Pause prière - pause regard du 16 février 2017
Terre de silence et de miséricorde, notre Communion Béthanie souhaite offrir à chaque personne un espace d'intériorité, de méditation, de prière. Notre appel, notre désir : vivre une vie de foi, car... « La foi n'est pas l'aboutissement de nos efforts, elle est un don de Dieu. C'est Dieu qui nous donne jour après jour d'avancer dans nos hésitations vers la confiance en lui. » Frère Roger de Taizé.
Les frères et sœurs de la Communion Béthanie
« Tu ne te feras pas d’image taillée… »
ni de Dieu, ni de quoi que ce soit.
Tu ne figeras pas Dieu dans une image…
Pourtant, chaque mot que nous prononçons sur lui
et chaque nom que nous lui donnons : Éternel, Seigneur, Père…
deviennent des images où nous limitons sa vie, sa gloire, son amour.
« Tu ne te feras pas d’image taillée… »
ni de Dieu, ni des autres.
Pourtant, quelques mots suffisent pour dépeindre une personne,
tailler une réputation, se forger une opinion, ciseler un portrait,
couler l’autre… dans un moule.
C’est facile, tellement facile de se tailler une image de l’autre,
en se fiant aux apparences et aux bavardages,
en restant aux premières impressions,
en le figeant dans un épisode de sa vie ou dans l’échec d’une rencontre.
« Tu ne te feras pas d’image taillée… »
ni de Dieu, ni des autres, ni de toi-même.
Car chacun forge sa propre image.
Comment alors discerner le visage sous le masque,
la fragilité sous l’assurance,
la blessure sous la gouaille,
la tendresse sous la froideur ?
Il est difficile de casser les images que l’on s’est faites des autres,
d’aller vers l’autre et de lui dire :
« C’est toi que je veux rencontrer et connaître,
et non l’image qu’on m’a donnée de toi,
et non l’image que tu donnes de toi ».
Il est difficile de briser l’image que les autres se font de nous,
ou que nous avons voulu donner de nous-mêmes,
d’aller vers l’autre et de lui dire :
« Oublie les images que tu as de moi.
Rencontrons-nous vraiment.
Connais-moi tel que je suis ».
Père, nous sommes dans l'action de grâce pour les chemins d'authenticité dont nous sommes les témoins, nos pasteurs, les personnes au service des plus pauvres, des plus fragiles.
Père, par Jésus, dans l'Esprit-Saint, nous te prions pour le conseil de notre Communion Béthanie réunit en ces jours ces jours à Paris, notre mère Bernadette, en sa fête et sa communauté du carmel de Chambéry en cette étape nouvelle, nos sœurs du monastère de la Paix-Dieu, mère E., S., J.-F., J., une religieuse confiée à notre prière, S., R., V., S., A., J., T. en grand désespoir, nos ami(es) du Carrefour des Chrétiens Inclusifs.
Tisse ta vie
Père, nous sommes dans l'action de grâce pour les rencontres fraternelles à Lille et à Aix-en-Provence, la soirée avec sœur Véronique Margron à Nîmes, l'élan de générosité et de service qui habite le cœur de tant de jeunes à travers notre monde, les chercheurs de ton visage, les espaces et les lieux où cette recherche peut s'exprimer.
Heureux ceux qui sont assez humbles pour accepter d'être jugés.
Père, nous sommes dans l'action de grâce pour les femmes, les hommes, les jeunes, les enfants qui œuvrent pour la paix, les chercheurs de ton visage, toutes les formes de vies consacrées dans l'Eglise, les baptisés qui cherchent à « vivre le peu de l'Évangile qu'ils ont compris » cf. frère Roger de Taizé.
En tout homme se trouve une part de solitude qu'aucune intimité humaine ne peut combler, pas même l'amour le plus fort entre deux êtres.
Père, nous sommes dans l'action de grâce pour la semaine de prière pour l'unité de l'Eglise qui vient de s'achever, les fruits spirituels de ce temps de rencontre, de prières communes, les communautés de prière et de réconciliation, les personnes qui voient en chacun le visage de Jésus et qui agissent en conséquence.
Augmente en nous la foi !
Père, nous sommes dans l'action de grâce pour le mouvement œcuménique, les gestes, les paroles d'unité, au sein des Églises, les artisans d'unité et de paix.
Seigneur, je veux chanter le bien
Père, nous te rendons grâce pour les artisans de paix, de réconciliation, les jeunes qui s'engagent au service des autres, des plus fragiles, les Petits Frères des Pauvres, les femmes et les hommes de prière.
Nous vivons un temps où les mots sont rois.
Père devant l'Enfant de Bethléem, nous sommes dans l'action de grâce pour tous les sourires, les vœux, les gestes de fraternité échangés en ces heures de début d'année civile, pour les communautés, les familles qui accueillent des migrants, le rayonnement de paix de tant d'enfants, de jeunes, de femmes et d'hommes dans notre monde, le rassemblement de Riga avec la communauté des frères de Taizé, le ministère d'unité du pape François, le ministère de tous les pasteurs de toutes les Églises, ces femmes et ces hommes qui offrent leur vie pour témoigner de ta tendresse.
C’est l’aube, Seigneur !
Père devant l'Enfant de Bethléem, nous sommes dans l'action de grâce pour nos sœurs et frères juifs, en cette fête de Hanoucca, pour Frère Aloïs, nos frères de la communauté de Taizé, les jeunes rassemblés avec eux à Riga en Lettonie, pour tous les gestes d'accueil, de solidarité, de fraternité en ces heures de fêtes.
On voudrait parfois du baume sur le cœur,
Père, devant l'Enfant de Bethléem, nous sommes dans l'action de grâce pour tous les gestes, toutes les paroles de fraternité en cette fête de Noël, pour les communautés, les ami(es) qui prient avec nous et pour nous.
Notre Dieu, nous te parlons des épaisseurs des ténèbres.
En ta tendresse infinie, Père, par Jésus le Christ, nous sommes en action de grâce pour le don de la prière, tous les chercheurs du vrai visage de Dieu, la quête de la paix intérieure de tant de nos contemporains.