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  • Prière du 1er décembre 2012

    Seigneur, nous voici devant Toi
    séropositifs et séronégatifs :
    et tous séroconcernés…
    tout comme Toi !

    ruban_rouge_2012.jpg

    Car Tu n’es jamais loin
    de nos réalités humaines,
    de nos joies et de nos peines.
    Pour ceux et celles qui pensent
    que le vih est démodé,
    ou que cela n’arrive qu’aux autres,
    donne-nous le courage de crier à l’imposture,
    donne-nous le courage de crier à la face du monde
    que le virus n’aura jamais le dernier mot
    tant que nous en parlerons ;
    que ni la honte ni le mépris ne seront
    jamais vainqueurs,
    tant que nous nous saurons pas pareils
    mais égaux en Toi.

    Assez de silences complices,
    assez de paroles meurtrières.

    Envoie sur nous ton Esprit, Seigneur,
    afin que par nos voix, par nos actions, et par notre prière
    ta Parole et ta Présence réconfortent
    ceux et celles qui sont dans la détresse
    ainsi que leurs proches.

    Que par nos voix et par nos engagements
    ta Parole mobilise
    toutes les compétences
    au service de la Vie. Amen.


    Votre frère Manuel,
    d’après une prière d’Alain, de Chrétiens et Sida.



  • Pause prière - pause regard, jeudi 29 novembre 2012

    La prière n’est pas autre chose qu’une rencontre avec le Christ. Nous nous y entretenons avec Lui comme avec un ami. Pour autant, ce tête-à-tête n’invite ni à l’isolement, ni à la négligence. Il refuse d’exclure autrui… Bien au contraire ! Le monde dans lequel nous vivons, les autres, sont présents dans ce dialogue qui se déroule dans l’intimité de notre prière, riche d’un élan fraternel et universel.

    En effet, notre premier service, en qualité de sœurs et frères de la Communion Béthanie, est la prière quotidienne. A cette occasion, nous Lui présentons notre peuple homosensible et transgenre, comme nous Lui recommandons tous nos frères et sœurs en humanité : leurs attentes, leur espérance ainsi que leurs souffrances. Certes, nous ne sommes pas des spécialistes, mais nous essayons de répondre à nos mesures à cette invitation : « Priez les uns pour les autres. » (Jc 5, 16).

    Ainsi la prière nous relie-t-elle les uns aux autres, de façon discrète mais fructueuse, ouverte à tous comme respectueuse de l’identité – ou du pudique anonymat – de chacun.

    Les sœurs et frères de la Communion Béthanie

    ______________________________________

     

    Ecouter quelqu'un, c'est se mettre en position d'attente,
    accueillir celui qui est là, devant soi, l'accueillir avec son sac débordant du linge plus ou moins propre de sa vie,
    c'est accepter qu'il entre chez moi,
    qu'il fracture même les portes les plus secrètes,
    c'est recevoir l'autre, ses rêves et ses désirs,
    c'est prévoir qu'il dérange les étagères si rigoureusement rangées de mon existence,
    c'est lui donner la place,
    c'est lui présenter les clés de la maison,
    comme pour dire : « Ta présence met tout à l'envers !
    Je prends le risque : je t'écoute !
    Les paroles que tu me diras seront pour moi esprit et vie ! ».
    Seigneur, apprends-moi cette qualité d'écoute.

    ecouter_victor_hugo.jpg

    En ta tendresse infinie, Père, par Jésus le Christ, nous te prions pour le nouveau Conseil de notre Communion Béthanie : Jean-Michel, prieur, B., sous-prieure, P., sous-prieur, M., frère accompagnateur du temps l'Accueil et de Nazareth, P., conseiller théologique, S. et P.,  la mère de notre frère E., G., sa famille, nos ami(e)s A., V., F.-X. en leur fête, P., son ami J.B., nos nouvelles sœurs E., A.-M., leur famille, notre mère B., sa communauté carmélitaine, N.e, S. très éprouvée par le décès de son fils, le groupe de Devenir Un en Christ de Marseille en deuil, C., la nièce de notre amie B., leur famille, la nièce de notre amie I., B. en son anniversaire, la grande famille spirituelle de notre frère Charles de Foucauld, les personnes vivant avec le VIH, leurs accompagnateurs en ce 1er décembre.



  • Retour sur notre récollection des 23, 24 et 25 novembre, à Versailles

    Cette année, ce sont les sœurs du Cénacle qui nous ont accueillis très fraternellement dans le calme de leur propriété, en plein cœur  de Versailles. Sainte Thérèse Couderc,  leur fondatrice aimait à inviter chacun  à « se livrer sans réserve à la conduite de l'Esprit » : c’est donc ce que nous avons tenté de faire ensemble durant ces heures.

    Le thème retenu était celui du Magnificat

    magnificat.jpgC’est donc par une grande action de grâce que notre récollection s’est ouverte vendredi.  Au cours de la veillée de prière, Jean-Michel a simplement commencé par égrener les moments phares de la Communion Béthanie, depuis sa genèse. Ce furent ensuite les personnes que le Seigneur a mis sur notre route que nous Lui avons demandé de bénir. Puis, ce sont chacun des frères, sœurs et amis de notre communion que notre Prieur a nommé un à un, en rendant grâce pour son charisme – sa note propre : richesse communautaire précieuse et renouvelée.
    Cette récapitulation dans l’action de grâce a été aussi l’occasion d’annoncer de nouvelles missions : B. et P. ont ainsi été nommés sous prieurs, et M. chargé d’accompagner le cheminement des nouveaux frères et sœurs qui s'engagent dans notre Communion. Ce fut ensuite un moment bien touchant que celui qui suivit où nous étions invités à venir nous trouver personnellement les uns les autres pour nous bénir réciproquement de tout ce que nous avions reçu les uns par les autres.

    Le lendemain, après un petit déjeuner en self, la prière des laudes nous rassembla dans l’oratoire des sœurs. Puis ce fut un temps de lectio divina nourrissant que nous donna P. autour du texte du Magnificat mis en parallèle avec le texte de l’obole de la veuve, au temple de Jérusalem. Evoquant tour à tour plusieurs degrés de lecture, P. nous entraîna dans la contemplation de ces deux femmes, étonnamment proches par leur destin et par les dispositions de leur cœur. Chacun pu prolonger sa lecture spirituelle de ces textes dans le silence de la prière personnelle jusqu’à l’heure du déjeuner.

    L’après-midi fut un temps d’échange avec notre ami Claude Besson, auteur d’un tout récent et remarquable ouvrage : « Homosexuels Catholiques, sortir de l’impasse » aux Éditions de l’Atelier. Le repas du soir fut l’occasion d’accueillir un autre grand ami de la Communion Béthanie en la personne de Ludovic Mohamed, charismatique fondateur de HM2F, groupe des homosexuel(le)s musulman(e)s. En début de soirée, il prit la parole pour présenter son « collectif citoyen pour un islam de France véritablement inclusif, & une laïcité véritablement respectueuse de toutes les croyances. » Moment émouvant s’il en est que de poser ainsi les pierres de fondation d’une communion inter religieuse ouvrant de si belles perspectives. Puis ce samedi s’acheva par le visionnage d’un film sur la transsexualité que suivi un débat avec nos amies si chères : L., A.-G. et I.. Jean-Michel aura l’occasion de le rappeler : les personnes transgenres sont très particulièrement les bienvenues dans le cœur, la prière et la réflexion de notre Communion, car elles portent des questions fondamentales dont les réponses nous concernent tous.   

