Pause prière - pause regard | 14 09 04
La prière n’est pas autre chose qu’une rencontre avec le Christ. Nous nous y entretenons avec Lui comme avec un ami. Pour autant, ce tête-à-tête n’invite ni à l’isolement, ni à la négligence. Il refuse d’exclure autrui… Bien au contraire ! Le monde dans lequel nous vivons, les autres, sont présents dans ce dialogue qui se déroule dans l’intimité de notre prière, riche d’un élan fraternel et universel.
En effet, notre premier service, en qualité de sœurs et frères de la Communion Béthanie, est la prière quotidienne. À cette occasion, nous Lui présentons notre peuple homosensible et transgenre, comme nous Lui recommandons tous nos frères et sœurs en humanité : leurs attentes, leur espérance ainsi que leurs souffrances. Certes, nous ne sommes pas des spécialistes, mais nous essayons de répondre à nos mesures à cette invitation : « Priez les uns pour les autres » (Jc 5, 16).
Ainsi la prière nous relie-t-elle les uns aux autres, de façon discrète mais fructueuse, ouverte à tous comme respectueuse de l’identité – ou du pudique anonymat – de chacun.
Les sœurs et frères de la Communion Béthanie
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Je pense que vous en avez peut-être assez
des gens qui toujours parlent
de vous servir avec des airs de capitaines,
de vous connaître avec des airs de professeurs,
de vous atteindre avec des règles de sport…
Un jour où vous aviez envie d’autre chose,
vous avez inventé saint François
et vous en avez fait votre jongleur.
À nous de nous laisser inventer
pour être des gens joyeux qui dansent leur vie avec vous.
Mais nous oublions la musique de votre Esprit
et nous faisons de notre vie un exercice de gymnastique.
Nous oublions que, dans vos bras, elle danse.
Que votre Sainte Volonté est d’une inconcevable fantaisie,
et qu’il n’est de monotonie et d’ennui que pour les vieilles âmes
qui font tapisserie dans le bal joyeux de votre Amour.
Seigneur, venez nous inventer…
Faites-nous vivre notre vie,
non comme un jeu d’échecs où tout est calculé,
non comme un match où tout est difficile,
non comme un théorème qui nous casse la tête,
mais comme une fête sans fin où votre rencontre nous renouvelle,
comme un bal, comme une danse entre les bras de votre Grâce,
dans la musique universelle de l’amour.
Madeleine Delbrel
En ta tendresse infinie, Père, par Jésus le Christ, nous te prions pour G. en leur fête, A. en sa fête et son épouse Anne, notre amie B. et tous nos ami(es) de "Radios Chrétiennes Francophones", J.-D., D., A., nos sœurs du monastère de la Paix-Dieu, frère G. de l'Abbaye Notre Dame de Tamié, nouveau prêtre, les jeunes du monde entier, les jeunes qui n'ont pas accès au savoir, à l'enseignement, les communautés chrétiennes qui souffrent la persécution, notre amie E. et son service d'Eglise, notre croissance sur le chemin de la paix, du respect, de la bonté, de la prière contemplative.
Commentaires
Merci pour cette magnifique invitation!