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  • Carême 2016, 3ème dimanche, 28 février

    En 1972, Maurice Zundel était appelé au Vatican par Paul 6 pour prêcher la retraite de Carême. Mystique, théologien, Maurice Zundel est un véritable prophète du 20eme siècle. Comme le disait l’abbé Pierre à son sujet : « Avec lui, on se trouvait en présence de Quelqu’un. Par sa personne même on accédait presque naturellement au mystère de Dieu. A l’absolu ». Nous vous invitons à suivre Maurice Zundel, pas à pas, jusqu’à Pâques en cette Année jubilaire de la Miséricorde…

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    Sommes-nous vraiment chrétien ?

    Notre vie chrétienne est souvent une mise en scène, un faux-semblant… Nous nous arrangeons pour faire de bonnes œuvres qui nous donnent le sentiment que nous sommes en règle. Nous recevons des sacrements dont nous attendons une sanctification sans un engagement total et foncier de nous-mêmes, et l’on pourrait dire de chacun de nous ce que disait un poète arabe à sa fiancée Leïla qui venait à lui avec une parure extravagante et dans un nuage de parfums : « Ôte-toi de là ! Ôte-toi de là ! Tu m’empêches de voir Leïla, la vraie Leïla. »

    Cela veut dire que tu es, et que tu as de toi-même un personnage truqué ! Ce n’est pas cela que je cherche en toi ! Va me chercher la vraie Leïla, la Leïla authentique, celle qui est pour moi une source, une origine, un commencement, un mystère inépuisable.

    Seigneur, merci pour l'être que je suis, visage, corps et coeur. Donne-moi la grâce de consentir à être moi-même, à m'accueillir en vérité, pour me donner et transmettre ta vie.

  • Pause prière - pause regard du 25 février 2016

    Vos frères et sœurs, présentent dans la prière quotidienne les attentes, les espérances, les souffrances de notre peuple homosensible et transgenre ainsi que celles de tous nos frères en humanité.
    Puisse cette année de la Miséricorde dilater les cœurs, les esprits, les oreilles, afin que nous puissions entendre cette Parole dite à la Samaritaine: « Si tu savais le don de Dieu! ».
    Admiratifs de la miséricorde divine, nous nous abandonnons à elle pour qu'elle enveloppe chacun d'entre nous et l'aide à avoir de la compassion pour la fragilité de toute personne.
    Communion Béthanie: terre de silence, terre de miséricorde, refuge entre les bras d'un Père qui nous attend, qui nous aime, qui nous offre son pardon.

    Les frères et sœurs de la Communion Béthanie
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    2016-02-25-Figuier.jpg« Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même ».

    Les actualités de nos jours avec toutes les menaces, les souffrances, l’insécurité nous placent dans le même questionnement. Nous cherchons dans les drames la culpabilité des personnes atteintes par le malheur ou la mort ; nous cherchons des explications, l’éternelle question du « pourquoi ? ».

    Par contre, la réponse de Jésus à ces divers faits est étonnante. Jésus quant à lui, ne donne pas d’explications, ne calcule pas mais il nous indique un drame encore plus grand que d’être atteint par ces catastrophes – mourir sans être converti. « Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de la même manière ». Nous regrettons les drames et les malheur de nos jours, nous faisons des démarches publiques en manifestant pour condamner les actes, nous allumons des lumignons, déposons les fleurs pour montrer notre solidarité ; comme nous, Jésus est solidaire.

    Mais il nous invite à aller plus loin encore, à changer nos vies. Jésus attache une importance vitale au salut de l’âme, à la nécessité de se convertir, de renouer le lien avec Dieu. L’Évangile nous rappelle que Dieu attend avec beaucoup de patience notre retour, notre conversion. Notre Dieu est miséricordieux.

    La seconde partie de l’Évangile nous montre l’amour de Dieu : Mais le vigneron lui répondit « Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas ». Il nous donne la grâce du retour, de la conversion, de changer ce qui ne correspond pas avec ce que nous professons, pour devenir meilleur.

    C’est là, le message du Carême :
    Aujourd’hui, ne fermons pas notre cœur, mais écoutons la voix du Seigneur, le temps de la conversion c’est aujourd’hui.

    Commentaire proposé par des Sœurs de Saint Louis, d’Étampes.

    0000-Prière-pour-2016.jpgEn ta tendresse infinie, Père, par Jésus le Christ, nous somme en action de grâce pour la rencontre de notre conseil.

