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  • Carême 2019 – 4ème dimanche

    Nos sœurs religieuses, dominicaines de Béthanie, nous accompagneront cette année.
    Au fil des dimanches de ce temps, elles nous donneront d'entrer plus avant dans le charisme du bienheureux Père Lataste.
    Gratitude vers elles et action de grâce!

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    4ème Dimanche de carême : Luc 15, 1-32 : La parabole de l’enfant prodigue

    Cette parabole pourrait s’intituler aussi à notre façon « Parabole du père miséricordieux » ou « Parabole du fils réhabilité » pour utiliser le terme cher au Père Lataste.

    En effet, l’enfant prodigue a été définitivement réhabilité dans la maison paternelle : la plus belle robe, l’anneau et les chaussures lui ont été donnés par son père, signes concrets qu’il est rétabli dans sa dignité et dans ses droits de fils ; le tout couronné par une célébration dont l’abattage du veau gras laisse deviner l’ambiance festive et joyeuse.

    Mais pour en arriver là, il a fallu que le fils revienne au bercail. Retour qui passe d’abord par une prise de conscience de sa misère et de son égarement, ensuite, le désir du repentir et le courage de retourner humblement chez son père pour se jeter dans ses bras et lui demander pardon. Son père, lui, était aux aguets tous les jours, espérant voir le retour de son fils perdu. Dans le cas présent, son attente n’a pas été vaine. Dieu est amour et miséricordieux et quels que soient nos égarements, il nous attend à bras ouverts pour nous accueillir, si nous décidons résolument de revenir à lui. Pécheurs, nous le sommes tous diversement. Combien de temps allons-nous laisser Dieu notre Père nous attendre dans l’inquiétude et l’angoisse ?... « C’est maintenant le moment favorable, c’est maintenant le jour du salut. » (2 Cor 6, 2) ! Aurions-nous l’humilité de nous reconnaître en l’enfant prodigue et de dire comme lui : « … Je me lèverai, j’irai vers mon Père … » ?

    Et toi mon fils bien-aimé, fidèle serviteur qui « n’a jamais désobéi à mes ordres », ne sois pas jaloux de ma bonté à l’égard de ton frère cadet. Entre dans la danse, sois indulgent car « la main qui a relevé les uns est la même que celle qui a préservé les autres de tomber ». (P. Lataste)

    Sr Pascal Myriam

  • Pause prière - pause regard du 28 mars 2019

    La prière est une magnifique respiration…
    Celle d’un cœur qui aime.

    Je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu'un m'entend et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je dînerai avec lui et lui avec moi.
    Apocalypse 3, 20

    Les frères et sœurs de la Communion Béthanie

    2019-03-28-Désert.jpgPrier, c’est pénétrer doucement, tranquillement,
    Dans le silence de Dieu,
    Laisser Dieu se donner et me donner son silence,
    Pour que je puisse laisser mon cœur
    battre à l’unisson du sien,
    laisser ma respiration entrer
    Dans la respiration de Dieu,
    Me laisser pénétrer de Sa présence,
    Prendre conscience de plus en plus que
    Dieu est à l’intérieur de moi,
    Non pas, évidemment, pour fuir mes frères,
    Mais pour les porter davantage,
    Car il est vraiment impossible de s’approcher du crucifié
    Sans s’approcher des crucifiés du monde entier.

    Jean Vannier.

    2019-01-01-Prière.jpgSeigneur, nous te louons pour :
    le visage du petit enfant émerveillé,
    le visage du jeune en croissance,
    le visage de l'adulte en pleine vie,
    le visage de la personne âgée en quête de sagesse,
    le visage fragile, vulnérable,
    le visage qui entre dans Ta Vie,
    Ton Visage...

    Seigneur, devant toi : B., D., A., B., H., J., D., C., F., J., E., le pasteur L.-O., frère J.-P., frère C. sa santé et sa communauté, les personnes victimes de séropohobie, la maison Magdalena, la fécondité de notre week-end avec nos ami-es personnes transgenres, nos sœurs du Cénacle, nos sœurs du Carmel de la Paix, la paix dans notre monde, le travail de vérité dans notre Église.

