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  • Retraite d’hiver de la Communion Béthanie chez les sœurs du Cénacle de Versailles, du vendredi 28 au dimanche 30 novembre 2014, premier week-end de l’Avent.


    L'Avent comme un temps pour réapprendre à vivre en présence du Seigneur. 
    2014-12-09-sœurs-du-Cénacle-de-VERSAILLES.jpgCette proposition féconde, inspirée des Évangiles, peut aussi bien donner le ton d’une récollection qu’exprimer un sentiment de paix retrouvée au terme d’une belle retraite. Aussi est-ce dans la joie et avec élan que les frères et sœurs de la Communion Béthanie, entourés de quelques-un(e)s de leurs ami(e)s, se réunissent chaque hiver en ce nouvel an liturgique. Ils savent en effet qu’ils seront nourris par la Parole et comblés  par les retrouvailles. 
    Un premier enseignement, animé par sœur Michèle Jeunet, éveille l'intérêt des retraitants dès le samedi matin en (re)situant les femmes dans l'Eglise, tant par la place qu'elles occupent dans les textes que par les fonctions qu'elles assurent dans l'institution. En substance, il s'agit d'éclairer les Écritures par une lecture féministe et inclusive, illustrée à cette occasion par une exégèse du passage de La Samaritaine.  Cette entrée en matière a permis une rencontre et un premier partage, suivis d'une méditation à la manière des exercices spirituels de St Ignace. L’après-midi s’organise ensuite autour d’une seconde intervention, celle d'Alice Chablis, venue parler d'un livre, intitulé Le Déni, dont elle est la co-auteure, et solliciter notre réflexion après avoir exposé son cheminement et son propos en termes clairs et précis. Il s’agit de témoigner des discriminations dont les femmes sont les victimes dans l'église, à l’aune d’une enquête approfondie et parfois sévère, mais toujours honnête et argumentée, à travers une Histoire de l’Eglise, notamment, qu’elle n’hésite pas à parcourir et à exploiter, pour étayer ses affirmations et mettre en lumière ses propositions. Les frères et  sœurs, leurs ami(e)s aussi, ont été sensibles à une approche dialectique qui met en tension la question de la singularité et le principe du bien commun. De même, le droit canon et le magister ont été évoqués dans leurs liens parfois problématiques avec la liberté et le charisme des hommes d’église en exercice, au quotidien, dans leur(s) paroisse(s). Un échange contradictoire a suivi certaines des conclusions énoncées, faisant émerger des variables et des divergences toujours intéressantes, et si les convictions des uns et des autres ont tenu ferme, le ton ne s’est jamais départi de cet esprit de fraternité qui nous unit.
    Au dîner, servi en abondance, avec toute la prodigalité et la bienveillance de nos hôtes,  a succédé une célébration eucharistique animée par Michel-Pierre : la liturgie de la Parole fut tout particulièrement l’occasion d’insister sur le sens et la signification de l’Avent …  à entendre comme le temps du désir, comme une mise en perspective stimulante qui, certes,  ne nie pas nos manques et nos attentes, mais qui choisit plutôt de tendre toute l’assemblée des croyants vers la fête de la Nativité prochaine comme un moment de joie intense et d’espérance confiante qui ne doivent plus faire aucun doute ! Chacun(e) a alors compris qu’une place l’attendait parmi les veilleurs, dans l'église comme dans le monde, durant tout ce mois de décembre, … Chacun(e) a également compris que cette joie, nous la partagions déjà ce soir-là, priant et entourant notre sœur Anne-Marie qui prononçait et fêtait son  entrée dans le Temps de Nazareth, à l'occasion d'un nouveau seuil, ô combien sérieux ! sur ce chemin offert par notre Seigneur au sein de la Communion Béthanie, l'engageant plus avant (Eh oui !) dans sa vocation de service … Si la célébration se veut simple, elle se donne aussi pour solennelle, grave et légère à la fois !  En effet, c’est parce qu’elle nous unit vraiment au Seigneur qu'elle noue plus solidement encore le lien fraternel qui nous rassemble. 
     Ce week-end, lumineusement chargé, est (trop) court mais intense. Il nous invite, chacun et chacune, à rendre grâce  pour tous ces beaux visages, visages nouveaux …  visages renouvelés ; il nous invite à recevoir chaque temps  d'échange et de partage comme un don gratuit qui répare et enchante nos vies, non pas en nous berçant d'une illusion grisante, mais en nous plongeant au cœur et au sein du réel, vigilants mais confiants, avec  Lui, dans le désir, toujours ... dans le déni, jamais !  

    À chacun et à chacune d'être veilleurs, 
    oui, veilleurs … mais veilleurs dans la joie !