    En ta tendresse infinie, Père, par Jésus le Christ, nous te prions pour mère E., nos sœurs du monastère de la Paix-Dieu, sœur A.-M., un monastère confié à notre prière, A., R., M., J., A., la mère de notre amie B., sœur B.-M., la fécondité du Carême dans la ville, le séjour de notre frère prieur chez nos sœurs dominicaines de Béthanie, la communauté du Foyer de la Roche d'Or.

  • Carême 2016, 2ème dimanche, 21 février

    En 1972, Maurice Zundel était appelé au Vatican par Paul 6 pour prêcher la retraite de Carême. Mystique, théologien, Maurice Zundel est un véritable prophète du 20eme siècle. Comme le disait l’abbé Pierre à son sujet : « Avec lui, on se trouvait en présence de Quelqu’un. Par sa personne même on accédait presque naturellement au mystère de Dieu. A l’absolu ». Nous vous invitons à suivre Maurice Zundel, pas à pas, jusqu’à Pâques en cette Année jubilaire de la Miséricorde…

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    La vraie grandeur par le vide intérieur

    « Pour donner à l’homme toute sa taille et toute sa grandeur, il n’y a qu’un seul chemin : c’est que l’homme se vide de lui même, qu’il renonce à toute possession et soit délivré de toutes ses adhérences, c’est qu’il devienne un espace illimité de lumière et d’amour, qu’il soit capable conduire, revivre et achever tout l’Histoire en donnant à l’univers un nouveau départ.

    Et ce n’est possible que dans ce vide intérieur et cette évacuation de soi qui est, en l’homme comme en Dieu, la condition de toute grandeur, de toute liberté, et de toute efficacité.
    Toute notre existence est comprise dans cette alternative : je suis en moi ou je suis en Dieu. Il n’y a pas de milieu.

    Le programme est simple mais la réalisation difficile, car on ne peut pas décréter une rencontre et fixer l’heure où l’amour jaillira. Il n’y a pas de chemin qui débouche infailliblement sur un échange d’intimités. Rien n’est plus libre, plus imprévu et plus gratuit.

    Tout ce que l’on peut faire c’est d’écarter les obstacles qui rendent un tel échange impossible, et ils se résument tous dans le bruit qu’on fait avec soi même et autour de soi.

    La seule chance de nous quitter est de neutraliser notre attention, de retirer paisiblement notre audience à toute cette mêlée confuse d’appétits et de revendications, d’éteindre le courant psychique qui alimente ce tumulte, dans un recueillement où se creuse toujours plus profondément le vide qui nous rend disponibles.
    Quand le silence total s’établit, c’est que déjà s’annonce la Présence qui remplit l’espace engendré par le retrait du moi. »

    Seigneur, l’absence est le lieu de Ta Présence. Apprends moi à ouvrir en moi de larges espaces pour t’y rencontrer. Donnes moi la grâce de devenir une cathédrale de silence où ta Parole pourra raisonner et me toucher…

  • Pause prière - pause regard du 18 février 2016

    Vos frères et sœurs, présentent dans la prière quotidienne les attentes, les espérances, les souffrances de notre peuple homosensible et transgenre ainsi que celles de tous nos frères en humanité.
    Puisse cette année de la Miséricorde dilater les cœurs, les esprits, les oreilles, afin que nous puissions entendre cette Parole dite à la Samaritaine: « Si tu savais le don de Dieu! ».
    Admiratifs de la miséricorde divine, nous nous abandonnons à elle pour qu'elle enveloppe chacun d'entre nous et l'aide à avoir de la compassion pour la fragilité de toute personne.
    Communion Béthanie: terre de silence, terre de miséricorde, refuge entre les bras d'un Père qui nous attend, qui nous aime, qui nous offre son pardon.

    Les frères et sœurs de la Communion Béthanie
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    2016-02-18-Parole.jpgNous sommes porteurs d'une parole inusable
    presqu’inaudible ces années-ci sur la place publique
    Parole qui a fondé les valeurs de ceux et celles qui ont bâti
    la société dans laquelle nous vivons.

    De quoi est pétrie cette société ?
    Quel vouloir la « cohésionne » ?
    Voulons-nous inclure plutôt qu'exclure
    Voulons-nous aider à vivre plutôt qu'ignorer ou éliminer
    Voulons-nous sauvegarder la dignité de tout être humain
    petit ou grand, femme ou homme, pourvu ou dépourvu ...