  • Carême 2019 – 3ème dimanche

    Nos sœurs religieuses, dominicaines de Béthanie, nous accompagneront cette année.
    Au fil des dimanches de ce temps, elles nous donneront d'entrer plus avant dans le charisme du bienheureux Père Lataste.
    Gratitude vers elles et action de grâce!


    2019-03-10-Carême.jpg

    3ème dimanche de carême Luc 13, 1-9

    O vous qui avez le bonheur de connaître et d’aimer Jésus Christ, Dites, qu’a-t-Il fait en présence des âmes déchues ? Descendu à tous les degrés de la société, Il s’est assis à côté de toutes les misères : Il a entendu les plaintes des malheureux, Il les a consolés, Il a relevé leur courage, Il les a guéris. P. Lataste.

    Grâce à ce passage d’évangile, il me semble entendre : sortez de vos somnolences, secouez vos médiocrités, réchauffons notre ardeur, nos élans du début de l’abondance de grâce du carême.
    Le Seigneur use de patience envers nous, voulant que personne ne périsse, mais que tous arrivent au repentir. 2 Pierre 3, 9b.

    Il faut se réconcilier avec Dieu, car les temps sont graves. Dieu montre que tous sont appelés à se convertir s’ils veulent échapper à la condamnation. Car dans sa bonté miséricordieuse, Il reste auprès de nous et insuffle au fond de nos cœurs ce qu’Il attend de chacun de nous.

    Sr Marie-Christel.



  • Pause prière - pause regard du 21 mars 2019

    La prière est une magnifique respiration…
    Celle d’un cœur qui aime.

    « …, Quand nous est-il arrivé de te voir malade ou en prison, et de venir à toi ? » Et le roi leur répondra : « En vérité, je vous le déclare, chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits, qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait ! »
    Matthieu 25, 39-40

    Les frères et sœurs de la Communion Béthanie


    Croire en toi Dieu notre Père,
    Est une aventure qui nous emmène
    Loin de nos zones de confort.

    Vivre l’Évangile au cœur du monde
    Est une entreprise
    Qui met notre existence à l’envers.

    Avec l’Évangile, il n’est plus question
    D’amour en demi-mesure,
    De justice à la petite semaine,
    De respect à la tête du client,
    De prière à petite dose,
    De service dans l’attente d’un retour.

    2019-03-21-sans-mesure.jpgAvec l’Évangile, c’est une mesure sans mesure
    Qui est demandée :
    L’enthousiasme au cœur,
    L’ardeur à faire le bien,
    L’accueil de tous,
    L’activité sans activisme,
    L’attention au petit, à l’exclu,
    La solidarité chevillée au corps,
    Le respect de l’autre.
    Tout cela est possible,
    Dieu notre Père
    Quand nous nous attelons ensemble à la tâche.
    Donne-nous d’être ces grains de sel
    Qui révèlent et diffusent la saveur de l’Évangile
    Dans leurs paroles, dans leurs actes,
    Dans leurs manières d’être.
    Donne-nous le goût d’être ensemble
    Pour construire un monde aux saveurs de ton cœur.

    R.H.

     

    2019-01-01-Prière.jpgSeigneur, nous te louons pour :
    les femmes, les hommes de silence,
    les personnes qui vivent l'amour-don dans l'anonymat du quotidien,
    les moniales,
    les moines,
    les ermites,
    la fécondité secrète de la vie cachée,
    la lumière qui rayonne dans l'obscurité de notre monde.

    Seigneur, devant toi : A.-S., A., V., D., C., M., B., P., R., E., A., P., notre sœur M., Sœur E., Axel en sa fête, L., N. et sa famille, notre week-end avec les personnes transgenres au Cénacle de Versailles, nos sœurs du Cénacle, les victimes du cyclone Idaï au Mozambique, la paix, la réconciliation dans notre monde, le respect de la création.

     

    Avez-vous vu la lettre de notre prieur d'hier ?

     

  • Lettre de notre prieur du 20 mars 2019

    Confidences...

    Aujourd'hui, je souhaite vous partager plusieurs « confidences »...

    Je lirai l'ouvrage de Frédéric Martel, « Sodoma », dans six mois...!!!
    Pourquoi?
    Car, je suis fatigué par « ce flot de pus ».

