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Carême 2016, 1er dimanche, 14 février

En 1972, Maurice Zundel était appelé au Vatican par Paul VI pour prêcher la retraite de Carême. Mystique, théologien, Maurice Zundel est un véritable prophète du 20eme siècle. Comme le disait l’abbé Pierre à son sujet : « Avec lui, on se trouvait en présence de Quelqu’un. Par sa personne même on accédait presque naturellement au mystère de Dieu. A l’absolu ».

Nous vous invitons à suivre Maurice Zundel, pas à pas, jusqu’à Pâques en cette Année jubilaire de la Miséricorde…

 

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En nous, le moi propriétaire fait obstacle à la grandeur

 

« Ce qui fait obstacle à la grandeur de l’homme, ce n’est pas sa corporéité, c’est l’esprit de possession qui le rive à lui même, c’est ce moi dans lequel nous sommes englués, ce moi propriétaire qui se fait le centre de tout, qui veut tout accaparer, ce moi qui n’est qu’une résultante de notre préfabrication que nous n’avons pas choisie et qui nous est plaquée depuis notre conception, notre naissance et notre histoire infantile.

 

Nous sommes ainsi dominés par un moi qui est simplement la projection et le résultat de toutes les influences cosmiques qui ont pesé sur nous ou sur nos ancêtres.

 

Nous sommes constamment sur le chemin de notre pesanteur. La merveille c’est que, de temps en temps, surgisse la lumière de cette Présence infinie, que nous soyons tout à coup dépassés par elle, envahis et transfigurés, que nous n’exprimions plus nos petits intérêts, que nous ne soyons plus- au moins pour un instant- qu’un élan vers cet Autre qui nous habite, et qui est la Vie de notre vie.

 

C’est cela l’unique espoir de l’existence : ce trésor qui est confié à notre vie, cette possibilité de s’arracher à soi, de se perdre dans l’Autre et d’être, jusqu’au bout, l’affirmation de Jésus Christ. »

 

Seigneur, apprends-moi à me désapproprier. Donnes-moi la grâce du décentrement afin que je puisse me laisser entraîner dans le mouvement du don. M’ouvrir à cet élan venu de Toi, qui m’entraine vers l’inconnu…

 

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