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  • Pause méditation du 29 octobre 2018

    Et le verbe se fait chair.
    Comment cela s'incarne t'il dans mon esprit, mon âme et mon corps ?
    Comment je laisse l'Esprit Saint habiter : la nature de mes pensées, la nature de mes sentiments et la nature de mes énergies dans mon corps ?

     

    Abbaye de Silvacane

    Abbaye de SilvacaneAccord ( à corps) et âme...

    Combien de fois Seigneur n’avons-nous pas entendu tout le mal que nous pensons de notre corps ?
    Alors que tu nous l'as donné, pour que notre âme exprime, ce que tu as déposé en elle.

    Comment peut-on faire la paix avec notre esprit illimité, que nous mettons au paradis et notre corps limité, que nous laissons aux enfers ?
    Alors que tu nous proposes que le verbe se fasse chair.

    N'est-ce pas de ta Miséricorde que nous pouvons unifier l'Esprit et la Chair?
    Quand nous accueillons avec bienveillance nos misères et nos pauvretés que nous avons dans notre corps, notre cœur et notre esprit.

    Peut-être que si nous te déposions nos misères que nous nous faisons à nous-même, lorsque nous nous culpabilisons de tout et de rien, les misères que nous avons faites aux autres et celles que les autres ont pu nous faire... nous pourrions entendre : Misère...corde...Dieu, et que la misère est le corps de DIEU.

    Oui vraiment Seigneur apprends-nous à être Miséricordieux.

    Votre sœur Loan.

  • Message du prieur du 27 octobre 2018

    Devant la recrudescence d'actes homophobes et transphobes et ce que traverse l’Eglise catholique, notre frère prieur, Jean-Michel, réagit :

    En exagérant l'amour, je me vengerai.

    2018-10-27-Jean-Michel-Dunand.jpgMoi, Jean-Michel, j'ai 13 ans, je viens d'entrer en quatrième, ce matin-là, je vais encore faire l'expérience de la méchanceté gratuite.
    « Pédale, tapette, enculé… ! », je rejoins ma classe située au deuxième étage de mon collège, « La Combe de Savoie » à Albertville, sous les insultes.
    Jamais, je n'ai oublié la violence de ces mots qui me tétanisent.
    La haine commence toujours par des mots.
    La force des mots haineux laissent, encore aujourd'hui, en moi, une trace indélébile de vulnérabilité.
    Comment oublier ce parcours de la honte, cette absence de confiance en moi, ce désir éperdu de reconnaissance, ces difficultés scolaires… ?
    J'ai souvent pensé à me venger.
    J'ai découvert très tôt que là n'était pas mon chemin de vie, considérant la vengeance comme une violence reproduite presque à l'infinie.
    La vie m'a offerte une revanche :
    Depuis plus de 25 ans, je travaille dans l'Enseignement Catholique, au service de la Pastorale scolaire.
    Au cœur de l'Évangile que je souhaite vivre et rayonner dans « mon » lycée, résonne l'appel au respect de chaque personne.
    Un rêve, une illusion ? : que jamais un jeune qui est confié à ma mission pastorale n'ait à vivre ce que j'ai vécu à son âge.
    Là est mon combat quotidien, un combat d'une brûlante actualité lorsque l'on sait les ravages du harcèlement chez les jeunes quelque soit leur milieu social…
    Devant la recrudescence d'actes homophobes et transphobes, je me battrai toujours.
    Notre Communion Béthanie lutte par la prière d'intercession et par une parole claire, sans compromis, devant cette vague de violence, d'où qu'elle vienne.
    Je reçois ce matin un message d'une toute jeune personne transgenre : « Je vous remercie grandement pour votre bienveillance à mon égard et pour votre présence. »

    En exagérant l'amour, je me vengerai.

