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  • Premier dimanche de l’Avent 2018

    Évangile du jour : Luc 21,25-28.34-36 « Votre rédemption approche »

    En ce temps-là, Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur terre, les nations seront affolées et désemparées par le fracas de la mer et des flots. Les hommes mourront de peur dans l’attente de ce qui doit arriver au monde, car les puissances des cieux seront ébranlées. Alors, on verra le Fils de l’homme venir dans une nuée, avec puissance et grande gloire. Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche.
    Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre cœur ne s’alourdisse dans les beuveries, l’ivresse et les soucis de la vie, et que ce jour-là ne tombe sur vous à l’improviste comme un filet ; il s’abattra, en effet, sur tous les habitants de la terre entière. Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous aurez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme. »

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    Valérie
    Mince, je croyais que le temps de L'Avent était un temps joyeux, un temps de fête ! Dans cet Évangile, il n'est question que de désastre, de « nations affolées et désemparées par le fracas de la mer et des flots », d' « hommes [qui] mourront de peur dans l'attente de ce qui doit arriver », de mise en garde. C'est limite glauque. Certes, ça me fait penser à l'état du monde aujourd’hui, mais on est dans l'attente de quoi finalement ?

    Laetitia
    Moi je lis : « Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. »
    C'est comme si Dieu nous prenait par la main, de dimanche en dimanche, pour nous aider à comprendre ce qui se passe à Noël. Au premier dimanche, on n'est pas encore prêt.

    Valérie
    D'où l'idée de rester éveillé(e)s et de prier ? Mais pour être prêt à quoi ? C'est pas acquis que Noël est une fête !?

    Laetitia
    Dans ce texte du premier dimanche de l'Avent, il nous est déjà annoncé le retour du Christ à la fin des temps. C'est comme si on grillait toutes les étapes alors que Jésus n'est pas encore né, enfin, selon le calendrier liturgique.

    Valérie
    Donc avant d'avancer vers la fête, on prend d'abord la mesure de la gravité de ce qui va advenir. C'est ça ?

    Laetitia
    Oui ! On ne se précipite pas vers la fête, on y va lentement, dans une lente progression. Les dimanches suivant, les textes d’Évangile vont nous inviter à nous préparer intérieurement à nous émerveiller de la naissance d'un bébé qui n'est rien moins que le fils de Dieu.

    Valérie
    Ça me ramène à ce qu'a vécu ma fille cette année. Elle a eu à intégrer la mort de sa grand-mère – ma maman – tout en se préparant à donner la vie. D'une certaine façon, elle a fait l'expérience de cette vérité là : « Quand on donne la vie, on donne la mort. » Les deux sont intimement liés.
    C'est comme s'il fallait consentir à la fin, l'accepter, pour pouvoir s'émerveiller du début...

    Laetitia et Valérie
    Et vous, chacun, chacune, qu'auriez-vous à accepter aujourd’hui dans vos vies ?
    Quel poids, quelle lourdeur à déposer en Lui, avant de cheminer plus léger, légère, vers l'émerveillement ? Le temps serait-il à un peu plus de lenteur ?

    Laetitia et Valérie

  • Journée de la lutte contre le sida – 1er décembre 2018

    2018-12-01-SIDA.jpgEn ce jour de la lutte mondiale contre le sida, nous prions pour celles et ceux touchés par cette maladie.
    Le sida n’est pas mort. Il fait toujours mourir.
    Un jeune ami m’a confié cette année sa séropositivité, une confidence que je n’oublierai pas. Quel courage de se livrer avec autant de simplicité, sans peur ni honte. Je crois maintenant que ce témoignage n’est pas seulement un moyen pour lui d’être en vérité avec moi, il est une leçon de vie, une force pour se recentrer sur l’essentiel. Vers ce Dieu qui n’est qu’amour, une source inépuisable.
    Son combat est aussi le nôtre. Lutter pour la dignité, lutter pour l’accueil et lutter pour la liberté.
    Nous entrons dans ce temps qui nous prépare à la rencontre de ce Dieu qui s’est fait petit enfant. Il nous apprend à faire un pas vers ceux qui nous sont étrangers. C’est un bel exemple de conversion pour changer nos cœurs et nos regards.
    La rencontre de l’autre nous apprend une certaine solitude. Il nous faut plaider pour la véritable rencontre avec l’autre. Celle qui se nourrit d’affection et d’abandons. Celle qui a besoin de temps, de volonté et d’intelligence. C’est l’amour qui rend libre. C’est lui qui guérit.

    Kévin

     


    2018-12-01-enfant-prodigue.jpg« Mon Père,
    Je m'abandonne à toi,
    fais de moi ce qu'il te plaira.
    Quoi que tu fasses de moi,
    je te remercie.
    Je suis prêt à tout, j'accepte tout.
    Pourvu que ta volonté se fasse en moi,
    en toutes tes créatures,
    je ne désire rien d'autre, mon Dieu.
    Je remets mon âme entre tes mains.
    Je te la donne, mon Dieu,
    avec tout l'amour de mon cœur,
    parce que je t'aime,
    et que ce (cela) m'est un besoin d'amour
    de me donner,
    de me remettre entre tes mains
    sans mesure,
    avec une infinie confiance
    car tu es mon Père. »

    Charles de Foucauld