Vos frères et sœurs, présentent dans la prière quotidienne les attentes, les espérances, les souffrances de notre peuple homosensible et transgenre ainsi que celles de tous nos frères en humanité.
Puisse cette année de la Miséricorde dilater les cœurs, les esprits, les oreilles, afin que nous puissions entendre cette Parole dite à la Samaritaine: « Si tu savais le don de Dieu! ».
Admiratifs de la miséricorde divine, nous nous abandonnons à elle pour qu'elle enveloppe chacun d'entre nous et l'aide à avoir de la compassion pour la fragilité de toute personne.
Communion Béthanie: terre de silence, terre de miséricorde, refuge entre les bras d'un Père qui nous attend, qui nous aime, qui nous offre son pardon.
Les frères et sœurs de la Communion Béthanie
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« Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même ».
Les actualités de nos jours avec toutes les menaces, les souffrances, l’insécurité nous placent dans le même questionnement. Nous cherchons dans les drames la culpabilité des personnes atteintes par le malheur ou la mort ; nous cherchons des explications, l’éternelle question du « pourquoi ? ».
Par contre, la réponse de Jésus à ces divers faits est étonnante. Jésus quant à lui, ne donne pas d’explications, ne calcule pas mais il nous indique un drame encore plus grand que d’être atteint par ces catastrophes – mourir sans être converti. « Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de la même manière ». Nous regrettons les drames et les malheur de nos jours, nous faisons des démarches publiques en manifestant pour condamner les actes, nous allumons des lumignons, déposons les fleurs pour montrer notre solidarité ; comme nous, Jésus est solidaire.
Mais il nous invite à aller plus loin encore, à changer nos vies. Jésus attache une importance vitale au salut de l’âme, à la nécessité de se convertir, de renouer le lien avec Dieu. L’Évangile nous rappelle que Dieu attend avec beaucoup de patience notre retour, notre conversion. Notre Dieu est miséricordieux.
La seconde partie de l’Évangile nous montre l’amour de Dieu : Mais le vigneron lui répondit « Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas ». Il nous donne la grâce du retour, de la conversion, de changer ce qui ne correspond pas avec ce que nous professons, pour devenir meilleur.
C’est là, le message du Carême :
Aujourd’hui, ne fermons pas notre cœur, mais écoutons la voix du Seigneur, le temps de la conversion c’est aujourd’hui.
Commentaire proposé par des Sœurs de Saint Louis, d’Étampes.
En ta tendresse infinie, Père, par Jésus le Christ, nous somme en action de grâce pour la rencontre de notre conseil.
En ta tendresse infinie, Père, par Jésus le Christ, nous te prions pour mère E., nos sœurs du monastère de la Paix-Dieu, sœur A.-M., un monastère confié à notre prière, A., R., M., J., A., la mère de notre amie B., sœur B.-M., la fécondité du Carême dans la ville, le séjour de notre frère prieur chez nos sœurs dominicaines de Béthanie, la communauté du Foyer de la Roche d'Or.