    Moi, Jean-Michel, j'ai 21 ans, écartelé, entre mon vif désir de donner ma vie à Jésus le Christ, à Son Église et mon homosensiblité qui s'exprime par des actes sexuels, une recherche intense de tendresse.
    Je me confie à un frère, dans une communauté dite nouvelle.
    Il m'invite à lire certains versets bibliques relatifs, selon lui, à l'homosexualité et me rappelle avec forte conviction la doctrine de l'Eglise. Il m'invite à lire la lettre aux évêques du cardinal Joseph Ratzinger, sur la pastorale à l'égard des personnes homosexuelles.
    Cette lettre vient d'être publiée le 1er octobre 1986.
    Ce frère va me dire, ce jour-là et à de nombreuses reprises, au nom de Dieu, ce que je dois vivre, ce que je dois penser.
    Comment oublier ces années où j'ai été victime des abus de pouvoir d'hommes et de femmes d’Église ?
    Comment sortir des griffes des dérives sectaires… ? C'est, me semble-t-il, le chemin de ma vie, mon chemin de libération.
    Aujourd'hui, je ne vous cache pas ma colère, un sentiment profond d'injustice et de trahison.
    Au moment où je vous écris, ce frère a été jugé et condamné pour des actes de pédophilie.
    J'ai rencontré de nombreuses personnes au discours parfaitement « dans les clous ! » qui sont aujourd'hui face à la justice civile et à celle de l'Eglise.
    Je prie pour elles mais vous ne pourrez pas m'interdire de me poser cette question criante :
    Comment ont-elles pu être dans une telle incohérence de propos et d’actes ?
    Devant tous les abus de pouvoir, la violence des mots, les postures suffisantes, dans l'Eglise, je me battrai toujours.
    Notre Communion Béthanie lutte pour être un espace de croissance et de liberté où chacun-e marche avec Jésus le Christ, dans le respect absolu de sa singularité.
    « N'étant ni une association de fidèles, ni une communauté nouvelle et encore moins une communauté religieuse, la Communion Béthanie n'a donc aucun compte à rendre sur la vie privée de ses membres. Il n'y a pas de hiérarchie, mais seulement un prieur et seule une charité active et concrète tient lieu de règle et d'ascèse » cf. « à propos » sur notre site.

    2018-10-27-notre-dame-de-Tamié-2.jpgAlors que l'Eglise catholique vit un véritable tsunami, je regarde souvent cette photo prise à l'Abbaye Notre-Dame de Tamié.
    Depuis ma prime jeunesse, seule la Vierge-Marie peut dire mon vécu, devant cette statue !
    Les mains de l'humble servante de Nazareth « racontent » toute ma vie spirituelle, tout mon désir dans l'Eglise.
    Cette Église que j'aime tant, à qui je veux offrir mes mains…

    « Pour qu'une vie soit belle, il n'est pas indispensable d'avoir des capacités extraordinaires ou de grandes facilités : il y a un bonheur dans l'humble don de sa personne » frère Roger de Taizé.

    En exagérant l'amour, je me vengerai.

    Jean-Michel+ Dunand
    frère prieur de la Communion Béthanie

     

  • Pause prière - pause regard du 25 octobre 2018

    La prière est une magnifique respiration…
    Celle d’un cœur qui aime.

    Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus Christ, notre Seigneur.
    Romains 6, 23

    Les frères et sœurs de la Communion Béthanie

     

    2018-10-25-solde-de-tout-compte.jpgSeigneur,
    Tu es l'absolu garant
    de la gratuité de nos vies

    Et moi qui ait tant combattu
    pour solde de tout compte
    te rendre la dette
    de mon existence

    je comprends enfin
    que jamais
    je ne serai quitte
    auprès de toi

    Non à cause de ma dette
    mais à cause de ta grâce

    cette remise en circulation
    permanente de la vie vivante

    Au seuil de ta demeure
    que j'ai trouvée en moi
    je sais qu'être accompli
    signifie
    être capable
    d'infinis
    recommencements

    Marion Muller-Collard « Le plein silence ».


    Seigneur, nous te louons avec cette prière envoyée par notre ami Gérard :
    0000 2017-01 Prière.jpg« Éternité en cours
    Victoire profonde
    Sur la mort provisoire
    Dans l'insensé présent.

    Je te dis oui.
    J'exulte alors
    Comme un enfant
    Comblé d'amour.