    2019-03-20-ruisseau.jpgJe désire, sans être dans le déni, retrouver un peu d'air pur, boire à la source vive.
    J'ai soif de l'Évangile. L'Évangile, qui, comme une source, chante la sobriété de la vie, le partage, la fraternité, la paix, la bonté, la réconciliation, le don sans retour..., l'horizon éternel...

    Ma lecture de Carême est « La sagesse d'un pauvre » du frère franciscain Eloi Leclerc. Depuis mes 14 ans, je lis ce livre chaque année!
    Il conte une étape fondatrice dans la vie de saint François d'Assise. Plongé dans ses ténèbres intérieures, face à de nombreuses difficultés fraternelles, François devient disponible pour le grand voyage. Celui qui consiste à passer des ténèbres à la lumière. Il se laisse dépouiller et entre ainsi dans la densité, dans la légèreté de son être. Il devient l'homme fraternel que la création désire...

    D'autre part, je suis aussi fatigué de lire des commentaires de commentaires!
    J'attends des actes.
    Depuis longtemps déjà, je sais que des personnes homosensibles ont parfois de grandes responsabilités dans l'Église. Je reçois de nombreuses confidences de religieuses, de religieux, de pasteurs, de diacres, de prêtres, d'évêques...
    A quoi bon savoir tout cela si je ne fais rien ?
    Ces personnes sont, pour la plupart, de belles servantes, de beaux serviteurs de l'Évangile.
    Ces personnes sont, pour certaines, murées dans la peur, dans la culpabilité. Elles vivent parfois une double, une triple vie ! Elles sont parfois séropositives au VIH. Elles tiennent parfois un double, un triple discours...
    A ma modeste place, je m'engage à prier pour ces sœurs, ces frères.
    Prier pour, c'est, me semble-t-il, recevoir, peu à peu, le Regard de Jésus sur tous les êtres.
    La prière est une rencontre qui transfigure.
    Il me semble arrivé le temps où, dans nos communautés, il nous faut prier pour les prêtres... homosensibles, voir même pour ceux qui se posent des questions sur leur identité de genre.
    « Rien n'est plus responsable que de prier », disait souvent Frère Roger de Taizé.

    A ma modeste place, j'essaye d'offrir aussi une qualité d'écoute.
    Que d'heures consacrées à tout simplement écouter !
    Il me semble arrivé le temps de promouvoir, de créer, dans nos communautés, des espaces d'écoute, de paroles, de non-jugement, de vrais dialogues.
    La prière, l'écoute, ça ne sert à rien ?!
    J'assume le fait de ne servir à rien!

    Dans « mon livre de Carême » cité plus haut, nous voyons aussi saint François d'Assise accueillir en son âme des entrailles maternelles, une bonté universelle.
    Ici, je me souviens d'un extrait de la chanson « Une mère » de Linda Lemay : « Une mère ça fait ce que ça peut, ça ne peut pas tout faire... Mais ça fait de son mieux ».

    2019-03-20-Jean-Michel.jpgDans l'Église de ce temps, je m'engage à faire de mon mieux...


    Jean-Michel +, frère prieur de la Communion Béthanie.

  • Carême 2019 – 2ème dimanche

    Nos sœurs religieuses, dominicaines de Béthanie, nous accompagneront cette année.
    Au fil des dimanches de ce temps, elles nous donneront d'entrer plus avant dans le charisme du bienheureux Père Lataste.
    Gratitude vers elles et action de grâce!

     

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    Méditation pour le 2ème dimanche de Carême : Luc 9, 28b – 36

    Avec Mère Henri Dominique, co-fondatrice avec le Père Lataste des Dominicaines de Béthanie, nous allons à la découverte de cet évangile de la Transfiguration.

    Au début nous lisons que Jésus prend avec lui Pierre, Jean et Jacques.
    Pierre : apôtre de la Foi - Jean : apôtre de la contemplation - Jacques : apôtre de l’action
    Pendant que Jésus prie, son visage change, ses vêtements deviennent blancs.
    Une première transfiguration se fait.
    Si une personne parle avec Dieu, est-ce que l’extérieur de cette personne ne va pas se transformer ?
    Moïse, le messager des volontés divines et Elie, l’homme des espérances célestes, parlent avec Jésus de son départ qui va se réaliser à Jérusalem.
    Est-ce que ces deux hommes n’ont pas quelque chose à nous dire ?
    Est-ce que nous ne pouvons pas trouver dans les 10 commandements des chemins de vie ?
    Et dans des textes de l’Eglise des espérances, fondées sur des Promesses sûres ?
    Puis une nuée les couvre tous de son ombre ; une voix se fait entendre : « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi, écoutez-le. »
    La personne de Jésus se fait jour au moment de la transfiguration.
    Est-ce que notre personnalité, notre être profond, ne veut pas venir à la lumière un jour ?
    Que Jésus nous prenne dans son école ; écoutons-le !

