Pause prière - pause regard, jeudi 13 décembre 2012 (jeudi, 13 décembre 2012)

La prière n’est pas autre chose qu’une rencontre avec le Christ. Nous nous y entretenons avec Lui comme avec un ami. Pour autant, ce tête-à-tête n’invite ni à l’isolement, ni à la négligence. Il refuse d’exclure autrui… Bien au contraire ! Le monde dans lequel nous vivons, les autres, sont présents dans ce dialogue qui se déroule dans l’intimité de notre prière, riche d’un élan fraternel et universel.

En effet, notre premier service, en qualité de sœurs et frères de la Communion Béthanie, est la prière quotidienne. A cette occasion, nous Lui présentons notre peuple homosensible et transgenre, comme nous Lui recommandons tous nos frères et sœurs en humanité : leurs attentes, leur espérance ainsi que leurs souffrances. Certes, nous ne sommes pas des spécialistes, mais nous essayons de répondre à nos mesures à cette invitation : « Priez les uns pour les autres. » (Jc 5, 16).

Ainsi la prière nous relie-t-elle les uns aux autres, de façon discrète mais fructueuse, ouverte à tous comme respectueuse de l’identité – ou du pudique anonymat – de chacun.

Les sœurs et frères de la Communion Béthanie

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Je ne crains pas Dieu qui se fait homme,
Dieu fragile, vulnérable, enfant.
Je crains bien plus l'homme qui se fait Dieu,
violent, barbare, impitoyable.
Mais il est plein de tendresse et de miséricorde,
le Dieu qui se fait homme.
Le Père nous offre sa vie, la vie de son Fils unique.

Ce n'est pas une fable, c'est du réel.
Aussi réel qu'un enfant en chair et en os.
Il s'appelle Jésus, cet enfant,
né de Marie ''au temps d'Hérode''.

Crois-tu cela ?
Vas-tu longtemps garder ton cœur blindé,
et convoquer Dieu au tribunal du possible,
où siège ta petite raison pleine de suffisance ?
Veux-tu te laisser faire un cœur d'enfant
pour te hausser à la taille du mystère ?

 

bougie 2.jpgEn ta tendresse infinie, Père, par Jésus le Christ, nous te prions pour C., D., S., L., sœur C., son ministère, sa communauté, I., sa santé, sœur M., sa fraternité, son pays, l'Espagne en si grande difficulté économique, V., nos sœurs, frères du Carmel en cette fête de saint Jean-de-la-Croix, frère G. en sa fête, les personnes qui souffrent du froid, de la faim, les personnes qui n'existent pour personne, notre frère P., son travail au Samu social, E., notre sœur C., sa mission au sein de son diocèse, les artisans de paix, de réconciliation, que nos communautés resplendissent de la simplicité, de la pauvreté de Noël.




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