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Pause prière - pause regard - Page 11

  • Pause prière - pause regard du 14 septembre 2017

    La prière est une magnifique respiration…
    Celle d’un cœur qui aime.

    Dans la prière, « les images que nous nous faisons de Dieu se brisent, se purifient, se convertissent. La prière, c’est la recherche d’une rencontre entre deux libertés, la nôtre et celle de Dieu »
    Matthias Wirz

    Les frères et sœurs de la Communion Béthanie
    _______________________________________

    2017-09-14-la-paix.jpgSeigneur,
    Dans le silence de ce jour naissant,
    je viens te demander la paix, la sagesse et la force.
    Je veux regarder aujourd'hui le monde
    avec des yeux tout remplis d'amour,
    être patient, compréhensif et doux.
    Voir au-delà des apparences tes enfants
    comme tu les vois toi-même,
    et ainsi ne voir que le bien en chacun.
    Ferme mes oreilles à toute calomnie,
    garde ma langue de toute malveillance,
    que seules les pensées qui bénissent
    demeurent dans mon esprit,
    Que je sois si bienveillant et si joyeux
    que tous ceux qui m'approchent sentent ta présence.
    Revêts-moi de ta bonté, Seigneur,
    et qu'au long de ce jour, je te révèle.
    Amen.

    auteur inconnu

    2017-00-09-Nous-prions.jpgSeigneur, nous te louons pour le souffle œcuménique, le dialogue interreligieux, l'engagement des personnes, des communautés pour le respect de l'environnement.

    Seigneur, devant toi : S., D., S., L., J., T., F., L., D., E., le jeune R. et sa santé, le père G. en voyage en Iran, les communautés chrétiennes en Iran, la pasteure E., les membres de la communauté de la Roche d'Or, la communauté de Sant'Egidio, les Petites Sœurs de Jésus en chapitre général.

     

     

  • Pause prière - pause regard du 7 septembre 2017

    La prière est une magnifique respiration…
    Celle d’un cœur qui aime.
     
    Elle prend tous les accents et rassemble tous les visages :
    Tantôt profond silence, tantôt balbutiement de paroles,
    Tantôt cris de peine, tantôt chants d’allégresse,
    Elle raconte toujours la confiance éperdue
    en un Dieu qui sait, qui comprend et qui aime.
     
    Certes, nous n’en voyons pas toujours les fruits,
    Cependant notre intercession pour le monde n’est jamais vaine.
    Écrin délicat des heures que chacun a bien voulu nous confier,
    elles reçoivent par nos lèvres une densité neuve
    et sont plongées en Celui qui demeure « Lumière sans déclin »
    Substantiel trait d’union entre nos vies éparses,
    elle nous enfante à une même communion de destin.
     
    C’est en ce rendez-vous humble et fidèle que Dieu nous espère
    Priant lui-même pour que grandisse sans cesse notre amour.
     
    Les frères et sœurs de la Communion Béthanie
    _______________________________________

    2017-09-07-Illumine-nos-cœurs.jpgQue Dieu illumine nos cœurs !
    Illumine nos cœurs en ce début d'année,
    pour que nous avancions confiants,
    Illumine nos cœurs,
    pour que nous trouvions notre force en Toi
    Illumine nos cœurs,
    que nous trouvions notre voie quand il fait noir
    Illumine nos cœurs, que nous soyons contagieux,
    Illumine nos cœurs,
    Pour que nos mots soient remplis des tiens
    Illumine nos cœurs,
    pour que nos maux s'apaisent par tes mots
    Illumine nos cœurs,
    pour que nous vivions en Chrétiens,
    sans honte, sans désespoir
    Illumine nos cœurs
    parce que Tu es Lumière
    et que Tu nous demandes de l'être à notre tour.

    Illumine les cœurs
    de chaque humain dans le noir
    et place l'humanité
    dans l'Espérance !

    2017-00-09-Nous-prions.jpgSeigneur, nous te louons pour nos rencontres, nos retraites estivales, les artisans de réconciliation, de paix, les germes d'unité, de dialogue dans notre monde.

    Seigneur, devant toi : B., R., A., M. et sa famille, P., W., M.-T., T., F., F., E., J.-F. et sa santé, nos sœurs diaconesses de Reuilly, nos sœurs dominicaines de Béthanie, les personnes homosensibles et transgenres sur le continent africain.

