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Pause prière - pause regard du 11 décembre 2014

La prière n’est pas autre chose qu’une rencontre avec le Christ. Nous nous y entretenons avec Lui comme avec un ami. Pour autant, ce tête-à-tête n’invite ni à l’isolement, ni à la négligence. Il refuse d’exclure autrui… Bien au contraire ! Le monde dans lequel nous vivons, les autres, sont présents dans ce dialogue qui se déroule dans l’intimité de notre prière, riche d’un élan fraternel et universel. 


En effet, notre premier service, en qualité de sœurs et frères de la Communion Béthanie, est la prière quotidienne. À cette occasion, nous Lui présentons notre peuple homosensible et transgenre, comme nous Lui recommandons tous nos frères et sœurs en humanité : leurs attentes, leur espérance ainsi que leurs souffrances. Certes, nous ne sommes pas des spécialistes, mais nous essayons de répondre à nos mesures à cette invitation : « Priez les uns pour les autres » (Jc 5, 16). 

Ainsi la prière nous relie-t-elle les uns aux autres, de façon discrète mais fructueuse, ouverte à tous comme respectueuse de l’identité – ou du pudique anonymat – de chacun.

Les sœurs et frères de la Communion Béthanie
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Dieu, je crois qu’il est partout.
Il est devant, derrière, sur les côtés,
sous mes pieds, oui, sous mes pieds.

Pourquoi ?
Parce que quand sous mes pieds le terrain devient mou,
eh bien ! il est là justement
et il rend le terrain capable de recevoir la personne.

Pourquoi ?
Parce que Lui, il sait bien que le terrain est mou,
alors il fait ça pour empêcher qu’on s’enfonce trop.
Ce Dieu, le Seigneur, il est à l’intérieur de moi.
Moi, je peux le quitter
mais, Lui, il ne me quitte jamais.
Quand je m’aperçois que je l’ai quitté,
je me sens poussé à revenir vers Lui,
revenir « dans sa façon »,
c’est ça, la conversion.

Comment je le sais qu’il rend le terrain mou
capable de recevoir la personne ?
Eh bien, c’est très simple !
C’est parce que Lui est déjà passé par là,
bien avant que moi j’y arrive.
C’est ça qu’il faut comprendre.
Alors moi, comme ça,
je suis vraiment plus heureux au fond de moi-même.

Quand je regarde ma vie,
je sais ce qu’il faut pour m’empêcher de m’enfoncer trop,
même si je suis toujours un zonard
qui n’a pas encore réussi sa vie :
l’emploi, le logement, l’argent et tout ça.
Quand je le prie du fond de mon cœur, je lui dis :
« Merci, Seigneur »,
comme ça, sans plein de « Gloire à toi ! Alléluia ! »,
les bras en l’air et tout le reste.

Non, bien du fond du cœur, je lui dis aussi :
« Si tu pouvais faire aux autres zonards
ce que tu as fait pour moi ! »

Prière de Lahsen, un homme qui vivait dans la rue dans le quartier des Halles.

2014-12-11-Terrain-mou.jpgEn ta tendresse infinie, Père, par Jésus le Christ, nous te prions pour O., N.et sa santé, M.-C. et sa famille en deuil, D. en sa fête, M. et M. sur leurs chemins d’éternité, G., L. en action de grâce, M. notre nouvelle sœur en alliance, J.-L. le père de notre frère P., les communautés chrétiennes persécutées en Irak, nos sœurs et frères juifs, notre chemin d'Avent, chemin d'accueil de Celui qui vient combler les pauvres.

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