    L'accueil de deux nouvelles sœurs
    La matinée du dimanche nous a rassemblés sous un timide soleil. Mais la chaleur était pourtant bien austatut_priere.jpg rendez-vous : celle de la célébration d’accueil d’A.-M. et d'É. Célébration à laquelle s’étaient joints N., amie de la Communion ainsi que le frère et la belle-sœur d’A.-M. Les gestes simples, dépouillés et si parlants de cette liturgie ont nourri une fois encore l’âme de tous et nous renouvèlent dans nos propres engagements.

    Remise du livret de prière : « Voici le livret de prière de notre Communion. Qu’il soit notre essentiel trait d’union et une invitation à devenir intercesseur pour le monde. Les frères et sœurs de la Communion Béthanie, ainsi que tous ceux et celles qui se sont confiés à notre prière, ont besoin de toi. Qu’ils puissent un jour te bénir de ta prière fidèle. »

    Remise de la lumière : « Reçois aussi cette lumière ; qu’elle soit le signe de ta vocation de veille et de joie. Comme les vierges sages de la parabole qui avaient de l’huile en réserve, puisses-tu, par ton amour, entretenir cette flamme, afin que ta lampe, même vacillante à certaines heures, puisse soulever "le lourd manteau de la nuit". »

    Puis ce fut un temps de partage fraternel sur ce que nous venions de vivre durant ces heures, et qui fut récapitulé par la messe du Christ Roi que célébra P. « Nous sommes les sujets d’un royaume qui ne peut disparaître car il est fondé sur l’amour. » Les chants à plusieurs voix, qui nous avaient porté jusque-là durant chaque célébration, prenaient une ampleur et une beauté qui disait assez la communion des cœurs et des vies. Ce fut donc une occasion idéale pour remercier les sœurs du Cénacle présentes pour leur accueil fraternel, ainsi que P. et J.-B. dont nous avions beaucoup entendu parler, mais dont nous faisions seulement la connaissance à présent.

    Le repas de midi fut joyeux mais un peu expédié, car un autre rendez-vous attendait à l’autre bout de Paris celles et ceux qui le pouvaient. Une équipe de France 2 souhaitait effectuer un tournage dans le cadre de l’émission « Complément d’enquête » qui sera diffusée le 29 novembre, à 22h15. Nous nous rendîmes donc chez les sœurs de Sainte-Clotilde où sœur A.-M., supérieure générale et amie de notre Communion Béthanie, acceptait de nous recevoir. L’essentiel de ce tournage était l’office de vêpres, prié dans l’oratoire de la rue de Reuilly. Puis ce fut le temps de quelques témoignages.
    Cette aventure se termina par un goûter qui prolongea le partage avec l’équipe du tournage. Nous espérons que le cœur de notre mission a été compris de l’intérieur et  pourra être retranscris en images.


    Un frère de la Communion Béthanie.



  • Pause méditation lundi 26 novembre 2012

    Quelques paroles... comme un portail de clarté illuminant l'entrée dans la semaine et accompagnant nos pélerinages intérieurs au lent rythme de la marche.

    Paroles de feu.

    Paroles qui nourrissent.

    Paroles qui saissisent et permettent de faire encore un pas vers la Source de toute Vie.

    Yallah !
    Belle route avec vos sœurs et frères de la Communion Béthanie+


    2012 avec nos frères et sœurs issus de la Réforme+

    Bonte--02-.jpg

    « L'Evangile nous montre que la source de vie est au-delà des codes idéologiques, elle est dans la bonté gratuite. »

    Marc Pernot, pasteur.


  • Pause prière - pause regard, jeudi 22 novembre 2012

    La prière n’est pas autre chose qu’une rencontre avec le Christ. Nous nous y entretenons avec Lui comme avec un ami. Pour autant, ce tête-à-tête n’invite ni à l’isolement, ni à la négligence. Il refuse d’exclure autrui… Bien au contraire ! Le monde dans lequel nous vivons, les autres, sont présents dans ce dialogue qui se déroule dans l’intimité de notre prière, riche d’un élan fraternel et universel.