     

  • Pause prière - pause regard du 31 août 2017

    Les sœurs et les frères de la Communion Béthanie prient avec vous et pour vous au fil de cet été 2017.
    Nous reprendrons notre service des intentions de prière à la rentrée de septembre.
    Sur ce blog, vous trouvez ce jeudi notre dernière « Pause prière - pause regard » avec Christian de Chergé, prieur des moines de Tibhirine, extrait de « Prier 15 jours » :

    2017-07-06-Christian-de-Chergé.jpg

    Le Testament spirituel de Christian de Chergé : QUAND UN A-DiEU S'ENVISAGE.

    S'il m'arrivait un jour - et ça pourrait être aujourd'hui - d'être victime du terrorisme qui semble vouloir englober maintenant tous les étrangers vivant en Algérie, j'aimerais que ma communauté, mon Église, ma famille, se souviennent que ma vie était DONNEE à Dieu et à ce pays. Qu'ils acceptent que le Maître unique de toute vie ne saurait être étranger à ce départ brutal. Qu'ils prient pour moi : comment serais-je trouvé digne d'une telle offrande ? Qu'ils sachent associer cette mort à tant d'autres aussi violentes laissées dans l'indifférence de l'anonymat.

    Ma vie n'a pas plus de prix qu'une autre. Elle n'en a pas moins non plus. En tout cas, elle n'a pas l'innocence de l'enfance. J'ai suffisamment vécu pour me savoir complice du mal qui semble, hélas, prévaloir dans le monde, et même de celui- là qui me frapperait aveuglément. J'aimerais, le moment venu, avoir ce laps de lucidité qui me permettrait de solliciter le pardon de Dieu et celui de mes frères en humanité, en même temps que de pardonner de tout cour à qui m'aurait atteint.

    Je ne saurais souhaiter une telle mort ; il me paraît important de le professer. Je ne vois pas, en effet, comment je pourrais me réjouir que ce peuple que j'aime soit indistinctement accusé de mon meurtre. C'est trop cher payé ce qu'on appellera, peut- être, la « grâce du martyre » que de la devoir à un Algérien, quel qu'il soit, surtout s'il dit agir en fidélité à ce qu'il croit être l'islam.

    Je sais le mépris dont on a pu entourer les Algériens pris globalement. Je sais aussi les caricatures de l'islam qu'encourage un certain islamisme. Il est trop facile de se donner bonne conscience en identifiant cette voie religieuse avec les intégrismes de ses extrémistes. L’Algérie et l'islam, pour moi, c'est autre chose, c'est un corps et une âme. Je l'ai assez proclamé, je crois, au vu et au su de ce que j'en ai reçu, y retrouvant si souvent ce droit-fil conducteur de l'Évangile appris aux genoux de ma mère, ma toute première Église, précisément en Algérie, et, déjà, dans le respect des croyants musulmans.

    Ma mort, évidemment, paraîtra donner raison à ceux qui m'ont rapidement traité de naïf, ou d'idéaliste : « Qu'il dise maintenant ce qu'il en pense ! » Mais ceux-là doivent savoir que sera enfin libérée ma plus lancinante curiosité. Voici que je pourrai, s'il plaît à Dieu, plonger mon regard dans celui du Père pour contempler avec lui ses enfants de l'islam tels qu'il les voit, tout illuminés de la gloire du Christ, fruits de sa Passion, investis par le don de l'Esprit dont la joie secrète sera toujours d'établir la communion et de rétablir la ressemblance, en jouant avec les différences.

    Cette vie perdue, totalement mienne, et totalement leur, je rends grâce à Dieu qui semble l'avoir voulue tout entière pour cette JOIE-là, envers et malgré tout. Dans ce MERCI où tout est dit, désormais, de ma vie, je vous inclus bien sûr, amis d'hier et d'aujourd'hui, et vous, ô amis d'ici, aux côtés de ma mère et de mon père, de mes sœurs et de mes frères et des leurs, centuple accordé comme il était promis ! Et toi aussi, l'ami de la dernière minute, qui n'aura pas su ce que tu faisais. Oui, pour toi aussi je le veux, ce MERCI, et cet « A-DIEU » envisagé de toi. Et qu'il nous soit donné de nous retrouver, larrons heureux, en paradis, s'il plaît à Dieu, notre Père à tous deux.

    AMEN ! Incha Allah !

    Alger, 1er décembre 1993. Tibhirine. 1er janvier 1994

     


    Comment ne pas penser, durant ces jours de vacances, aux personnes qui souffrent dans leur âme, dans leur corps, qui souffrent de la solitude...
    À toutes et à tous, nous souhaitons offrir la paix et le bien.
    Nous souhaitons être auprès de vous, l'humble reflet de cette parole que frère Roger de Taizé met sur les lèvres de Dieu : 
    « Quand tu seras au plus dur de l'épreuve, je me tiens sous ton désespoir... Et je suis aussi aux profondeurs de l'espérance ».