    Pour cela nous sommes prêts à porter haut et fort notre parole
    comme un glaive qui affirme, tranche et définit.
    Mais quand le glaive sert à blesser ou à tuer, là nous n'embarquons plus.
    Nous sommes enracinés dans une parole souche
    Parole qui vient du fond le plus dépouillé de l'être humain
    et qui manifeste le meilleur de l'humanité.

    Parole sensible et puissante
    qui peut nous amener à nous rencontrer dans une proximité neuve
    de laquelle source une force créatrice
    « déstabiliseuse » de montagnes
    « transplanteuse » de sycomores.

    Parole universelle
    qui nous tient loin des idéologies
    et de leur mépris.

    Parole souffle
    qui injecte l'énergie des grands dépassements
    ceux que nous serons fiers d'avoir accomplis
    le jour où nous quitterons cette vie.

    Voilà de quelle parole nous sommes porteurs....
    Tournés vers ce qui est à construire
    enracinés dans le meilleur de notre passé
    pour en extraire la sève
    et non nostalgiques de ce passé devenu écorce.

    Francine Carillo

    0000-Prière-pour-2016.jpgEn ta tendresse infinie, Père, par Jésus le Christ, nous te prions pour C. et H. en action de grâce, N., nos amies et proches B. en leur fête, notre sœur I., la préparation du weekend à saint Hugues, pour les personnes transgenres, la famille de notre frère P., E. et sa famille en deuil, A., V., nos sœurs de la Paix-Dieu, notre conseil qui va se réunir dans les prochains jours, les personnes qui cherchent un emploi.

  • Carême 2016, 1er dimanche, 14 février

    En 1972, Maurice Zundel était appelé au Vatican par Paul VI pour prêcher la retraite de Carême. Mystique, théologien, Maurice Zundel est un véritable prophète du 20eme siècle. Comme le disait l’abbé Pierre à son sujet : « Avec lui, on se trouvait en présence de Quelqu’un. Par sa personne même on accédait presque naturellement au mystère de Dieu. A l’absolu ».

    Nous vous invitons à suivre Maurice Zundel, pas à pas, jusqu’à Pâques en cette Année jubilaire de la Miséricorde…

     

    Maurice Zundel ok.jpg

     

     

    En nous, le moi propriétaire fait obstacle à la grandeur

     

    « Ce qui fait obstacle à la grandeur de l’homme, ce n’est pas sa corporéité, c’est l’esprit de possession qui le rive à lui même, c’est ce moi dans lequel nous sommes englués, ce moi propriétaire qui se fait le centre de tout, qui veut tout accaparer, ce moi qui n’est qu’une résultante de notre préfabrication que nous n’avons pas choisie et qui nous est plaquée depuis notre conception, notre naissance et notre histoire infantile.

     

    Nous sommes ainsi dominés par un moi qui est simplement la projection et le résultat de toutes les influences cosmiques qui ont pesé sur nous ou sur nos ancêtres.

     

    Nous sommes constamment sur le chemin de notre pesanteur. La merveille c’est que, de temps en temps, surgisse la lumière de cette Présence infinie, que nous soyons tout à coup dépassés par elle, envahis et transfigurés, que nous n’exprimions plus nos petits intérêts, que nous ne soyons plus- au moins pour un instant- qu’un élan vers cet Autre qui nous habite, et qui est la Vie de notre vie.

     

    C’est cela l’unique espoir de l’existence : ce trésor qui est confié à notre vie, cette possibilité de s’arracher à soi, de se perdre dans l’Autre et d’être, jusqu’au bout, l’affirmation de Jésus Christ. »

     

    Seigneur, apprends-moi à me désapproprier. Donnes-moi la grâce du décentrement afin que je puisse me laisser entraîner dans le mouvement du don. M’ouvrir à cet élan venu de Toi, qui m’entraine vers l’inconnu…

     

  • Pause prière - pause regard du 11 février 2016

    Vos frères et sœurs, présentent dans la prière quotidienne les attentes, les espérances, les souffrances de notre peuple homosensible et transgenre ainsi que celles de tous nos frères en humanité.
    Puisse cette année de la Miséricorde dilater les cœurs, les esprits, les oreilles, afin que nous puissions entendre cette Parole dite à la Samaritaine: « Si tu savais le don de Dieu! ».
    Admiratifs de la miséricorde divine, nous nous abandonnons à elle pour qu'elle enveloppe chacun d'entre nous et l'aide à avoir de la compassion pour la fragilité de toute personne.
    Communion Béthanie: terre de silence, terre de miséricorde, refuge entre les bras d'un Père qui nous attend, qui nous aime, qui nous offre son pardon.

