4ème dimanche de l’Avent, le 18 décembre 2016
Les personnes transgenres, parce qu'elles sont un don de Dieu souvent mésestimé par l'Eglise, représentent la « pupille » de nos yeux !
Ce sont nos sœurs et amies transgenres qui vont nous accompagner pendant le temps de l'Avent dans les méditations du dimanche. Ouvrons nos cœurs à leurs perceptions de notre monde appelé à se transformer à « son image et sa ressemblance ».
Joseph veillait... et il pleurait. Son cœur était en larmes... comment avait-elle pu ? Il l'aimait tant, sa Marie, son amour, sa princesse. Elle si douce, elle si belle, elle si pure ! Comme un ruisseau d'eau claire au milieu du désert, et elle l'avait choisi ! Du moins le croyait-il, jusqu'à cette terrible révélation. Un enfant... celui d'un autre, un plus jeune, un plus beau... Seigneur, il était donc aveugle ! Aveugle et naïf : comment avait-il pu croire qu'elle pourrait l'aimer, lui...
Joseph réfléchissait... et il se tourmentait. Il pensait être un homme juste, toute sa vie il avait respecté la Loi, mais que faire, que faire cette fois ? La dénoncer ? Ce serait pour elle la répudiation publique, la honte et le rejet de tous... Non, non, il ne pouvait pas faire ça. Mais si ! C'était la Loi, elle était coupable ! Non, non, elle en mourrait, et son enfant aussi, il n'y était pour rien... et lui, Joseph, en périrait de chagrin... En secret, oui en secret. Que personne ne sache. Demain, il inventerait un prétexte pour tout annuler. Oui, c'est le mieux... et il resterait seul, sans elle, sans son amour qu'il n'avait pas su garder, seul avec sa tristesse. La fatigue et la peine l'accablaient, et il s'endormait... Demain, oui demain... demain...
Joseph dormait... et il rêvait. « Ne crains pas... N'ai pas peur... » Il travaillait dans son atelier, affairé à poncer un petit morceau de bois : un hochet pour le bébé, comme il serait beau une fois peint ! Le bébé ? Mais non il n'y aurait pas de bébé ! Fini, terminé ! « Ne crains pas... N'ai pas peur ! » Marie était assise au bord du lit, donnant le sein à l'enfant blotti au creux de ses bras. Il les contemplait tous deux, son cœur débordant de tendresse. Non ! Pas mon fils, pas mon fils ! Pas mon fils... « Ne crains pas ! N'ai pas peur ! » Joseph était debout en haut d'une montagne, et devant lui se tenait un homme (ou était-ce une femme ?) tout en blanc, souriant et resplendissant de lumière. Il lui parlait, et chacune de ses paroles résonnait d'un son cristallin, comme une musique céleste. « Joseph, ne crains pas : Marie t'aime, elle a besoin de toi. Son enfant vient de Dieu, il a besoin de toi. Joseph, n'ai pas peur ! Car Dieu l'a choisie, et il t'a choisi toi aussi ! Ne crains pas ! Ne crains pas... »
Joseph s'éveillait... et il était en paix. Il ouvrit les yeux, et regarda le ciel. Les étoiles aux cieux étincelaient par milliers. Une brise légère soufflait sur la terrasse. Il se sentait paisible, il se sentait heureux. Joseph se leva, bien qu'il fît encore nuit, et descendit dans son atelier. Dans la réserve il choisit soigneusement un petit morceau de bois, et le cala sur son établi. Puis il prit ses outils, et se mit à l'ouvrage : comme il serait beau, une fois peint !
Isabelle (la musicienne)
Les personnes transgenres, parce qu'elles sont un don de Dieu souvent mésestimé par l'Eglise, représentent la « pupille » de nos yeux !
Notre Dieu, nous te parlons des épaisseurs des ténèbres.
En ta tendresse infinie, Père, par Jésus le Christ, nous sommes en action de grâce pour le don de la prière, tous les chercheurs du vrai visage de Dieu, la quête de la paix intérieure de tant de nos contemporains.
« Es-tu celui qui doit venir ? » (Mt 11, 3)
Dieu qui n’es qu’amour,
En ta tendresse infinie, Père, par Jésus le Christ, nous sommes en action de grâce pour tous les gestes de solidarité, les actes, les paroles de réconciliation, la vie monastique, pour la vie érémitique dans l'Eglise.
Les personnes transgenres, parce qu'elles sont un don de Dieu souvent mésestimé par l'Eglise, représentent la « pupille » de nos yeux !
S'il y a beaucoup de saintes gens qui n'aiment pas danser,
En ta tendresse infinie, Père, par Jésus le Christ, nous sommes en action de grâce avec la famille spirituelle du bienheureux Charles de Jésus, pour notre week-end retraite au Cénacle de Versailles avec sœur Véronique Margron, pour nos frères M. et B., pour notre sœur B.et pour le culte télévisé sur France 2, pour la rencontre de notre frère prieur à Rouen, pour la communauté de la Roche d'Or.
Une maison chaleureuse, un parc aux couleurs flamboyantes, pour la retraite d’automne de la Communion Béthanie, nous avons une nouvelle fois eu la joie d’être accueillis à Versailles chez les sœurs du Cénacle.
Poussant encore plus profond sa réflexion, Véronique Margron nous a invité à ré- entendre les paroles que Jésus prononce sur la Croix. Ce passage de la passion illustre bien comment le Christ, recevant la miséricorde de son Père, la redonne à la multitude des hommes, jusqu’à l’extrême de sa vie. Les 7 paroles du Christ en Croix commentées par Véronique sont de véritables « pépites spirituelles ». Ne pouvant tout restituer, en voici trois illustrations :