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Epreuve du deuil - écoute et parole juste

par Christian, ami de la Communion Béthanie

Je souhaite vous faire partager ce que le Seigneur m'a donné à vivre en ce jour.
J'ai reçu une mère qui a perdu son enfant six semaines après son accouchement. Le prêtre qui l'a reçue lui a dit que le Seigneur l'éprouvait parce qu'elle est aimée de Dieu. Elle ne la pas reçu comme une parole consolatrice et c'est plutôt offusquée de ces propos (je suis soft !).

Pour ma part, je n'ai rien su lui dire sinon que de l'écouter. Je me suis rendu chez les bénédictins du monastère Sainte-Marie-de-la-Garde. J'y est trouvé une lettre mise à disposition des visiteurs qui rend un témoignage à un des frères qui s'est noyé accidentellement récemment. Le père abbé y a écrit : « La mort de notre frère Férréol n'est donc pas un malheur absolu car si la douleur de son absence est bien là, elle avive néanmoins notre foi et notre Espérance ».

C'est le message que j'aurais aimé donné à cette mère. En donnant témoignage par ce mail, je souhaite qu'en chacun ou chacune, lorsque la souffrance est là, qu'elle « avive l'espérance» et laisse éclore une lumière dans l'obscurité, la détresse.

Commentaires

  • Il y a quelques mois une collègue perdait, dans un accident de voiture, sa fille unique, âgée de 17 ans. Cette femme brisée, je n'ai pu que l'accompagner, être là, l'écouter et me placer avec elle devant l'incompréhensible.
    Elle fait preuve d'un courage extraordinaire: en vraie disciple du Christ, elle a elle-même soutenu le petit ami de sa fille. Ce qui lui donne force est la certitude que le lien qui l'unissait à sa fille n'est pas rompu, que là où Y. se trouve elle peut intercéder pour les siens, répandre un peu de la lumière du Seigneur, elle qui était la lumière de ses parents et de ses amis.

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