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Pause prière - pause regard, jeudi 25 avril 2013

La prière n’est pas autre chose qu’une rencontre avec le Christ. Nous nous y entretenons avec Lui comme avec un ami. Pour autant, ce tête-à-tête n’invite ni à l’isolement, ni à la négligence. Il refuse d’exclure autrui… Bien au contraire ! Le monde dans lequel nous vivons, les autres, sont présents dans ce dialogue qui se déroule dans l’intimité de notre prière, riche d’un élan fraternel et universel.

En effet, notre premier service, en qualité de sœurs et frères de la Communion Béthanie, est la prière quotidienne. A cette occasion, nous Lui présentons notre peuple homosensible et transgenre, comme nous Lui recommandons tous nos frères et sœurs en humanité : leurs attentes, leur espérance ainsi que leurs souffrances. Certes, nous ne sommes pas des spécialistes, mais nous essayons de répondre à nos mesures à cette invitation : « Priez les uns pour les autres. » (Jc 5, 16).

Ainsi la prière nous relie-t-elle les uns aux autres, de façon discrète mais fructueuse, ouverte à tous comme respectueuse de l’identité – ou du pudique anonymat – de chacun.

Les sœurs et frères de la Communion Béthanie

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Lâcher prise, ce n'est pas se montrer indifférent,
mais simplement admettre que l'on ne peut agir à la place de quelqu'un d'autre.

Lâcher prise, ce n'est pas couper les liens,
mais prendre conscience qu'il ne doit pas y avoir contrôle d'autrui.

Lâcher prise, ce n'est pas être passif,
mais au contraire tirer une leçon des conséquences inhérentes à un évènement.

Lâcher prise, c'est reconnaître ses limites,
c'est à dire que le résultat final n'est pas entre nos mains.

Lâcher prise, ce n'est pas blâmer ou vouloir changer autrui,
mais donner le meilleur de soi-même.

Lâcher prise, ce n'est pas prendre soin des autres,
mais se sentir concerné par eux.

Lâcher prise, ce n'est pas assister,
mais encourager.

Lâcher prise, ce n'est pas juger,
mais accorder à autrui le droit d'être avec toutes ses imperfections comme champ d'expériences.

Lâcher prise, ce n'est pas s'occuper de tout ce qui arrive,
mais laisser les autres gérer leur propre destin, source d'éveil.

Lâcher prise, ce n'est pas materner les autres,
mais leur permettre d'affronter la réalité.

Lâcher prise, ce n'est pas rejeter,
c'est au contraire accepter.

Lâcher prise, ce n'est pas harceler, sermonner ou gronder,
mais tenter de déceler ses propres faiblesses et de s'en défaire.

Lâcher prise, ce n'est pas adapter les choses à ses propres désirs,
mais prendre chaque jour comme il vient et l'apprécier sans oublier de s'aider soi-même.

Lâcher prise, ce n'est pas critiquer ou corriger autrui,
mais s'efforcer de devenir ce que l'on rêve de devenir.

Lâcher prise, ce n'est pas regretter le passé,
mais vivre et grandir pour l'avenir dans l'ici et maintenant.

Lâcher prise, c'est craindre de moins en moins pour aimer de plus en plus.

Inconnu

 

En ta tendresse infinie, Père, par Jésus le Christ, nous te prions pour sœur M.-L. en salacher_prise.jpg profession définitive au Carmel de Chambéry, sa communauté, sœur M., sa santé, G., notre frère M.-S. en sa fête, C., sa famille, Y., E., son discernement, sa famille, la communauté de l'Arche, sœur C., nos sœurs et frères de l'Ordre des Prêcheurs en cette fête de sainte Catherine de Sienne, les personnes en recherche d'emploi, la paix sociale en ce 1er mai,
les personnes victimes de violence homophobe, transphohe, partout dans notre monde.


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