  • Pause prière - pause regard du 24 août 2017

    Les sœurs et les frères de la Communion Béthanie prient avec vous et pour vous au fil de cet été 2017.
    Nous reprendrons notre service des intentions de prière à la rentrée de septembre.
    Sur ce blog, vous retrouvez chaque jeudi notre « Pause prière - pause regard » avec Christian de Chergé, prieur des moines de Tibhirine, extrait de « Prier 15 jours » :

    2017-07-06-Christian-de-Chergé.jpg

    Le Christ de gloire est présent sous les espèces de toute humanité, plus spécialement sous celles du pauvre et du petit : tout homme est un Christ en
    gestation.


    Mais la liturgie est le lieu privilégié où

    cette gestation s'accueille, s'entretient, s'enfante
    jour après jour. Le lieu aussi où elle se réalise non
    seulement pour ceux qui y consentent, mais aussi
    pour la multitude qui ignore que son cri est douleur
    d'enfantement. La prière des psaumes qui nous est
    confiée exprime cette réalité d'Église : il suffit de
    deux ou trois pour les chanter en Son Nom, et le
    Christ Total est là en tous ses membres dont ces
    psaumes récapitulent les cris et le visage.


    Comment ne pas penser, durant ces jours de vacances, aux personnes qui souffrent dans leur âme, dans leur corps, qui souffrent de la solitude...
    À toutes et à tous, nous souhaitons offrir la paix et le bien.
    Nous souhaitons être auprès de vous, l'humble reflet de cette parole que frère Roger de Taizé met sur les lèvres de Dieu : 
    « Quand tu seras au plus dur de l'épreuve, je me tiens sous ton désespoir... Et je suis aussi aux profondeurs de l'espérance ».

  • Pause prière - pause regard du 17 août 2017

    Les sœurs et les frères de la Communion Béthanie prient avec vous et pour vous au fil de cet été 2017.
    Nous reprendrons notre service des intentions de prière à la rentrée de septembre.
    Sur ce blog, vous retrouvez chaque jeudi notre « Pause prière - pause regard » avec Christian de Chergé, prieur des moines de Tibhirine, extrait de « Prier 15 jours » :

    2017-07-06-Christian-de-Chergé.jpg

    Chrétiens et musulmans, nous avons un besoin urgent d’entrer dans la miséricorde mutuelle. Une parole commune qui nous vient de Dieu nous y invite. C’est bien la richesse de sa miséricorde qui se manifeste lorsque nous entrons modestement dans le besoin de ce que la foi de l’autre nous en dit, et mieux encore, de ce qu’il en vit.

    Cet exode vers l’autre ne saurait nous détourner de la Terre Promise, s’il est bien vrai que nos chemins convergent quand une même soif nous attire au même puits. Pouvons-nous nous abreuver mutuellement ? C’est au goût de l’eau qu’on en juge. La véritable eau vive est celle que nul ne peut faire jaillir, ni contenir. Le monde serait moins désert si nous pouvions nous reconnaître une vocation commune, celle de multiplier au passage les fontaines de miséricorde. Et comment douter de cette vocation commune si nous laissons le Tout-Miséricordieux nous appeler ensemble à une table unique, celle des pécheurs ? »


    Comment ne pas penser, durant ces jours de vacances, aux personnes qui souffrent dans leur âme, dans leur corps, qui souffrent de la solitude...
    À toutes et à tous, nous souhaitons offrir la paix et le bien.
    Nous souhaitons être auprès de vous, l'humble reflet de cette parole que frère Roger de Taizé met sur les lèvres de Dieu : 
    « Quand tu seras au plus dur de l'épreuve, je me tiens sous ton désespoir... Et je suis aussi aux profondeurs de l'espérance ».

  • Pause prière - pause regard du 10 août 2017

    Les sœurs et les frères de la Communion Béthanie prient avec vous et pour vous au fil de cet été 2017.
    Nous reprendrons notre service des intentions de prière à la rentrée de septembre.
    Sur ce blog, vous retrouvez chaque jeudi notre « Pause prière - pause regard » avec Christian de Chergé, prieur des moines de Tibhirine, extrait de « Prier 15 jours » :

    2017-07-06-Christian-de-Chergé.jpgQuand la nuit est là,
    quand la lumière n’a pas de nom
    en dehors de la foi,
    Dieu de toute aurore,
    avec ton Fils en agonie,
    nous voulons Te bénir encore.