    Les frères et sœurs de la Communion Béthanie
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    2016-02-11-40-jours-pour.jpg





    Quarante jours pour faire le tri, pour se délester de ce qui est inutile
    comme lorsqu'il faut traverser un désert.

    Quarante jours pour ne plus se contenter du « juste comme il faut »
    pour sortir du strict minimum.

    Quarante jours pour éduquer le cœur et aimer,
    apprendre à aimer, d'une façon neuve, à la manière des premiers jours,
    pour éduquer l'esprit, l'arracher à ses obsessions, à ses idées reçues,
    et l'ouvrir à la nouveauté,
    pour éduquer le regard à dépasser l'usure à travers l'écran
    des masques et des apparences,

    Quarante jours pour marcher à un autre rythme,
    pour changer de style, pour faire le ménage, pour se purifier,

    Quarante jours pour regarder les autres, pour regarder Dieu,
    pour écouter la Parole du Christ et la laisser faire
    son œuvre de re-dressement au secret de nos désirs,

    Quarante jours pour être transfiguré,
    Quarante jours pour grandir avec l'Évangile,
    Quarante jours pour apprendre à vivre !

    Charles Singer, Ed. du Signe

    0000-Prière-pour-2016.jpgEn ta tendresse infinie, Père, par Jésus le Christ, nous te prions pour que notre Carême 2016 soit joie et pour nos sœurs et frères malades, C., notre mère B. en son anniversaire, notre sœur B. en sa fête, L.-M., V., D., S., P., D., M. et tous les catéchumènes, nos pasteurs, François, évêque de Rome, son ministère d'unité.


  • Pause méditation du lundi 8 Février 2016

    Quelques paroles... comme un portail de clarté illuminant l'entrée dans la semaine et accompagnant nos pèlerinages intérieurs au lent rythme de la marche.

    Paroles de feu.

    Paroles qui nourrissent.

    Paroles qui saisissent et permettent de faire encore un pas vers la Source de toute Vie.

    Yallah ! 
    Belle route avec vos sœurs et frères de la Communion Béthanie+

     

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    Sur les Vivantes Traces d'Etty Hillesum

     

    Alors que notre monde contemporain traverse une crise de sens, une jeune femme juive peut nous aider à traverser l’épreuve et à garder l’espérance. 

    De 1941 à 1943, à Amsterdam, Etty Hillesum tient un journal d’une densité exceptionnelle. Elle consigne dans 11 cahiers les dernières expériences de sa vie. Cet extraordinaire document est un véritable testament spirituel. On y découvre sa foi indéfectible en l’homme alors même qu’il accomplit ses plus noirs méfaits durant la seconde guerre mondiale. Etty Hillesum est morte à Auschwitz le 30 novembre 1943 après avoir passé les derniers mois de sa vie au camp de transit de Westerbork au service de ses frères juifs.

     

    « Il faut d’abord apprendre à se pardonner ses défauts si l’on veut pardonner aux autres.

    C’est peut-être l’un des apprentissages les plus difficiles pour un être humain, je le constate bien souvent chez les autres, que celui du pardon de ses propres erreurs, de ses propres fautes.

    La condition première en est de pouvoir accepter, et accepter généreusement, le fait même de commettre des fautes et des erreurs. »

     

  • Carême dans la Ville 2016, la retraite en ligne des Dominicains

    « Dieu de toute miséricorde, tu enfouis notre passé dans le cœur du Christ et de notre futur tu vas prendre soin.
    Jésus le Christ, tu nous appelles à donner notre vie par amour et si, en chacun, il y a une part plus ou moins grande d'obscurité, il y a aussi ta présence, ton Esprit Saint. »
    Frère Roger de Taizé.

    desert2016.jpgLa Communion Béthanie vous recommande Carême dans la ville 2016, à partir du mercredi des Cendres, le 10 février. Cinq frères dominicains, la fraternité de Béthanie inspirée par le bienheureux Jean-Joseph Lataste et des parents d’enfants nous offriront chaque jour leur méditation.

    Cette année, le thème sera « C’est la miséricorde que je veux ! », Évangile selon saint Matthieu, chapitre 12, verset 7.

    Nous avons tous soif de miséricorde, de paroles, de gestes, de regards, de signes, de sacrements, de mains qui s'ouvrent, d'épaules qui soutiennent, de bras tendus. Nous avons besoin de miséricorde pour nous réveiller, nous relever, nous ressusciter. Dans le dynamisme de l'année jubilaire de la Miséricorde, à l'initiative du pape François, entrons dans le mystère : Jésus-Christ est le visage de la miséricorde du Père.