    De tout cœur,
    Patrick, un frère de la Communion Béthanie

    Le dimanche matin nous avons partagé en 3 groupes sur « Toute ma vie je vais te bénir, lever les mains en invoquant ton nom. » Psaume 63.5.
    Chaque groupe a préparé une prière que nous avons partagée avant de nous disperser :


    Prière 1 : 

    2014-12-09-slam.jpgPour ces visages,
    Comme des rivages,
    Je te bénis.
     
    Pour ces cœurs d’or,
    Quand je m’endors,
    Je te bénis.
     
    Pour ces rencontres,
    Sans fausse honte,
    Je te bénis.
     
    Pour cette confiance
    Quand je me lance,
    Je te bénis.
     
    Pour l’émotion
    Dans mon action,
    Je te bénis.
     
    Quand dire du bien,
    Ca fait le lien,
    Je te bénis.
     
    Pour tout ce don
    Dans le pardon
    Je te bénis.
     
    Quand je me tais,
    Que tu te tais,
    Je nous bénis.


    Prière 2 :
     
    2014-12-09-croiser-les-poignets.jpgSeigneur, toute ma vie, je veux te bénir.
    Pour la vie que tu nous confies non dénuée de nuit.
    A la grâce de la prière, nous cheminons et pouvons l’accepter.
    Avec toi, j’ai envie de marcher avec plus de joie dans le cœur.
    Avec toi, présent en chaque frère et sœur, je ne serai plus jamais seul.
    Donne-nous envie d’avoir envie même les jours où tout n’est que vanité.
    Je sais, aujourd’hui, que tu ne peux pas lâcher ma main.
    Béni sois-tu, Seigneur.


    Prière 3 :
     
    2014-12-09-chaque-jour-comme-un-cadeau.jpgToute ma vie, je vais te bénir :
    Pour le désir de la rencontre,
    Pour nous accepter tel que nous sommes,
    Pour retrouver la légèreté de l’enfant intérieur,
    Pour considérer chaque jour comme un cadeau.

    Tu es celui qui nous permet
    De dénouer nos nœuds.
    De nous dépouiller de certaines certitudes.

    Aujourd’hui est un présent.
    Veiller, c’est espérer.

  • Pause méditation lundi 8 décembre 2014

    Quelques paroles... comme un portail de clarté illuminant l'entrée dans la semaine et accompagnant nos pèlerinages intérieurs au lent rythme de la marche.

    Paroles de feu.

    Paroles qui nourrissent.

    Paroles qui saisissent et permettent de faire encore un pas vers la Source de toute Vie.

    Yallah !
    Belle route avec vos sœurs et frères de la Communion Béthanie+


    2014 avec Dieu appelle et Vivre par l'Esprit +

    En 1932, deux femmes remettent leur existence à Dieu et reçoivent dans leur prière, au jour le jour, des paroles de Vie.
    Deux livres vont naître de ce compagnonnage avec le Christ, que nous vous proposons de découvrir tout au long de cette année.

    lumière.jpg

    « La gloire du monde, les applaudissements que recueille celui "qui parle les langues des hommes et celles des anges", qui appelle l'admiration et force l'attention, tout cela est voué à la disparition si ce n'est pas pénétré d'Amour ! »

    22 novembre, Dieu appelle.

  • 2ème dimanche de l’avent 2014

    2014 12 07 chemins de la paix.jpgVraiment, Seigneur, nous te disons notre bonheur de te célébrer en ce temps de l’Avent !

    Tu viens partager notre condition humaine et marcher avec nous en ce monde.
    Tu viens enseigner les chemins de la paix. Aux cœurs en attente et aux esprits éveillés tu viens manifester ton inlassable proximité à tous les moments de l’existence humaine.

    Vraiment, Seigneur, c’est un temps pour la joie,
    Car nous te regardons, toi, qui viens partager toutes les heures de notre vie, qu’elles soient tristes ou heureuses, graves ou joyeuses. Aux cœurs vigilants et aux esprits préparés, tu viens révéler la fidélité de ton amour.

    Tu viens ouvrir le chemin du salut pour tous, sans aucune exception, et annoncer que personne ne sera abandonné au pouvoir du mal et de la misère.

    C’est pourquoi, en ce début d’Avent, nous te disons notre bonheur de te chanter et de te célébrer.

    Extrait de réflexions de Salésiens Coopérateurs de Don Bosco

  • Pause prière - pause regard du 4 décembre 2014

    La prière n’est pas autre chose qu’une rencontre avec le Christ. Nous nous y entretenons avec Lui comme avec un ami. Pour autant, ce tête-à-tête n’invite ni à l’isolement, ni à la négligence. Il refuse d’exclure autrui… Bien au contraire ! Le monde dans lequel nous vivons, les autres, sont présents dans ce dialogue qui se déroule dans l’intimité de notre prière, riche d’un élan fraternel et universel. 


