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Pause prière - pause regard, jeudi 8 novembre 2012

La prière n’est pas autre chose qu’une rencontre avec le Christ. Nous nous y entretenons avec Lui comme avec un ami. Pour autant, ce tête-à-tête n’invite ni à l’isolement, ni à la négligence. Il refuse d’exclure autrui… Bien au contraire ! Le monde dans lequel nous vivons, les autres, sont présents dans ce dialogue qui se déroule dans l’intimité de notre prière, riche d’un élan fraternel et universel.

En effet, notre premier service, en qualité de sœurs et frères de la Communion Béthanie, est la prière quotidienne. A cette occasion, nous Lui présentons notre peuple homosensible et transgenre, comme nous Lui recommandons tous nos frères et sœurs en humanité : leurs attentes, leur espérance ainsi que leurs souffrances. Certes, nous ne sommes pas des spécialistes, mais nous essayons de répondre à nos mesures à cette invitation : « Priez les uns pour les autres. » (Jc 5, 16).

Ainsi la prière nous relie-t-elle les uns aux autres, de façon discrète mais fructueuse, ouverte à tous comme respectueuse de l’identité – ou du pudique anonymat – de chacun.

Les sœurs et frères de la Communion Béthanie

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Contempler l’humilité de Dieu, c’est voir resplendir la gloire de ses images, à laquelle dans l’orgueil nous demeurons aveugles. Chaque homme est l’image de Dieu, et nous ne cessons les uns avec les autres, en tout ce que nous faisons, de la reconnaître ou de la méconnaître...

Etre humble, c’est donc savoir qui est l’autre, une image unique et insaisissable de Dieu, sans jamais me poser moi-même en mesure de son être et de sa vie, sans jamais prétendre détenir par devers moi la vérité de ce qu’il est. Savoir et non savoir vont ici de pair : savoir qui est l’autre comme image de Dieu, c’est avoir à tout instant à l’apprendre, dans le respect, humblement ; ne pas prétendre savoir ce qu’il est, c’est renoncer à me faire la mesure de lui-même en le comparant à moi, et donc encore le respecter.

Voir l’autre comme image de Dieu, c’est en effet le voir comme une image qui n’a pas été faite de main d’homme ni de pensée humaine, le voir comme une image proprement inimaginable, dépassant chacune de mes prises. C’est voir au-delà de ce qu’on voit et de ce qu’on peut voir, ce qui s’appelle aimer et espérer. L’humilité a les yeux de l’amour, qui traversent l’obscurité patiemment, car elle sait elle-même de quelles ténèbres elle a par amour été tirée. Un libère sur parole ne saurait se poser en juge, et nous sommes tous des libérés sur parole, puisque seule la Parole de Dieu libère.

Libre pour l’autre, l’humilité l’est aussi en ce qu’elle n’a pas à s’interroger sur ses propres ressources, puisque ce n est pas en elles qu’elle puise. L’appel même que nous adresse la détresse d’autrui est, par la grâce de Dieu, dispensateur de la force pour y répondre : aussi n’y a-t-il pas a craindre qu’elle fasse défaut, ce qui serait le cas s’il s’agissait de la nôtre. Lorsque nous en appelons les uns aux autres de notre pauvreté, nous devenons riches de la richesse de Dieu. Elle ne peut être gardée, et n’existe qu’en circulant: nous ne l’avons qu’en l’aliénant.

Ce qui ne signifie pas qu’aussitôt qu’on l’a, il faille par devoir l’aliéner, mais qu’elle n’est là qu’en étant donnée.

Jean Louis Chrétien in « le Regard de l’amour ».

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 En ta tendresse infinie, Père, par Jésus le Christ, nous te prions pour É., C., M., C., dans leur parcours contre la maladie, notre ami W., ses intentions, nos sœurs du Carmel de la Paix,
frère A., frère B., nos frères de Taizé visités par notre frère prieur, H., C., S. et A., P. et A., leurs enfants, K., nos amis É. et D., B. et J.-D., L.-M. nos ami(es) musulmans qui viennent de fêter Aïd el Kébir, nos sœurs, frères défunts, T., P., les personnes de notre peuple en marche sur leur chemin d'éternité, R. très éprouvé, S. et leur famille, nos ami(es) malades, L., sa famille, G. en sa fête, R., D., leur famille, B.-M., sœur M. nouvelle prieure, nos sœurs de Reuilly, père P., tous nos pasteur(es).


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