    En effet, notre premier service, en qualité de sœurs et frères de la Communion Béthanie, est la prière quotidienne. A cette occasion, nous Lui présentons notre peuple homosensible et transgenre, comme nous Lui recommandons tous nos frères et sœurs en humanité : leurs attentes, leur espérance ainsi que leurs souffrances. Certes, nous ne sommes pas des spécialistes, mais nous essayons de répondre à nos mesures à cette invitation : « Priez les uns pour les autres. » (Jc 5, 16).

    Ainsi la prière nous relie-t-elle les uns aux autres, de façon discrète mais fructueuse, ouverte à tous comme respectueuse de l’identité – ou du pudique anonymat – de chacun.

    Les sœurs et frères de la Communion Béthanie

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    DIEU, c’est ce que savent les enfants.

    Il y a quelque chose dans le monde qui résiste au monde et cette chose ne se trouve ni dans les églises, ni dans les cultures, ni dans la pensée que les hommes ont d’eux-mêmes, dans la croyance mortifère qu’ils ont d’eux-mêmes en tant qu’êtres sérieux, adultes, raisonnables et cette chose n’est pas une chose mais Dieu et Dieu ne peut tenir dans rien sans aussitôt l’ébranler, le mettre bas et Dieu immense ne sait tenir que dans les ritournelles d’enfance, dans le sang perdu des pauvres ou dans la voix des simples et tous ceux-là tiennent Dieu au creux de leurs mains ouvertes, un moineau trempé comme du pain par la pluie, un moineau transi, criard, un Dieu piailleur qui vient manger dans leurs mains nues.

    Dieu, c’est ce que savent les enfants, pas les adultes.

    Christian Bobin
    Le très bas


    En ta tendresse infinie, Père, par Jésus le Christ, nous te prions pour nos amies C., K. en photo_enfant.jpgleur fête, S. très éprouvée par le décès de son fils, C., les personnes en quête spirituelle,
    nos sœurs E. et A.-M. qui vivront leur célébration d'Accueil en ce dimanche 25 novembre,
    la fécondité de notre rencontre chez nos sœurs du C., nos amis C., L., les membres de nos familles, N., nos ami(es) journalistes, les personnes en recherche d'emploi, la paix sociale en France, L., T.(7 ans) gravement malades, celles et ceux qui les accompagnent.



  • Pause méditation lundi 19 novembre 2012

    Quelques paroles... comme un portail de clarté illuminant l'entrée dans la semaine et accompagnant nos pélerinages intérieurs au lent rythme de la marche.

    Paroles de feu.

    Paroles qui nourrissent.

    Paroles qui saissisent et permettent de faire encore un pas vers la Source de toute Vie.

    Yallah !
    Belle route avec vos sœurs et frères de la Communion Béthanie+ 


    2012 avec nos frères et sœurs issus de la Réforme+

    arc en ciel.jpg

    « Par la solidarité spirituelle de la prière et de la méditation, chaque isolé cessera d'être un solitaire. »

    Wilfred Monod, pasteur fondateur du groupe de prière Les veilleurs


  • Pause prière - pause regard, jeudi 15 novembre 2012

    La prière n’est pas autre chose qu’une rencontre avec le Christ. Nous nous y entretenons avec Lui comme avec un ami. Pour autant, ce tête-à-tête n’invite ni à l’isolement, ni à la négligence. Il refuse d’exclure autrui… Bien au contraire ! Le monde dans lequel nous vivons, les autres, sont présents dans ce dialogue qui se déroule dans l’intimité de notre prière, riche d’un élan fraternel et universel.

    En effet, notre premier service, en qualité de sœurs et frères de la Communion Béthanie, est la prière quotidienne. A cette occasion, nous Lui présentons notre peuple homosensible et transgenre, comme nous Lui recommandons tous nos frères et sœurs en humanité : leurs attentes, leur espérance ainsi que leurs souffrances. Certes, nous ne sommes pas des spécialistes, mais nous essayons de répondre à nos mesures à cette invitation : « Priez les uns pour les autres. » (Jc 5, 16).