    Sr Cécile

  • Pause prière - pause regard du 14 mars 2019

    La prière est une magnifique respiration…
    Celle d’un cœur qui aime.

    Priez sans cesse.
    1 Thessaloniciens 5, 17

    Les frères et sœurs de la Communion Béthanie


    Prière

    2019-03-14-je-t-écris.jpgJe t'écris sur la margelle, loin du clair midi, l'eau du puits est noire.
    Je t'écris, bafouille, fuite des algues dans l'écrin du désert, les mots perdus de mes amis, et des inconnus qui passent par ici.
    Cri.
    Et l'impuissance, la terrible impuissance.
    As-tu parfois, Toi, eu besoin qu'on aie besoin de toi ?

    Je t'écris, et mon cœur bat des absences.
    Je suis l'intercession de l'enfant sauvage.
    Je t'apporte des visages. Ils sont brouillés comme l'onde, frappés de cailloux, je t'apporte le sillage des larmes.
    D'aujourd'hui. De naguère. Lasse.
    Je t'apporte ce que je ne porte pas, et mes mains vides, et l'oubli des gestes.
    Une carte creuse.
    Des prénoms.
    Des histoires.
    Des vies et la poussière de l'amour.
    La peur, la souffrance, la maladie, la mort.
    Je t'apporte le fini, le fragile, le blessé, et l'écorchure toute petite, fine et nue, qui n'ose pas se croire assez.

    Je t'apporte celle qui a perdu l'homme qui l'a fait souffrir longtemps, et le remord étrange.
    Je t'apporte les amis d'un défunt, et leurs hoquets d'incompréhensions et de regrets.
    Je t'apporte la vie d'un homme, avec ses contradictions, ses ombres, ses lumières, et le brutal adieu.
    Je t'apporte la tendresse des survivantes.
    Je t'apporte celles-là, ceux-là, qu'aujourd'hui n'épargne pas la vive morsure de la mort, de la perte, du deuil.

    Puis je t'apporte les autres. Les vivants qui ont mal.
    Celui que l'alcool déchire, et la lutte incessante.
    Jusque à quand, la souffrance, jusque à quand?
    Celle que le cancer dévore, et que la chimio épuise. Et son absurde et indécent supplice.
    Jusque à quand, la souffrance, jusque à quand?
    Ceux que la dépression exténue, et la tentation de tomber.
    Jusque à quand, la souffrance, jusque à quand?

    Et je t'apporte aussi, confusément, les petites inquiétudes quotidiennes.
    La peur peut-être que ce qui nous a fait trembler jadis, revienne frapper.
    Est-ce que ça ne revient pas toujours un peu?
    La peur.
    Et c'est si peu, au regard des drames qui effondrent les autres.
    Mais la peur.
    La sourde crainte.
    Jusque à quand, la souffrance, jusque à quand?

    Je t'apporte celles et ceux que je ne connais pas, et que tu connais.
    Toi, tu les as déjà dans ta main, mais qu'est-ce que ça peut faire, je te les apporte, je t'écris sur la margelle, je te les apporte.
    Tu sais de quoi je parle, et de quoi je ne parle pas, toi dont la tendre main caresse l'humanité.
    Nul n'est loin de ton aile déployée.

    Et la folle espérance, en nous, je te l'apporte aussi, comme ce qui te revient le mieux.

    Parfois, je voudrais un miracle.
    Souvent, je voudrais un miracle.
    Et pouvoir faire le bonheur de quelqu'un, comme on fait une tasse de thé, le soir,
    ou comme on puise un verre d'eau.

