Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Pause prière - pause regard, jeudi 8 août 2013

La prière n’est pas autre chose qu’une rencontre avec le Christ. Nous nous y entretenons avec Lui comme avec un ami. Pour autant, ce tête-à-tête n’invite ni à l’isolement, ni à la négligence. Il refuse d’exclure autrui… Bien au contraire ! Le monde dans lequel nous vivons, les autres, sont présents dans ce dialogue qui se déroule dans l’intimité de notre prière, riche d’un élan fraternel et universel.

En effet, notre premier service, en qualité de sœurs et frères de la Communion Béthanie, est la prière quotidienne. A cette occasion, nous Lui présentons notre peuple homosensible et transgenre, comme nous Lui recommandons tous nos frères et sœurs en humanité : leurs attentes, leur espérance ainsi que leurs souffrances. Certes, nous ne sommes pas des spécialistes, mais nous essayons de répondre à nos mesures à cette invitation : « Priez les uns pour les autres. » (Jc 5, 16).

Ainsi la prière nous relie-t-elle les uns aux autres, de façon discrète mais fructueuse, ouverte à tous comme respectueuse de l’identité – ou du pudique anonymat – de chacun.

Les sœurs et frères de la Communion Béthanie

______________________________________

 

Il fit un fouet avec des cordes et les chassa tous du temple ainsi que leurs brebis et leurs bœufs. Jean 2, 15

Jésus vient bouleverser l'économie du temple parce qu'il veut libérer Dieu trois fois fait prisonnier : des pierres, des rites et des sacrifices.
En chassant les marchands, Jésus veut libérer Dieu des pierres. Il dit qu'on n'assigne pas Dieu à résidence, même sacrée. Il dit que Dieu est dehors, hors les murs.

En renversant les tables, Jésus veut libérer Dieu des sacrifices. Il dit qu'on ne trafique pas Dieu, qu'on n'oblige pas Dieu à récompenser. Dieu ne se négocie pas.

« Quel signe peux-tu donner pour justifier ce que tu fais là ? » lui demandent les juifs.
« Détruisez le temple, dit Jésus et en trois jours je le relèverai ».
Mais le temple dont il parlait, c'était son corps. Et le signe qu'il proposait, le signe de la Croix. Une offre publique de rachat en quelque sorte. Une nouvelle économie des rapports entre Dieu et l'homme. Pour que l'homme ait la vie, et qu'il l'ait en abondance.

Gabriel Ringlet dans Eloge de la fragilité chez DdB

eglise_ete.jpg


Notre service des intentions de prière reprendra en septembre après la pause estivale.
Vos sœurs et frères de la Communion Béthanie prient avec vous et pour vous, au fil des jours de cet été 2013.

Elles, ils souhaitent modestement, être un reflet, de ces quelques mots de notre frère Roger+ de Taizé :

« Quand inlassablement l'Eglise écoute, guérit, réconcilie, elle devient ce qu'elle est au plus lumineux d'elle-même, une communion d'amour, de compassion, de consolation, limpide reflet du Christ ressuscité. Jamais distante, jamais sur la défensive, libérée des sévérités, elle peut rayonner l'humble confiance de la foi jusque dans nos cœurs humains. »




Les commentaires sont fermés.