    Quand la blessure est là,
    quand la vie n’a pas de nom
    en dehors de ta volonté,
    Dieu affrontant toute mort
    avec le Fils blessé à jamais,
    Nous voulons Te glorifier encore.

    Quand la lutte est là,
    quand la victoire n’a pas de nom
    en dehors de l’amour,
    Dieu toujours plus fort,
    avec le Fils héritier de nos morts,
    nous voulons T’adorer encore.


    Comment ne pas penser, durant ces jours de vacances, aux personnes qui souffrent dans leur âme, dans leur corps, qui souffrent de la solitude...
    À toutes et à tous, nous souhaitons offrir la paix et le bien.
    Nous souhaitons être auprès de vous, l'humble reflet de cette parole que frère Roger de Taizé met sur les lèvres de Dieu : 
    « Quand tu seras au plus dur de l'épreuve, je me tiens sous ton désespoir... Et je suis aussi aux profondeurs de l'espérance ».

  • Pause prière - pause regard du 3 août 2017

    Les sœurs et les frères de la Communion Béthanie prient avec vous et pour vous au fil de cet été 2017.
    Nous reprendrons notre service des intentions de prière à la rentrée de septembre.
    Sur ce blog, vous retrouvez chaque jeudi notre « Pause prière - pause regard » avec Christian de Chergé, prieur des moines de Tibhirine, extrait de « Prier 15 jours » :

    2017-07-06-Christian-de-Chergé.jpg

    Le courage du quotidien est celui qui nous prend le plus fortement au dépourvu. Pour qu'en toutes choses, Dieu soit glorifié, il faut durer dans la patience, participer par la patience aux souffrances du Christ, sans enjamber sur l'avenir qui n'appartient qu'à Dieu.

    Il n'y a d'espérance que si l'on accepte de ne pas voir l'avenir.

    Pensons au don de la manne dans le désert.
    Il était quotidien, mais on ne pouvait en garder pour le lendemain.
    Vouloir imaginer l'avenir, c'est faire de l'espérance fiction.
    Dès que nous pensons l'avenir, nous le pensons comme le passé.
    Nous n'avons pas l'imagination de Dieu.
    Demain sera autre chose.
    Nous ne pouvons pas l'imaginer.


    Comment ne pas penser, durant ces jours de vacances, aux personnes qui souffrent dans leur âme, dans leur corps, qui souffrent de la solitude...
    À toutes et à tous, nous souhaitons offrir la paix et le bien.
    Nous souhaitons être auprès de vous, l'humble reflet de cette parole que frère Roger de Taizé met sur les lèvres de Dieu : 
    « Quand tu seras au plus dur de l'épreuve, je me tiens sous ton désespoir... Et je suis aussi aux profondeurs de l'espérance ».

  • Pause prière - pause regard du 27 juillet 2017

    Les sœurs et les frères de la Communion Béthanie prient avec vous et pour vous au fil de cet été 2017.
    Nous reprendrons notre service des intentions de prière à la rentrée de septembre.
    Sur ce blog, vous retrouvez chaque jeudi notre « Pause prière - pause regard » avec Christian de Chergé, prieur des moines de Tibhirine, extrait de « Prier 15 jours » :

    2017-07-06-Christian-de-Chergé.jpg

    Depuis qu'un jour, il m'a demandé tout à fait à l'improviste, de lui apprendre à prier, Mohammed a pris l'habitude de venir s'entretenir régulièrement avec moi. C'est un voisin. Nous avons ainsi une longue histoire de partage…


    Un jour, il trouva la formule... pour solliciter un rendez-vous :
    « Il y a longtemps que nous n'avons pas creusé notre puits ! »
    L'image est restée. Nous l'employons quand nous éprouvons
    le besoin d'échanger en profondeur.
    Une fois, par mode de plaisanterie, je lui posai la question :
    « Qu’est-ce que nous allons trouver ? De l'eau musulmane
    ou de l'eau chrétienne ? »
    Il m'a regardé mi-rieur mi-chagriné : « Tout de même,
    il y a si longtemps que nous marchons ensemble
    et tu me poses encore cette question !
    Tu sais, au fond de ce puits-là, ce qu'on trouve,
    c'est l'eau de Dieu. »

    Comment ne pas penser, durant ces jours de vacances, aux personnes qui souffrent dans leur âme, dans leur corps, qui souffrent de la solitude...
    À toutes et à tous, nous souhaitons offrir la paix et le bien.
    Nous souhaitons être auprès de vous, l'humble reflet de cette parole que frère Roger de Taizé met sur les lèvres de Dieu : 
    « Quand tu seras au plus dur de l'épreuve, je me tiens sous ton désespoir... Et je suis aussi aux profondeurs de l'espérance ».

