Pause prière - pause regard | 14 10 09
La prière n’est pas autre chose qu’une rencontre avec le Christ. Nous nous y entretenons avec Lui comme avec un ami. Pour autant, ce tête-à-tête n’invite ni à l’isolement, ni à la négligence. Il refuse d’exclure autrui… Bien au contraire ! Le monde dans lequel nous vivons, les autres, sont présents dans ce dialogue qui se déroule dans l’intimité de notre prière, riche d’un élan fraternel et universel.
En effet, notre premier service, en qualité de sœurs et frères de la Communion Béthanie, est la prière quotidienne. À cette occasion, nous Lui présentons notre peuple homosensible et transgenre, comme nous Lui recommandons tous nos frères et sœurs en humanité : leurs attentes, leur espérance ainsi que leurs souffrances. Certes, nous ne sommes pas des spécialistes, mais nous essayons de répondre à nos mesures à cette invitation : « Priez les uns pour les autres » (Jc 5, 16).
Ainsi la prière nous relie-t-elle les uns aux autres, de façon discrète mais fructueuse, ouverte à tous comme respectueuse de l’identité – ou du pudique anonymat – de chacun.
Les sœurs et frères de la Communion Béthanie
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L'Espérance ne viendra jamais qu'aux yeux brûlés, aux yeux perdus.
L'Espérance ne viendra jamais qu'à ceux qui ne l'attendaient plus.
Elle viendra le lendemain quand les fleurs seront fanées,
quand les guirlandes en papier seront défraîchies, quand les décors seront démontés.
Elle ne viendra que le lendemain quand les costumes seront au placard,
les maquillages démasqués, quand le rimmel aura coulé et quand la scène sera vide.
Elle viendra pieds nus, à tâtons, comme un boiteux qui se met à danser
comme un aveugle qui se prend à voir, comme un sourd qui, d'un seul coup, entend.
L'Espérance viendra comme un matin frileux, comme un soleil encore dans son nuage.
Elle entrera non par la grande entrée des artistes mais par le petit escalier des machinistes.
Elle portera son vêtement des commencements et ses yeux de poème, ses deux mains de tous les
jours, ses pleines mains de la réalité.
L'Espérance ne nous apportera pas ce que nous espérions mais ce que nous n'espérions plus.
Elle viendra comme une étincelle, un enfant prodigue au moment que j'attendais le moins.
Sa bouche ne sera qu'une parole grande ouverte comme le tombeau d'un ressuscité.
Jean Debruyne
En ta tendresse infinie, Père, par Jésus le Christ, nous te prions pour notre ami D. en sa fête, la famille dominicaine à Lourdes, nos sœurs carmélites, en cette fête de sainte Thérèse de Jésus (d'Avila), notre mère B., B.-M., Père P. et sa santé, F., notre ami R. et son ministère, C., F. et sa famille, B. et tous les siens, B. et sa famille et leur santé, C., M. et sa santé, en action de grâce pour cette émission sur Radio Suisse Romande avec notre frère prieur, Sœurs E. et S. et leur communauté franciscaine, la fécondité spirituelle du synode sur la famille à Rome.