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  • Pause prière - pause regard, jeudi 26 décembre 2013

    La prière n’est pas autre chose qu’une rencontre avec le Christ. Nous nous y entretenons avec Lui comme avec un ami. Pour autant, ce tête-à-tête n’invite ni à l’isolement, ni à la négligence. Il refuse d’exclure autrui… Bien au contraire ! Le monde dans lequel nous vivons, les autres, sont présents dans ce dialogue qui se déroule dans l’intimité de notre prière, riche d’un élan fraternel et universel.

    En effet, notre premier service, en qualité de sœurs et frères de la Communion Béthanie, est la prière quotidienne. A cette occasion, nous Lui présentons notre peuple homosensible et transgenre, comme nous Lui recommandons tous nos frères et sœurs en humanité : leurs attentes, leur espérance ainsi que leurs souffrances. Certes, nous ne sommes pas des spécialistes, mais nous essayons de répondre à nos mesures à cette invitation : « Priez les uns pour les autres. » (Jc 5, 16).

    Ainsi la prière nous relie-t-elle les uns aux autres, de façon discrète mais fructueuse, ouverte à tous comme respectueuse de l’identité – ou du pudique anonymat – de chacun.

    Les sœurs et frères de la Communion Béthanie

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    Petite, toute petite, devant le mystère immense,
    Je me tiens, moi qui ne sais rien,

    Les genoux tremblants, plus pauvre que le dernier des bergers,
    Plus ignorante que le plus sage des mages,
    Et plus aveugle que le plus obéissant des soldats d'Hérode,
    Devant rien, une histoire, une légende, une étable,
    Et l'odeur des sapins qui monte de la nuit,
    Comme celle de toutes les nostalgies d'enfance,
    Qui tient de la cannelle et des airelles tièdes.

    Je porte au creux des mains mes mots d'amour et mes deuils,
    Tous les petits vides gris de ma vie

    Pour les offrir à un roi nouveau-né, rameau de vie,

    Je suis si peu de sable, le poids à peine d'un flocon de neige,
    Tellement plus poussière que sel,
    Si peu, tellement peu.

    Que dire alors,

    Que comprendre, qu'espérer,
    Sinon les yeux qui se mouillent en silence,

    Quand Dieu vient, si proche, si Autre,
    Ce grand mystère,
    Qui s'est niché dans un ventre de femme,

    Pour venir au monde.

    Contempler, cœur ouvert,
    En espérant que quelque chose du mystère s'y déversera encore.

    Le moineau des mots

     

    En ta tendresse infinie, Père, par Jésus le Christ, nous te prions pour notre frère S. en sasaint-etienne.jpg fête, tous les diacres en cette fête de saint Étienne, nos amis E., sœur N., sa communauté carmélitaine au Liban, J., E., S. et S.e, leur santé, B. et R., leur chemin de vie, J., J., nos ami.e.s en Suisse, P. et J., leur projet de vie, les personnes qui débuteront cette année 2014 dans une solitude non choisie, la paix et la réconciliation dans notre monde en ce 1er janvier, le pape François, tous les pasteurs, frère A., nos frères de T., le pèlerinage de confiance à Strasbourg.