    Je ne veux rien de plus
    Que ce désir
    Que je sais venir de toi
    Du plus loin que moi. »

    Seigneur, devant toi : les victimes de la violence homophobe, transphobe, les associations, les personnes qui luttent contre ces violences, A. sur son chemin d'éternité ainsi que sa famille et ses ami-es, notre ami M. et sa santé ainsi que son compagnon M., J.-L., E., N., C., C., P.-Y. sur son chemin d'éternité et sa famille et ses proches, notre ami le Père Jacques Blaquart, évêque d'Orléans, E., S., le Conseil de notre Communion Béthanie qui se réunira ce week-end à Paris, B., M.-A., M., P. et J.-M.

  • Pause méditation du 22 octobre 2018

    Et le verbe se fait chair.
    Comment cela s'incarne t'il dans mon esprit, mon âme et mon corps ?
    Comment je laisse l'Esprit Saint habiter : la nature de mes pensées, la nature de mes sentiments et la nature de mes énergies dans mon corps ?

     2018-10-22-Silvacane.JPG

     

     

     

    Abbaye de Silvacane


    Rien à dire
         cœur droit
         visage nu
         et tendrement
                                            la main

    Poème de frère Christophe.


    En douceur... En silence ! Cette main me dit la tendresse de Dieu. Rugueuse au toucher ou délicate, elle enserre mes doigts avec fermeté et me rassure. Je peux ainsi marcher avec confiance...
    Elle se fait légère parfois et laisse deviner alors le signe... mon nom est inscrit dans la paume de Ta main - à jamais !
    Je n’ai plus peur...

    Françoise T.

  • Pause prière - pause regard du 18 octobre 2018

    La prière est une magnifique respiration…
    Celle d’un cœur qui aime.

    Heureux l’homme qui ne prend pas le parti des méchants, ne s’arrête pas sur le chemin des pécheurs et ne s’assied pas au banc des moqueurs, mais qui se plaît à la loi du SEIGNEUR et récite sa loi jour et nuit !
    Il est comme un arbre planté près des ruisseaux :
    il donne du fruit en sa saison et son feuillage ne se flétrit pas ; il réussit tout ce qu’il fait.
    Psaume 1, 1-3.

    Les frères et sœurs de la Communion Béthanie

    Qu'il est heureux l'homme

    2018-10-18-heureux-l’homme.jpgQu’il est heureux l’homme dont la mémoire,
    Aux limites de l’oubli,
    Se souvient de l’instant pur,
    D’une parole divine !

    Qu’il est heureux l’homme dont la mémoire
    S’imprègne de Dieu,
    Quand les pensées viennent en foule
    Au-dedans de lui.

    Qu’il est heureux l’homme qui laisse surgir la pensée pure :
    « Tu as dit, Seigneur, tu as dit… »

    Heureux encore l’homme qui, près de lui,
    Dans le temps ou dans l’espace
    A des compagnons de foi,
    Des visages marqués,
    Des affirmations contre la tentation de ne plus savoir.

    Heureux l’homme escorté,
    Plus que par des anges,
    Par des visages d’homme.
    Puissions-nous être les uns pour les autres ces visages.

    Sœur Myriam



    Seigneur, nous te louons
    pour cette prière envoyée par notre ami Gérard :
    0000 2017-01 Prière.jpg« Je t'aperçois au détour
    D'un silence, d'un rien,
    Appel plus fort
    Que chacun de mes doutes.

    Je te reconnais
    C'est toi Seigneur
    Joie en mon cœur
    Tu es là plus que moi-même.

    Je vis très fort,
    Intensément l'instant
    Mon cœur bat de toi
    Résurrection, éclat de vie. »

    Seigneur, devant toi : les victimes du tsunami en Indonésie, les personnes qui viennent en aide sur le terrain, les victimes des inondations dans le département de l'Aude en France, les moniales du monastère du Buisson Ardent, notre conversion à l'écocitoyenneté, les enfants, les jeunes qui n'ont pas accès au savoir intellectuel dans notre monde, nos ami-es de l'association Coexister, le mouvement interconvictionnel des jeunes, notre frère Aloïs, nos frères de la communauté œcuménique de Taizé, J., nos amis Luc en leur fête, M., F., C. sur son chemin d’éternité, C., S., T., V., notre frère N. et sa santé, M. la mère de notre sœur C., un ami d'Italie confié à notre prière.

  • Pause méditation du 15 octobre 2018

    Et le verbe se fait chair.
    Comment cela s'incarne-t-il dans mon esprit, mon âme et mon corps ?
    Comment je laisse l'Esprit Saint habiter : la nature de mes pensées, la nature de mes sentiments et la nature de mes énergies dans mon corps ?


    Abbaye de Silvacane
    2018-10-15-Silvacane.jpgSeigneur, l’automne s’installe inexorablement.
    La nature change, elle prend de belles couleurs. Le cycle des saisons continue.

    J’appréhende le froid qui va s’installer. Mais tout est si beau. Les animaux se calfeutrent et font leurs réserves de graines et de fruits pour l’hiver, ils te font confiance chaque jour.

    Par Ta création, Seigneur, tu me parles.
    Les cieux racontent la gloire de Dieu,
    Le firmament proclame l’œuvre de ses mains,
    Le jour en prodigue au jour le récit,
    La nuit en donne connaissance à la nuit.
    Psaume 19

    Je te rends grâce, Seigneur, pour cette nature magnifique et tout ce qui m’entoure. J’y vois Ta présence, Ta bienveillance.

    La communion avec la nature me rapproche de Toi, mon Dieu.
    Elle m’apaise, elle appelle mon âme à la prière.
    Merci pour tout cela !


    Elisabeth

  • Pause prière - pause regard du 11 octobre 2018

    La prière est une magnifique respiration…
    Celle d’un cœur qui aime.

    Ô Seigneur-Elohim ! c'est toi qui as fait le ciel et la terre par ta grande force et ton bras puissant; rien n'est trop difficile pour toi.
    Jérémie 32

    Les frères et sœurs de la Communion Béthanie


    ciel penché.jpgLe christianisme ne nous demande pas de quitter la terre pour regarder un ciel imaginaire, mais de devenir nous-mêmes ce Ciel, de transfigurer notre vie en laissant transparaître en nous toute la lumière et toute la joie de Dieu. Il ne s'agit pas de nous détourner de la vie, mais d'y entrer, car c'est avant la mort que nous risquons d'être morts si nous refusons de faire de notre vie une création continuelle de grâce et de beauté.

    Il ne s'agit donc pas d'apprendre à mourir, mais d'apprendre à vaincre la mort et de devenir une source jaillissante de vie éternelle au cœur de chacune de nos journées.

    Être chrétien, c'est faire fleurir toutes les fleurs dans la certitude que l'amour aura le dernier mot !

    C'est par là que nous affirmerons le règne de la grâce en étant gracieux nous-même, en essayant d'écouter les autres autant qu'ils ont besoin de l'être pour qu'ils se sentent aimés et découvrent le prix de la vie, le trésor caché au fond de leur cœur qui est le Dieu vivant.

    Dieu, s'il est vraiment la Vie de notre vie, il faut que ça se voie, que nous soyons pour tous l'accueil d'une amitié sans frontières. Alors, on porte Dieu et on communique sa joie en chantant puisque, comme le dit saint Augustin : « Celui qui aime chante ».

    Maurice Zundel

     

    0000 2017-01 Prière.jpgSeigneur, nous te louons pour cette prière envoyée par notre ami Gérard :
    Mon cœur est en désir,
    Désir de te croire présent,
    Dans le quotidien de l'instant,
    Désir de t'aimer, de te prier,
    De te connaître en ami.
    Ce désir brûle en moi
    Comme une petite flamme,
    Persistante et insistante,
    Au-delà de la nuit.

    Seigneur, devant toi : 
    notre désir profond, notre soif intime, notre chemin de méditation, de prière silencieuse, notre vie intérieure, le charisme contemplatif de notre Communion Béthanie, les personnes qui se confient à notre prière, C., G., R., C., A., P., A., M.-L., I., nos sœurs et frères du Carmel, en cette fête de Thérèse de Jésus, nos sœurs du Carmel de la Paix à Mazille, notre Mère B., notre sœur M.-L.

