non l’image que tu donnes de toi ».
Il est difficile de briser l’image que les autres se font de nous,
ou que nous avons voulu donner de nous-mêmes,
d’aller vers l’autre et de lui dire :
« Oublie les images que tu as de moi.
Rencontrons-nous vraiment.
Connais-moi tel que je suis ».
Page Facebook de Nadine Heller, pasteure.
En ta tendresse infinie, Père, par Jésus le Christ, nous te prions pour P. et sa santé, S. et F. en leur fête, notre sœur M.-A. en sa fête, A., M.-A., N., S. sur son chemin d'éternité, P. sur son chemin d'éternité, T. et sa maman sur son chemin d’éternité, nos ami(es) juifs, nos ami(es) musulmans, les migrants et les réfugiés en cette journée mondiale du 18 janvier, l'unité des chrétiens,
Jean Cabut, Georges Wolinski, Stéphane Charbonnier, Bernard Verlhac, Philippe Honoré, Bernard Maris, Elsa Cayat, Franck Brinsolaro, Ahmed Merabet, Frederic Boisseau, Michel Renaud, Mustapha Ourrad, Yohan Cohen, Yoav Hattab, Philippe Braham, François-Michel Saada, Clarissa, Jean-Philippe, les terroristes, tous sur leur chemin d'éternité.
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