  • Pause prière - pause regard du 20 juillet 2017

    Les sœurs et les frères de la Communion Béthanie prient avec vous et pour vous au fil de cet été 2017.
    Nous reprendrons notre service des intentions de prière à la rentrée de septembre.
    Sur ce blog, vous retrouvez :
    - chaque lundi jusqu’au 24 juillet notre « Pause-méditation »
    - chaque jeudi notre « Pause prière - pause regard » avec Christian de Chergé, prieur des moines de Tibhirine, extrait de « Prier 15 jours » :

    2017-07-06-Christian-de-Chergé.jpg

    Ce texte est un extrait de la dernière homélie du Jeudi-Saint qu'a prononcée Christian, en 1995, à Fès, au Maroc, où se trouvait une petite communauté cistercienne, issue de Tibhirine.


    Il m'a aimé jusqu'à l'extrême, l'extrême de moi,
    l'extrême de lui...
    Il m'a aimé à sa façon qui n'est pas la mienne.
    Il m'a aimé gracieusement, gratuitement...
    J'aurais peut-être aimé que ça soit plus discret,
    moins solennel.
    Il m'a aimé comme je ne sais pas aimer :
    cette simplicité, cet oubli de soi, ce service humble et
    non gratifiant, sans aucun amour-propre.
    Il m'a aimé avec l'autorité bienveillante d'un père,
    et aussi avec la tendresse indulgente et pas très
    rassurée d'une mère.


    Comment ne pas penser, durant ces jours de vacances, aux personnes qui souffrent dans leur âme, dans leur corps, qui souffrent de la solitude...
    À toutes et à tous, nous souhaitons offrir la paix et le bien.
    Nous souhaitons être auprès de vous, l'humble reflet de cette parole que frère Roger de Taizé met sur les lèvres de Dieu : 
    « Quand tu seras au plus dur de l'épreuve, je me tiens sous ton désespoir... Et je suis aussi aux profondeurs de l'espérance ».

  • Pause prière - pause regard du 13 juillet 2017

    Les sœurs et les frères de la Communion Béthanie prient avec vous et pour vous au fil de cet été 2017.
    Nous reprendrons notre service des intentions de prière à la rentrée de septembre.
    Sur ce blog, vous retrouvez :
    - chaque lundi jusqu’au 24 juillet notre « Pause-méditation »
    - chaque jeudi notre « Pause prière - pause regard » avec Christian de Chergé, prieur des moines de Tibhirine, extrait de « Prier 15 jours » :

    2017-07-06-Christian-de-Chergé.jpgLe Jeudi Saint, Jésus lave les pieds de chacun, même de « celui qu'il me faut accepter » parce que c'est « le prix à payer pour rester avec Lui et pour avoir droit, ce soir, au pain et à la coupe ». Jésus, ayant aimé les siens, les aima jusqu'à l'extrême, « tous les siens, ils sont tous à Lui, chacun comme unique, une multitude d'uniques ».

    Celui qui se laisse laver les pieds peut, à son tour
    laver les pieds des autres ou plus exactement
    entrer dans la réciprocité de l'amour : « Lavez-vous
    les pieds les uns aux autres. » Il apprend constamment
    du Christ cette manière d'aimer : « Il m'a aimé comme
    je ne sais pas aimer : cette simplicité, cet oubli de soi,
    ce service humble et non gratifiant, sans aucun
    amour-propre. »

    Laver les pieds est un geste que l'on reçoit d'autres
    et que l'on fait à son tour. Il faut l'avoir reçu
    pour pouvoir entrer dans le don.

    Comment ne pas penser, durant ces jours de vacances, aux personnes qui souffrent dans leur âme, dans leur corps, qui souffrent de la solitude...
    À toutes et à tous, nous souhaitons offrir la paix et le bien.
    Nous souhaitons être auprès de vous, l'humble reflet de cette parole que frère Roger de Taizé met sur les lèvres de Dieu : 
    « Quand tu seras au plus dur de l'épreuve, je me tiens sous ton désespoir... Et je suis aussi aux profondeurs de l'espérance ».