    Ainsi la prière nous relie-t-elle les uns aux autres, de façon discrète mais fructueuse, ouverte à tous comme respectueuse de l’identité – ou du pudique anonymat – de chacun.

    Les sœurs et frères de la Communion Béthanie

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    L’Essentiel est caché...
    on n’en parle pas dans les écoles…
    on n’en parle pas à la télévision...
    on ne le trouve pas sur Internet...


    L’Essentiel est sans éclats...
    ne suscite pas
    les applaudissements...
    ne fait pas l’unanimité…


    L’Essentiel ne va pas de soi...
    on s’en laisse distraire facilement...
    très souvent l’Essentiel dérange...


    L’Essentiel est gratuit...
    ne se met pas en réserve...
    ne se marchande pas…


    L’Essentiel est ce qui est
    le plus fragile... le plus menacé...
    le plus désarmé...


    L’Essentiel est difficile et tout à fait
    à la portée d’un enfant...
    l’enfant que j’ai été en savait autant
    que moi sur l’Essentiel...
    Heureux ceux qui vivent l’Essentiel!

    André Hippolyte BUFFET
    extrait du Numéro 38 - www.InfoCatho.be

     

    fragilite.jpgEn ta tendresse infinie, Père, par Jésus le Christ, nous te prions pour H. et C., frère J.-E., G.-A., sa famille, nos amies C. en leur fête, notre frère M., N., nos sœurs et frères religieux en cette fête de la Présentation de Marie, C., M., P., sa famille, la réconciliation dans notre société et dans les Eglises, que nous devenions artisans de paix.


    photo Céline Fouchet

  • Pause méditation lundi 12 novembre 2012

    Quelques paroles... comme un portail de clarté illuminant l'entrée dans la semaine et accompagnant nos pélerinages intérieurs au lent rythme de la marche.

    Paroles de feu.

    Paroles qui nourrissent.

    Paroles qui saissisent et permettent de faire encore un pas vers la Source de toute Vie.

    Yallah !
    Belle route avec vos sœurs et frères de la Communion Béthanie+


    2012 avec nos frères et sœurs issus de la Réforme+

    Elie.jpg

    « Le Seigneur rappelle que chacun a sa place offerte dans son projet de vie... et ainsi la fidélité du croyant peut-elle toujours rester le fruit de sa créativité nourrie par l'Esprit du Seigneur. »

    Daniel Bach, pasteur, dans Elie l'impulsif.


  • Pause prière - pause regard, jeudi 8 novembre 2012

    La prière n’est pas autre chose qu’une rencontre avec le Christ. Nous nous y entretenons avec Lui comme avec un ami. Pour autant, ce tête-à-tête n’invite ni à l’isolement, ni à la négligence. Il refuse d’exclure autrui… Bien au contraire ! Le monde dans lequel nous vivons, les autres, sont présents dans ce dialogue qui se déroule dans l’intimité de notre prière, riche d’un élan fraternel et universel.

    En effet, notre premier service, en qualité de sœurs et frères de la Communion Béthanie, est la prière quotidienne. A cette occasion, nous Lui présentons notre peuple homosensible et transgenre, comme nous Lui recommandons tous nos frères et sœurs en humanité : leurs attentes, leur espérance ainsi que leurs souffrances. Certes, nous ne sommes pas des spécialistes, mais nous essayons de répondre à nos mesures à cette invitation : « Priez les uns pour les autres. » (Jc 5, 16).

    Ainsi la prière nous relie-t-elle les uns aux autres, de façon discrète mais fructueuse, ouverte à tous comme respectueuse de l’identité – ou du pudique anonymat – de chacun.