    En effet, notre premier service, en qualité de sœurs et frères de la Communion Béthanie, est la prière quotidienne. À cette occasion, nous Lui présentons notre peuple homosensible et transgenre, comme nous Lui recommandons tous nos frères et sœurs en humanité : leurs attentes, leur espérance ainsi que leurs souffrances. Certes, nous ne sommes pas des spécialistes, mais nous essayons de répondre à nos mesures à cette invitation : « Priez les uns pour les autres » (Jc 5, 16). 

    Ainsi la prière nous relie-t-elle les uns aux autres, de façon discrète mais fructueuse, ouverte à tous comme respectueuse de l’identité – ou du pudique anonymat – de chacun.

    Les sœurs et frères de la Communion Béthanie
    ___________________________________________

    Je ne crains pas Dieu qui se fait homme, 
    Dieu fragile, vulnérable, enfant. 
    Je crains bien plus l'homme qui se fait Dieu, 
    violent, barbare, impitoyable. 
    Mais il est plein de tendresse et de miséricorde, 
    le Dieu qui se fait homme. 
    Le Père nous offre sa vie, la vie de son Fils unique. 

    Ce n'est pas une fable, c'est du réel. 
    Aussi réel qu'un enfant en chair et en os. 
    Il s'appelle Jésus, cet enfant, 
    né de Marie ''au temps d'Hérode''. 

    Crois-tu cela ? 
    Vas-tu longtemps garder ton cœur blindé, 
    et convoquer Dieu au tribunal du possible, 
    où siège ta petite raison pleine de suffisance ? 
    Veux-tu te laisser faire un cœur d'enfant 
    pour te hausser à la taille du mystère ? 

    source : www.prier.be

    2014 12 04 Coeur enfant.jpgEn ta tendresse infinie, Père, par Jésus le Christ, nous te prions pour notre ami N. en sa fête, J.-F. sur son chemin d'éternité et sa famille, G. sur son chemin d'éternité, notre sœur A.-M. et sa famille, D., H., la famille de sœur B.-M., sœur M. qui entre en alliance avec notre Communion Béthanie, S., A., J.-B., notre chemin d'Avent, chemin de conversion.

  • 1er mardi de l’avent 2014

    2014 12 02 File attente.jpg









    Dieu,
    Tu as choisi de te faire attendre tout le temps d’un Avent.
    Moi, je n’aime pas attendre dans les files d’attente.
    Je n’aime pas attendre mon tour.
    Je n’aime pas attendre le train.
    Je n’aime pas attendre pour juger.

    Je n’aime pas attendre parce que je n’ai pas le temps
    et que je ne vis que dans l’instant.
    Tu le sais bien d’ailleurs,
    tout est fait pour m’éviter l’attente :
    les cartes bleues, les libres services, etc…

    Mais Toi, Dieu,
    Tu as choisi de te faire attendre le temps de tout un Avent,
    parce que tu as fait de l’attente l’espace de la conversion,
    le face à face avec ce qui est caché, l’usure qui ne s’use pas.
    L’attente de l’attente, l’intimité de l’attente qui est en nous
    parce que seule l’attente
    et que seule l’attente est capable d’aimer.

    Tout est déjà donné dans l’attente,
    et pour Toi, Dieu,
    attendre se conjugue Prier.

    d’après Jean Debruynne.

  • Journée mondiale de la lutte contre le SIDA 2015

    2014 12 01 Sida.jpg

     

     

     


    Béni sois Tu, Seigneur,
    qui viens essuyer toute larme de nos visages ;
    qui regarde vers Toi resplendira,
    sans ombre ni trouble au visage.
    Toi, Dieu éternel, Tu es venu habiter parmi nous,
    et nous t'en rendons grâce.
    Devenu semblable aux hommes, Tu sais bien
    comme la maladie ronge le corps,
    et comme la honte ronge l'esprit.
    Nous ne pouvons pas guérir le corps,
    mais donne-nous, Seigneur, s'il Te plaît,
    l'attitude et la parole adéquates
    qui aident nos frères et sœurs séropositifs
    à ne plus vivre dans cette honte :
    que notre regard soit limpide,
    et notre accueil discret et pudique,
    sans « pourquoi ? » ni « comment ? » ;
    car Tu ne regardes pas le passé des personnes,
    et Tu ne poses pas des questions.
    Apprend-nous, si Tu veux,
    à simplement « être avec »
    comme Tu es simplement
    avec chacun et chacune de nous.
    Nous te rendons grâce, et nous te disons merci,
    car nous sommes, avec Toi,
    fils et filles du même Père,
    et Tu accueilles notre prière.
    Amen. Alléluia.

    Votre frère Manuel