    Pour vous inscrire et rejoindre plus de 80.000 retraitants, vous pouvez vous rendre sur le site Carême dans la Ville.

    Chaque dimanche du Carême, Béatrice et Jean-Denis, nos sœur et frère, vous proposeront un bref texte de méditation jusqu'à Pâques 2015, le 27 mars.



  • Pause prière - pause regard du 4 février 2016

    Vos frères et sœurs, présentent dans la prière quotidienne les attentes, les espérances, les souffrances de notre peuple homosensible et transgenre ainsi que celles de tous nos frères en humanité.
    Puisse cette année de la Miséricorde dilater les cœurs, les esprits, les oreilles, afin que nous puissions entendre cette Parole dite à la Samaritaine: « Si tu savais le don de Dieu! ».
    Admiratifs de la miséricorde divine, nous nous abandonnons à elle pour qu'elle enveloppe chacun d'entre nous et l'aide à avoir de la compassion pour la fragilité de toute personne.
    Communion Béthanie: terre de silence, terre de miséricorde, refuge entre les bras d'un Père qui nous attend, qui nous aime, qui nous offre son pardon.

    Les frères et sœurs de la Communion Béthanie
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    2016-02-04-ramer-dans-la-nuit.jpgIl y aura toujours à ramer dans la nuit
    contre les vagues et le vent...

    Mais pourquoi toujours t'en effrayer !
    Est-ce à toi d'y porter remède ?

    Pourquoi, malheureux,
    n’appelles-tu pas au secours ?
    Qu'est-ce que tu attends pour le faire ?

    Tentation toujours renaissante
    de baisser les bras,
    au lieu de crier ton désarroi…

    Ce n'est pas parce que tu es dans le noir
    que tu es obligé de refuser la lumière !

    Tu n'as de prise sur rien, c'est entendu,
    mais n'oublie pas le Courant qui te porte !

    Grain de poussière dans l'espace infini,
    n'oublie pas cependant
    de quel Corps tu n'es qu'une infime partie...

    Que ton regard intérieur
    reste tourné, quoi qu'il arrive,
    vers l'Au-delà de tes peurs, de ta fatigue
    et de tes faibles pensées...

    Car c'est de Lui, et sans cesse,
    que tu as tout à recevoir...

    Philippe, frère de la Communion Béthanie.

    0000-Prière-pour-2016.jpgEn ta tendresse infinie, Père, par Jésus le Christ, nous te prions pour M. et son époux, V., M. et O., les diverses rencontres de notre frère prieur à Paris ces jours prochains, le groupe Lambda de la cathédrale américaine, D., A., J.-M., notre amie J. en sa fête, père J.-L., O., la communauté du Foyer de la Roche d'Or, nos sœurs de la communauté de Grandchamp, que notre Carême 2016 soit une expérience de joie.

     

  • Pause méditation du lundi 1er Février 2016

    Quelques paroles... comme un portail de clarté illuminant l'entrée dans la semaine et accompagnant nos pèlerinages intérieurs au lent rythme de la marche.

    Paroles de feu.

    Paroles qui nourrissent.

    Paroles qui saisissent et permettent de faire encore un pas vers la Source de toute Vie.

    Yallah ! 
    Belle route avec vos sœurs et frères de la Communion Béthanie+

     

    Etty Hillesum2.jpg

     

    Sur les Vivantes Traces d'Etty Hillesum

     

    Alors que notre monde contemporain traverse une crise de sens, une jeune femme juive peut nous aider à traverser l’épreuve et à garder l’espérance. 

    De 1941 à 1943, à Amsterdam, Etty Hillesum tient un journal d’une densité exceptionnelle. Elle consigne dans 11 cahiers les dernières expériences de sa vie. Cet extraordinaire document est un véritable testament spirituel. On y découvre sa foi indéfectible en l’homme alors même qu’il accomplit ses plus noirs méfaits durant la seconde guerre mondiale. Etty Hillesum est morte à Auschwitz le 30 novembre 1943 après avoir passé les derniers mois de sa vie au camp de transit de Westerbork au service de ses frères juifs.

     

    « Même si l’on doit connaître une mort affreuse, la force essentielle consiste à sentir au fond de soi, jusqu’à la fin, que la vie à un sens, qu’elle est belle, que l’on a réalisé toutes ses virtualités au cours d’une existence qui était bonne. »