  • Pause méditation du 8 octobre 2018

    Et le verbe se fait chair.
    Comment cela s'incarne-t-il dans mon esprit, mon âme et mon corps ?
    Comment je laisse l'Esprit Saint habiter : la nature de mes pensées, la nature de mes sentiments et la nature de mes énergies dans mon corps ?


    Abbaye de Silvacane
    2018-10-08-Silvacane.jpgIl les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains...
    Mc 10.12

    Mon corps, ma chair…
    lieu de rencontre, de relations vraies, d’union, de communion profonde, intime, de bénédictions,
    ou
    lieu d’incompréhension, de divisions, de rejet, d’abus, de malédictions ?

    Dans l’Évangile, Jésus très souvent rencontre l’autre, le guéri, à travers son corps : par un simple regard, un simple toucher.

    Et moi, suis-je suffisamment disponible pour me laisser toucher physiquement, affectivement, spirituellement, et ainsi guérir mon cœur de pierre ?

    Comme l’enfant, suis-je prêt•e à me laisser toucher, embrasser et ainsi accueillir la bénédiction de Jésus, ou la transmettre physiquement aux autres, aux prochain•e•s ?

    Mystère de l’Incarnation…


    Isabelle M.

  • Pause prière - pause regard du 4 octobre 2018

    La prière est une magnifique respiration…
    Celle d’un cœur qui aime.

    Prière d’un malheureux qui se sent défaillir et répand sa plainte devant l’Eternel.
    Psaume 102

    Les frères et sœurs de la Communion Béthanie

    moine pivote.jpgOn pense ne pas savoir prier.

    C’est dans le fond sans importance, car Dieu entend nos soupirs, connaît nos silences.

    Le silence est le tout de la prière et Dieu nous parle dans un souffle de silence, il nous atteint dans cette part de solitude intérieure qu’aucun être humain ne peut combler.
    Frère Roger Schutz de Taizé

     

    0000 2017-01 Prière.jpgSeigneur, nous te louons pour :
    saint François d'Assise
    Louez et bénissez mon Seigneur, rendez-lui grâce et servez-le en grande humilité.

    Seigneur, devant toi : les plus de 830 personnes décédées après le séisme en Indonésie, les personnes qui viennent en aide aux victimes, le sillon lumineux de saint François d'Assise dans notre monde, dans nos Églises, notre désir de te servir en humus, en humour, en humanité, la famille franciscaine, nos sœurs clarisses, nos frères franciscains, capucins, nos sœurs franciscaines, les fraternités séculières franciscaines, la fécondité spirituelle du synode sur les jeunes, le foi, le discernement vocationnel, à Rome, le pape François, en sa fête, F., M., F., B., D., L., sa santé, C., C., N., J., le projet "un nouvel orgue pour le temple Maguelone" à Montpellier.

     

  • Pause méditation du 1er octobre 2018

    Les premiers lundis du mois, nous entrerons dans la poésie de notre frère Philippe.
    Les autres lundis, nous continuerons sur le thème « Et le verbe se fait chair. »

    2018-05-07-Poésie.jpg


    -2-

    Prends le temps de te poser ...
    reprends ton souffle,
    lentement, profondément ...

    Pour laisser à nouveau le champ libre
    au mystérieux Courant auquel tu dois la vie,
    ne t’arrête à rien, ne t’étonne de rien,
    d’aucun trouble, d’aucune fatigue, d'aucune colère,
    d’aucune souffrance, d’aucun découragement ...

    Laisse peu à peu tomber tes peurs, ton mal,
     tes doutes, ta tristesse, ton fardeau ...

    Tout cela, nomme-le, traverse-le,
    et puis lâche-le, va plus loin,
    descends en toi plus loin encore ...
    Alors, au cœur du Silence qui s’est fait peu à peu,
    laisse remonter du plus profond de toi
    un cri et des larmes d’enfant ...

    C’est alors que tu t’ouvres enfin,
    pour accueillir ce que tu désires au fond le plus :
    être aimé, rassuré, consolé ...
    Ainsi, à chaque inspiration,
    va sans cesse de naissance en naissance,
    pour aimer et consoler tes semblables ...



    Philippe.