Entrée dans le carême
Matthieu 6: 1-6,16-18
Alleluia ! Alleluia ! Alleluia !
Joie, car voici à nouveau le temps du carême.
Un Dieu délicat dans son amour : voilà le Dieu en qui je crois, voilà le Dieu qui me comble de joie.
Un Dieu qui révèle en plénitude sa délicatesse dans la ténèbre de la croix et la première lueur de Pâques.
Que ce carême 2008 soit pour nous un temps béni, un temps d’allégresse et de grâce, pour cheminer vers la croix et le tombeau vide, tout baignés par la délicatesse de notre Dieu.
Au seuil de ce temps, je me permets de vous inviter dans mon endroit discret où je prie le Père dans le secret.
Père très bon, Dieu de tendresse et ami de l’humanité,
Béni sois tu d’avoir tracé pour nous le chemin de l’amour où tu t’avances à notre rencontre.
Béni sois-tu pour ton fils Jésus, devenu l’un de nous pour cheminer avec nous.
Béni sois-tu pour ta Parole qui vient baliser pour nous ce chemin.
Tu sais combien de fois je me suis égaré, combien de fois j’ai capitulé ou rebroussé chemin.
Tu ne cesses de me chercher, béni sois-tu.
Viens à nouveau me montrer le chemin car j’ai soif de te rencontrer et de me rapprocher de tous ceux que tu m’as donné comme compagnons de route.
Que ton Esprit Saint me conduise devant toi pour contempler celui en qui tu nous révèles pleinement ta tendresse : Jésus, transfiguré à travers sa défiguration sur la croix, amour délicat à jamais vainqueur dans la douce clarté de l’aurore pascale.
Alors que je termine ce texte et qu’il est prêt à être envoyé, je ne peux résister à vous partager cette prière que je viens de recevoir du cœur d’un ami de la communion Béthanie.
Cadeau de la prière partagée : note singulière de notre petite famille contemplative.
Frère Jean-Michel
Prière
Appauvris-moi, Seigneur de toutes ces illusions qui me tiennent.
Ne me charge pas de tant d’ambitions.
Appauvris-moi, Seigneur, et fais de moi un amant joyeux de la pauvreté.
Enrichis-moi, Seigneur de toute sagesse et simplicité.
Remplis chaque jour mes yeux de ta vision.
Enrichis, Seigneur, ma maison de toutes les portes que tu voudras, mais ne me donne pas de clés qui ne mènent à toi.
Par l’élan de mon corps, par la clairvoyance de mon esprit, par la pureté de mon cœur et la beauté de mon âme, rapproche-moi de toi, Seigneur, rapproche-moi de toi, de toute la distance que je peux courir et rajoutes-y quelques pas.
Lire Miettes de la Table Carême 2008 dans les documents téléchargeables.