    Je t'écris sur la margelle, loin du clair midi, la lune se reflète dans l'eau noire du puits.
    Ah, que je voudrais dire
    La lumière
    à mes amis.
    Ce bruissement obstiné de la lumière.
    Que nous ne sommes jamais abandonnés.

    Celles et ceux que je t'apporte, garde-les au plus doux de tes ailes.
    S'il te plait.

    Le Moineau Des Mots

     

     

    2019-01-01-Prière.jpgPère, nous te louons pour :
    Jésus, doux,
    Jésus, humble,
    Jésus, pauvre,
    Jésus, artisan de paix,
    Jésus, affamé de justice,
    Jésus, pur de cœur,
    Jésus, don sans retour,
    Jésus, ton Fils, notre frère et ami.

    Père, devant toi : notre frère Patrick en sa fête, B., F., G., C., A., J., J., P., P., Y., N. et sa famille, J., E., Y., V., D., P., R., la paix sociale en Algérie, l'Eglise appelée à renaître, notre chemin de Carême, notre conversion à l'évangile de ton Fils.

  • Carême 2019 - 1er dimanche

    Nos sœurs religieuses, dominicaines de Béthanie, nous accompagneront cette année.
    Au fil des dimanches de ce temps, elles nous donneront d'entrer plus avant dans le charisme du bienheureux Père Lataste.
    Gratitude vers elles et action de grâce!

     

    2019-03-10-Carême.jpg


    Jésus entre en carême, et nous voilà embarqués avec lui dans la traversée du désert. Avec lui, rien à craindre.
    Vraiment ? N’a-t-il pas été aux prises avec Satan le Diviseur ? Il est fort, Satan, prêt à diviser le Fils contre le Père, Dieu contre Lui-même ! Qui dit mieux ? Ne sait-il pas que les pires tentations, la faim, la toute-puissance, le culte du moi, ne peuvent être mis en balance avec l’incendie d’amour qui consume Jésus ? L’Esprit qui a conduit Jésus dans le désert ne l’a pas abandonné au mauvais esprit. Nous aussi, l’Esprit de Dieu, l’Esprit Saint ne nous abandonne jamais quand vient la tentation quelle qu’elle soit.

    Une femme oublie-t-elle l’enfant qu’elle allaite, N’a-t-elle pas compassion du fils qui est sorti de son ventre ? Même si elle l’oubliait, moi je ne t’oublierai pas. Isaïe 49, 15

    Jésus a été fort contre le Diviseur, car Satan ne peut pas éteindre l’amour. Quand tu n’as plus d’énergie pour te battre, le bienheureux père Lataste te murmure : « Le prix de la course n’est pas pour celui qui n’est jamais tombé mais pour celui qui a couru le plus loin. » Et encore : « La palme dans le ciel ne sera pas à l’âme la plus humble, ni la plus mortifiée, mais à celle qui aura le plus aimé. »

    Sr Agnès

  • Pause prière - pause regard du 7 mars 2019

    La prière est une magnifique respiration…
    Celle d’un cœur qui aime.

    « Je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres. Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres. A ceci, tous vous reconnaîtront pour mes disciples : à l’amour que vous aurez les uns pour les autres. »
    Jean 13, 34-35

    Les frères et sœurs de la Communion Béthanie

    2019-03-07-horticulteur.jpgLe christianisme ne nous demande pas de quitter la terre pour regarder un ciel imaginaire, mais de devenir nous-même ce Ciel, de transfigurer notre vie en laissant TRANSPARAÎTRE en nous toute la lumière et toute la joie de Dieu. Il ne s'agit pas de nous détourner de la vie, mais d'y entrer, car c'est avant la mort que nous risquons d'être mort si nous refusons de faire de notre vie une création continuelle de grâce et de beauté.

    Il ne s'agit donc pas d'apprendre à mourir, mais d'apprendre à vaincre la mort et de devenir une source jaillissante de vie éternelle au cœur de chacune de nos journées.


    Être chrétien, c'est faire fleurir toutes les fleurs dans la certitude que L'AMOUR aura le dernier mot !

    C'est par là que nous affirmerons le règne de la grâce en étant gracieux nous-même, en essayant d'écouter les autres autant qu'ils ont besoin de l'être pour qu'ils se sentent aimés et découvrent le prix de la vie, le trésor caché au fond de leur cœur qui est le Dieu vivant.