    Les sœurs et frères de la Communion Béthanie

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    Contempler l’humilité de Dieu, c’est voir resplendir la gloire de ses images, à laquelle dans l’orgueil nous demeurons aveugles. Chaque homme est l’image de Dieu, et nous ne cessons les uns avec les autres, en tout ce que nous faisons, de la reconnaître ou de la méconnaître...

    Etre humble, c’est donc savoir qui est l’autre, une image unique et insaisissable de Dieu, sans jamais me poser moi-même en mesure de son être et de sa vie, sans jamais prétendre détenir par devers moi la vérité de ce qu’il est. Savoir et non savoir vont ici de pair : savoir qui est l’autre comme image de Dieu, c’est avoir à tout instant à l’apprendre, dans le respect, humblement ; ne pas prétendre savoir ce qu’il est, c’est renoncer à me faire la mesure de lui-même en le comparant à moi, et donc encore le respecter.

    Voir l’autre comme image de Dieu, c’est en effet le voir comme une image qui n’a pas été faite de main d’homme ni de pensée humaine, le voir comme une image proprement inimaginable, dépassant chacune de mes prises. C’est voir au-delà de ce qu’on voit et de ce qu’on peut voir, ce qui s’appelle aimer et espérer. L’humilité a les yeux de l’amour, qui traversent l’obscurité patiemment, car elle sait elle-même de quelles ténèbres elle a par amour été tirée. Un libère sur parole ne saurait se poser en juge, et nous sommes tous des libérés sur parole, puisque seule la Parole de Dieu libère.

    Libre pour l’autre, l’humilité l’est aussi en ce qu’elle n’a pas à s’interroger sur ses propres ressources, puisque ce n est pas en elles qu’elle puise. L’appel même que nous adresse la détresse d’autrui est, par la grâce de Dieu, dispensateur de la force pour y répondre : aussi n’y a-t-il pas a craindre qu’elle fasse défaut, ce qui serait le cas s’il s’agissait de la nôtre. Lorsque nous en appelons les uns aux autres de notre pauvreté, nous devenons riches de la richesse de Dieu. Elle ne peut être gardée, et n’existe qu’en circulant: nous ne l’avons qu’en l’aliénant.

    Ce qui ne signifie pas qu’aussitôt qu’on l’a, il faille par devoir l’aliéner, mais qu’elle n’est là qu’en étant donnée.

    Jean Louis Chrétien in « le Regard de l’amour ».

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     En ta tendresse infinie, Père, par Jésus le Christ, nous te prions pour É., C., M., C., dans leur parcours contre la maladie, notre ami W., ses intentions, nos sœurs du Carmel de la Paix,
    frère A., frère B., nos frères de Taizé visités par notre frère prieur, H., C., S. et A., P. et A., leurs enfants, K., nos amis É. et D., B. et J.-D., L.-M. nos ami(es) musulmans qui viennent de fêter Aïd el Kébir, nos sœurs, frères défunts, T., P., les personnes de notre peuple en marche sur leur chemin d'éternité, R. très éprouvé, S. et leur famille, nos ami(es) malades, L., sa famille, G. en sa fête, R., D., leur famille, B.-M., sœur M. nouvelle prieure, nos sœurs de Reuilly, père P., tous nos pasteur(es).


  • Pause méditation lundi 5 novembre 2012

    Quelques paroles... comme un portail de clarté illuminant l'entrée dans la semaine et accompagnant nos pélerinages intérieurs au lent rythme de la marche.

    Paroles de feu.

    Paroles qui nourrissent.

    Paroles qui saissisent et permettent de faire encore un pas vers la Source de toute Vie.

    Yallah !
    Belle route avec vos sœurs et frères de la Communion Béthanie+


    2012 avec nos frères et sœurs issus de la Réforme+

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    « Dans le possible, le chrétien détient l'éternel et sûr antidote du désespoir; car Dieu peut tout à tout instant. C'est là la santé de la foi, qui résout les contradictions. »

    Sören Kierkegaard, philosophe protestant danois.