Pause prière - pause regard du 11 juin 2015
La prière n’est pas autre chose qu’une rencontre avec le Christ. Nous nous y entretenons avec Lui comme avec un ami. Pour autant, ce tête-à-tête n’invite ni à l’isolement, ni à la négligence. Il refuse d’exclure autrui… Bien au contraire ! Le monde dans lequel nous vivons, les autres, sont présents dans ce dialogue qui se déroule dans l’intimité de notre prière, riche d’un élan fraternel et universel.
En effet, notre premier service, en qualité de sœurs et frères de la Communion Béthanie, est la prière quotidienne. À cette occasion, nous Lui présentons notre peuple homosensible et transgenre, comme nous Lui recommandons tous nos frères et sœurs en humanité : leurs attentes, leur espérance ainsi que leurs souffrances. Certes, nous ne sommes pas des spécialistes, mais nous essayons de répondre à nos mesures à cette invitation : « Priez les uns pour les autres » (Jc 5, 16).
Ainsi la prière nous relie-t-elle les uns aux autres, de façon discrète mais fructueuse, ouverte à tous comme respectueuse de l’identité – ou du pudique anonymat – de chacun.
Les sœurs et frères de la Communion Béthanie
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Rire, c'est risquer d'avoir l'air ridicule.
Pleurer, c'est risquer de paraître sentimental.
Vouloir rejoindre l'autre, c'est prendre le risque de s'impliquer.
Exprimer ses sentiments, c'est risquer de révéler sa véritable façon d'être,
d'affirmer à la face du monde ses idées et ses rêves, c'est risquer de perdre.
Aimer, c'est prendre le risque de ne pas être aimé en retour.
Vivre, c'est risquer de mourir.
Espérer, c'est risquer le désespoir.
Essayer, c'est risquer d'échouer.
Mais on se doit de risquer
parce que la plus sérieuse menace à la vie elle-même
se trouve dans l'absence du risque...
Anonyme