    Dieu, s'il est vraiment la Vie de notre vie, il faut que ÇA SE VOIE, que nous soyons pour tous l'accueil d'une amitié sans frontières. Alors, on porte Dieu et on communique sa joie en chantant puisque, comme le dit saint Augustin : «Celui qui aime chante ».

    Maurice Zundel

    2019-01-01-Prière.jpgSeigneur, nous te louons pour ce temps de Carême 2019 :
    quarante jours pour affiner notre écoute intérieure,
    quarante jours pour quitter la prison de nos égoïsmes,
    quarante jours pour accueillir les bienfaits du jeûne libérateur,
    quarante jours pour désirer ardemment vivre ton mystère pascal.

    Seigneur, devant toi : les communautés chrétiennes qui entrent en Carême, notre soif d'écouter ta Parole toujours nouvelle, notre désir de vivre moins autocentrés, nos efforts de partage, de jeûne en actes et en authenticité, J. sur son chemin d'éternité, la famille spirituelle du bienheureux père Lataste, nos sœurs dominicaines de Béthanie, le pèlerinage à Cadillac des 9 et 10 mars prochains, N., nos bienfaitrices, nos bienfaiteurs, notre sœur, nos amies Françoise, en leur fête, V., T., P., V., D., D., le ministère de notre frère prieur dans le diocèse de Nanterre.

  • 5 mars 2019, début du Carême

    2019-03-05-Paysage-suisse.jpg

    Sœurs, frères, ami-es,

    Nous voici au seuil de ce Carême 2019.

    40 jours pour écouter notre intérieur...
    40 jours pour offrir une juste place à l'autre, l'autre qui me déplace toujours...
    40 jours pour redécouvrir l'émerveillement et l'étonnement devant la nature, du minuscule à l'infiniment grand...
    40 jours pour redécouvrir la joie libératrice de l'ascèse...

    Libre, je veux être libre pour goûter la liberté de Pâques!

    Nos sœurs religieuses, dominicaines de Béthanie, nous accompagneront cette année.
    Au fil des dimanches de ce temps, elles nous donneront d'entrer plus avant dans le charisme du bienheureux Père Lataste.
    Gratitude vers elles et action de grâce!

    Il y a quelques semaines, j'ai été touché par la violence multiforme :
    vol de mon portefeuille dans le métro à Paris, assassinat d’Alain, un de mes cousins, décès de Myriam, une ancienne élève, dans l'incendie criminel de la rue Erlangert (Paris 16ième).

    Alors que je partageais ce drame familial à mes proches, une amie de notre Communion Béthanie m'a écrit.
    Je me permets, avec son accord, de vous partager ces mots de Valérie.
    Je vous les offre pour la route de ce Carême 2019.
    Qu'ils vous portent comme ils me portent...!

    « La colère, laisse-là monter, laisse-là s'exprimer, ne la fait pas taire
    Hurle-là au ciel et le vent l'emportera.
    Hurle-là dans la forêt et les arbres l'emmèneront sous la terre.
    Écris-là sur des feuilles de papier et mets-y le feu ; les flammes la consumeront.
    Hurle-là sous la douche et l'eau t'en lavera.
    Alors, la place sera faite pour la compassion, pour le pardon.

    Si ces mots ne sont pas pour toi, peut-être sont-ils pour l'un de tes proches, durement touché par ce deuil.

    Devant la violence d'un tel geste, devant la violence de voir une vie ainsi arrachée sans qu'on puisse y mettre le moindre sens, comment ne pas perdre la boussole ?
    Tourbillon de violence
    Tourbillon de colère
    Tourbillon d'incompréhension.
    Puisse cette tempête te laisser désarmé, comme le doux agneau.
    Le cœur nu se laisse mieux caresser et réchauffer qu'un cœur sous armure et bouclier.

    Puisse la tendresse du Père vous prendre tous dans ses bras. »

    Avec Valérie, je nous souhaite un Carême fécond.
    Avec cet extrait d'une hymne de Didier Rimaud, je vous quitte sans vous quitter...!
    « ...ton printemps s'est réveillé dans mes sarments à bout de sève, pour que je sois cet étranger brûlant de Pâques. »

    Jean-Michel+, frère prieur de la Communion Béthanie