Pause prière - pause regard du 15 octobre 2015 (jeudi, 15 octobre 2015)

La prière n’est pas autre chose qu’une rencontre avec le Christ. Nous nous y entretenons avec Lui comme avec un ami. Pour autant, ce tête-à-tête n’invite ni à l’isolement, ni à la négligence. Il refuse d’exclure autrui… Bien au contraire ! Le monde dans lequel nous vivons, les autres, sont présents dans ce dialogue qui se déroule dans l’intimité de notre prière, riche d’un élan fraternel et universel. 

En effet, notre premier service, en qualité de sœurs et frères de la Communion Béthanie, est la prière quotidienne. À cette occasion, nous Lui présentons notre peuple homosensible et transgenre, comme nous Lui recommandons tous nos frères et sœurs en humanité : leurs attentes, leur espérance ainsi que leurs souffrances. Certes, nous ne sommes pas des spécialistes, mais nous essayons de répondre à nos mesures à cette invitation : « Priez les uns pour les autres » (Jc 5, 16). 

Ainsi la prière nous relie-t-elle les uns aux autres, de façon discrète mais fructueuse, ouverte à tous comme respectueuse de l’identité – ou du pudique anonymat – de chacun.

Les sœurs et frères de la Communion Béthanie
___________________________________________

2015-10-15-Francine-Carillo.jpgVivre serait ainsi une alliance par dessus la mort et le désenchantement,
une remontée vers la légèreté qui naît de s'entrevoir escorté.
L'absence ne vient plus creuser la désespérance, elle réveille le goût d'autres rendez-vous.
Marcher à travers les rugosités, se laisser dépayser, attendre en soi un autre que soi.
La rencontre se fait en chemin.
C'est plus tard qu'on en reconnait le fruit, au gout de l'amour et du pain retrouvés.

Francine Carillo


0000-Prière.jpgEn ta tendresse infinie, Père, par Jésus le Christ, nous te prions pour notre frère M. et sa mère sur son chemin d'éternité, la petite C. et S. sur leur chemin d'éternité, N. et sa famille, V. et sa santé, nos sœurs et frères du Carmel, en cette fête de sainte Thérèse de Jésus, L., B., un religieux confié à notre prière, A., V., J.-P. sa mère et sa famille, M.-J. notre amie et sa santé, la fécondité du synode à Rome, les rencontres en Eglise ces jours prochains, que notre fraternité ne soit pas un mot, mais une réalité.

00:05 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | | |