Retraite du 1er au 3 juillet 2007
Notre petite famille vient de vivre sa retraite du début de l'été chez nos sœurs du monastère de la Paix-Dieu. Avant tout, un merci pour la qualité de leur accueil dans un silence délicat et fraternel. Elles vivent ce qui dit leur père saint Benoît dans sa règle : « Accueillir chacun comme le Christ Lui-même ».
Partages, prières personnelles et communautaires, enseignement, détente, humour, rires, silences, intériorité ont rythmés nos journées.
La note singulière de notre Communion a retenti davantage encore : « Béthanie en effet est un lieu familial et accueillant, à la fois proche et distinct de Jérusalem, où Jésus vient se reposer. Dans la gratuité et la disponibilité du cœur, Béthanie est la maison où l’on rencontre Jésus : " Le maître est là, il t’appelle " (Jn 11) ; où la foi s’approfondit : " Si tu crois, tu verras… " ; où retentit l’appel à une vie déliée de peur et de crainte : " Lazare, sors dehors ! " ; où la pècheresse, libérée de sept démons, verse sur les pieds de Jésus un parfum de grand prix, manifestant l’amour simple et audacieux des pauvres, et reçoit du Seigneur une douceur inespérée. » (Extrait de notre Charte)
Christine, Marie-Agnès, Philippe ont vécu la célébration d'accueil. Ils cheminent donc maintenant avec nous en cette première étape de leur engagement.
Au soir du premier jour de cette retraite, je partageais à mes frères et sœurs ces versets du psaume 91 : « Tes œuvres me comblent de joie, devant l'ouvrage de tes mains, je m'écrie : Que tes œuvres sont grandes, Seigneur ! Combien sont profonde tes pensées ! "
Au terme de ce temps, ces mêmes versets brûlent mon cœur ainsi qu'une des dernières paroles de notre frère Roger de Taizé : « Élargir toujours davantage. »
Ensemble, en famille, nous avancerons en eaux profondes et toujours plus au grand large.
Votre frère Jean-Michel,
prieur de la Communion Béthanie.
Commentaires
Cher Jean-Michel et tou(te)s les sœurs et frères de la Communion Béthanie, j'ai regretté de ne pouvoir être parmi vous pendant ces quelques jours de retraite.
Cependant, j'étais uni à vous par la prière et la pensée.
En espérant vous rencontrer un jour, bien à vous !